• Legumes & jardin

    Legumes & jardin
     
     
    COURGE SUCRINE DU BERRY
     
    COURGE SUCRINE DU BERRY Elle produit de 5 à 8 fruits par pied, de 12 à 15 cm de diamètre dans la partie renflée, sur 15 à 25 cm de long, 1 à 3 kg. Chair orange clair, tendre, sucrée, très parfumée, à consommer en gratin, purée, potage, tarte, flan, confiture. Semis : en avril, en godets de tourbe dans un endroit clair (température 12°C), repiquer à exposition ensoleillée à la mi-mai à 1 m en tous sens pour les variétés non coureuses et de 1,20 m sur le rangs et de 2 m entre les rangs pour les variétés coureuses. Arrosages. Apport de compost conseillé. Les courges et courgettes sont des légumes productifs, faciles de culture et d'entretien. Il existe de nombreuses variétés de courges dont les types les plus courants sont : - Potirons à gros fruits ronds et plats de 5 à 10 kg, rouges, bruns ou jaunes, - Potimarrons : fruits ronds oranges de 1,5 à 3 kg, - Sucrines : fruits oranges en forme de poire de 2 à 3 kg, - Pâtissons blancs ou oranges : petits fruits de 1 à 1,5 kg, - Courges ornementales non-comestibles : Coloquintes et Halloween. On distingue des courgettes : - de forme longue ou ronde - de couleur verte ou jaune. Climat : Chaud et tempéré Exposition : Ensoleillée Sol : Humifère, meuble, frais et léger Semis : En avril en godets. Plantation : Quand les gelées ne sont plus à craindre, repiquer les plants en place. Espacement : Les plants doivent être repiqués à 1 m en tous sens pour les variétés non coureuses. Les variétés coureuses sont quand à elles repiquées tous les 1,20 m avec 2 m entre les rangs. Récolte : De 2 mois après le semis pour les variétés types courgettes, à 3-4 mois après le semis pour les variétés de conservation. Bons mariages : Eviter de la faire voisiner avec les pommes de terre. Par contre, elle apprécie la proximité du haricot et du chou. Fertilisation : Veiller à ne pas apporter trop d'engrais azoté à la plantation. Par contre, n'hésitez pas à faire de copieux apports en compost au moment du repiquage des plants à leur place définitive. Entretien : Binage et sarclage sont de rigueur. Pailler et arroser régulièrement et sans excès. Taille : Les courges coureuses peuvent être taillées, lorsque les plants comportent 4 ou 5 feuilles, en pinçant au dessus de la 2ème feuille. Par la suite il suffira de pincer la tige à 2 feuilles au dessus de chaque fruit et de supprimer les jeunes pousses. De cette façon vous pouvez ne garder que 2 à 3 gros fruits par pied ou 5 à 6 petits fruits par pied. Maladies et parasites : L'Oïdium apparaît assez souvent en fin de culture estivale. Sa présence ne met pas vraiment la culture en péril et il n'est pas forcément nécessaire de le traiter. En préventif, un traitement au purin d'ortie est une bonne solution. Le puceron noir s'attaque parfois feuilles dont il suce la sève. Le puceron des racines s'attaque quand à lui au collet des plantes. En curatif, effectuer des pulvérisations d'insecticide Anti-Puceron à base de Pyrèthre à la rosée du soir. Rotation des cultures : Les courges et courgettes sont peu exigeantes et peuvent donc revenir au même emplacement au bout de 2-3 ans.



    la tomate Noire de Crimée
    La tomate Noire de Crimée Lycopersicon esculentum La tomate est un légume fruit. Cette variété de tomate ancienne remis au goût du jour est très résistante à la sécheresse. Elle a la peau rouge striée de noir, la chair sucrée et rouge foncée avec peu de graines. Noire de Crimée, Cornue des Andes, Cœur de bœuf ou Rose de Berne : vous aimez les tomates ? Découvrez tout ce qu'il faut savoir pour bien les traiter au potager, des rotations de culture aux associations à éviter en passant par les parasites dont il faut se méfier.Gorgées de sucres et de soleil, les tomates cueillies à point sont savoureuses. Très nombreuses, elles s’utilisent diversement selon leur qualité : juteuses, charnues, sans pépins, les plus grosses se farcissent, les petites se laissent croquer à l’apéritif.Dès février, démarrez les semis sous abri pour les variétés précoces. Semez en terrines, à 20 °C. Un mois plus tard, repiquez en godets les plus beaux plants. Au stade deux ou trois feuilles, en avril, repiquez les jeunes plants. Dans le même temps, enrichissez avec un amendement l’emplacement qui accueillera les tomates. En avril, vous pouvez démarrer les plantations si les risques de gelées ne sont plus à craindre en régions douces ou sous abri. Sinon, patientez jusqu’en mai. Espacez les plants de 50 cm et les rangs de 70 cm. N’oubliez pas de placer un tuteur au pied de chaque plant. Enfin, paillez afin de maintenir l’humidité du sol et éviter les invasions de mauvaises herbes. Enterrez la base des tiges pour renforcer l’enracinement. Tuteurez avant de reboucher. Attachez les tiges, taillez les gourmands, puis arrosez et paillez le sol. Conseil de pro : placez deux poignées d’ortie broyées au fond du trou, au moment de la plantation, pour activer la croissance et pour protéger les tomates contre les maladies. Plantation : en mai. Distancez chaque pied de 60 cm. Mettez en place des tuteurs pour soutenir les pieds de tomates. Faites un trou, ajoutez une poignée de feuilles d'ortie ou un peu de compost et mettez en place le pied que vous aurez prélevé du semis. Plantez-le au pied du tuteur. Arrosez bien. Attachez la tige principale au tuteur pour ne pas qu'elle casse. Récolte : de juillet à septembre (en fonction de la plantation). Gros fruits rouge pourpre foncé à maturité, ronds et lisses. La chair est foncée, n'est pas du tout acide et comporte peu de pépins. Taille : tout au long de la croissance du pied. Pincez avec votre ongle la tige principale après avoir gardé autant de fleurs que vous le souhaitez. Retirez les gourmands (petites excroissances qui poussent entre chaque départ de branche et la tige principale). En fin d'été, retirez les feuilles afin de favoriser le mûrissement des fruits. Astuce : - plantez des oeillets d'Inde à côté des tomates (odeur désagréable qui repousse les pucerons et les aleurodes). - plantez de l'ail à 60 cm d'un pied de tomate : la tomate sera ni attaquée par la rouille, ni par les araignées rouge et l'ail ne sera pas attaqué par la teigne du poireau. - plantez du basilic à côté des tomates car il renforce la saveur des tomates et évite le mildiou. Maladies Feuilles qui s'enroulent sur elles-mêmes - il s'agit d'un manque d'eau. Feuilles mangées et présence de bave - il s'agit d'une attaque de limaces. Zones brunes d'environ 20 cm sur la tige - il s'agit du mildiou.



    La verveine
    La verveine

    La verveine citronnelle, ou verveine odorante, est connue sous de nombreux noms : Lippia citrodora, Lippia triphylla, Verbena citriodora, Aloysia triphylla ou encoe Aloysia citrodora. Elle a sa place aussi bien au potager qu'au jardin d'ornement, car elle forme un petit buisson au feuillage léger et fin (caduc ou semi-persistant selon le climat), lancéolé, de couleur vert clair. Cette plante ligneuse peut atteindre 2 à 3 mètres de hauteur et 2 mètres d'envergure sous un climat propice, mais en France, et notamment au nord de la Loire, elle garde des proportions plus modestes. De ses feuilles émane un intense parfum frais et citronné, réputé pour éloigner les moustiques, et qui persiste durant près de 2 ans après séchage. On utilise les feuilles de verveine odorante, fraîches ou séchées, en cuisine, en tisanes, et pour la préparation de liqueurs.Natif d'Amérique du Sud (Pérou, Chili), ce petit arbuste aromatique apprécie les climats doux et ne supporte que de faibles gelées ponctuelles. La verveine citronnelle peut ainsi tolérer une température de -5°C durant quelques heures : on peut la cultiver en pleine terre dans les régions où les hivers ne sont pas froids (Sud-Est de la France, côte Atlantique), à condition de prévoir un bon paillage du pied. Ailleurs, il est préférable de la cultiver en pot, et de la rentrer dans une pièce fraîche avant les premières gelées.

    Plantation et multiplication

    La plantation et le rempotage sont à effectuer au printemps. La verveine citronnelle se multiplie par semis sous châssis (printemps), par division de la touffe (printemps), ou encore par bouturage de tige semi-lignifiée (août-septembre). A noter que sous nos climats, la verveine citronnelle ne donne pas de graines.

    Sol

    Neutre, léger, bien drainé.
    Exposition

    Soleil ou mi-ombre (avec au minimum 5 heures d'ensoleillement par jour). C'est le soleil qui active la synthèse de substances aromatiques.
    Floraison, récolte des feuilles

    La verveine citronnelle fleurit en été, voire en début d'automne : elle donne de petites fleurs blanches ou mauve clair. La récolte des feuilles en vue du séchage s'effectue après la floraison.
    Entretien

    Les sujets en pot doivent être rempotés tous les deux ans. En été, arrosez régulièrement, car un manque d'eau entraîne une chute des feuilles. La taille consiste en un rabattage (taillez assez court) des tiges en février, pour étoffer la touffe et éviter un dégarnissement de la base. Vous pouvez aussi supprimer le haut des tiges en été, pour empêcher le développement des fleurs, qui se fait au détriment du feuillage. Parmi les parasites et maladies qui peuvent atteindre la verveine citronnelle, citons les aleurodes, les pucerons et les araignées rouges.

    Confusions fréquentes

    Le terme "citronnelle" est employé couramment pour désigner des plantes différentes de la verveine citronnelle :

        La citronnelle (Cymbopogon citratus), aussi appelée verveine des Indes ou Lemongrass, graminée originaire d'Asie tropicale très utilisée dans la cuisine asiatique ;
        La mélisse (Melissa officinalis), autre plante aromatique de nos jardins, que l'on appelle aussi mélisse citronnelle.

    Il existe également d'autres verveines, notamment Verbena officinalis, ou verveine officinale, aux feuilles amères et sans parfum, ainsi que de nombreuses verveines ornementales, cultivées pour leurs fleurs.
    Sur l'origine du mot "verveine", l'Encyclopédie de Lamarck note : "La verveine a joui autrefois d'une grande célébrité : les magiciens s'en étaient emparés et la faisaient entrer dans tous leurs enchantements, surtout ceux destinés à rallumer les feux d'un amour prêt à s'éteindre, d'où probablement est venu ce mot composé de deux mots latins, Veneris vena (veine de Vénus, source de l'amour)".
    On ne doit pas non plus confondre la Verveine odorante avec la Verveine en arbre ou boldo (Peumus boldus, Monimiaceae), autre arbuste aromatique, originaire du Chili, dont les feuilles et les écorces séchées sont utilisées dans le traitement des troubles hépatiques, de certaines infections urinaires ou pour leurs activités vermifuges.

    De même, il faut bien séparer la Verveine odorante de la Verveine de Provence (Dracocephalum moldavica), qui provient des Balkans et dont l'huile essentielle est riche en acétate de géranial.


    La rotation de culture de la verveine : quand et pourquoi ?

    La verveine est une plante cultivée comme vivace en régions chaudes. Elle peut rester en place plusieurs années, formant un buisson pouvant atteindre 1,5 mètre de hauteur. Ainsi cultivée, elle n'est pas concernée par la rotation.

    Compter quatre ans avant de la remettre en place dans les zones moins privilégiées. Cultivée en annuelle, elle est sensible aux maladies cryptogamiques et aux cicadelles, qui amènent avec elles leur cortège de virus et bactéries.
    Après quelle plante planter ou semer la verveine ?

    La verveine trouvera sa place après une culture de légumes graines comme les pois, les fèves ou les haricots qui reconstituent les ressources en azote du sol.
    Que semer ou planter après la verveine ?

    Semer des légumes feuilles qui puisent peu de nutriments dans le sol comme les épinards ou les salades. Ne pas planter de tomates, poivrons, vignes ou tabacs en cas de virus dû aux cicadelles pendant les 4 années suivantes car ces plantes y sont aussi très sensibles.


    La verveine citronnelle est un arbrisseau du climat méditerranéen. Elle supporte des températures jusqu'à -4° sans dégat en repos végétatif. Au delà, les parties aériennes commencent à souffrir, et au-delà de -12° avec un sol gelé, les racines risquent de na pas supporter. La verveine citronnelle se cultive très bien en pot de diamètre 30cm à l'extérieur durant l'été, et dans un local hors-gel pendant l'hiver. A l'ouest d'une diagonale allant de Rouen à Nice, vous pouvez prendre le risque de la planter en pleine terre dans un sol frais et drainant. L'expérience montre qu'on peut envisager un espace de 5 à 6 ans entre deux hivers rigoureux pouvant entrainer la perte de la verveine citronnelle. N'hésitez pas à tailler très court votre plante, elle en sera encore plus belle et ramifiée. Faites sécher les feuilles et conservez les dans un endroit sec. Vous aurez votre réserve de tisane pour tout l'hiver. Une recette de boisson rafraichissante qui ravira toute la famille : mettre une vingtaine de feuilles de verveine citronnelle dans une casserole, versez 1 litre d'eau bouillante dessus, laissez infuser. Rajoutez deux cuillères à soupe de sucre, faites fondre. Laissez refroidir et servir frais.



    TOPINAMBOUR
    TOPINAMBOUR.

     — (Helianthus tuberosa). — Famille des Composées. Noms provençaux : Patanoun, giganto. Vivace. Originaire du Brésil.

    On plante les tubercules entiers pour éviter la pourriture, à 60 cent. d'intervalle et 10 cent. de profondeur (15 à 20 k. par 100 mètres carrés), depuis février jusqu'en mai. (Même culture que la pomme de terre). Cette plante produit des tiges de 2 mètres 50 cent. de hauteur, terminées par des fleurs jaunes ayant l'apparence de celles du tournesol. Racine tuberculeuse traçante, envahissante, d'une couleur rosé violacée. On récolte à partir de novembre, après avoir coupé les tiges et au fur et à mesure des besoins.

    Le topinambour, cultivé surtout pour ses tubercules, réussit sans soins dans tous les terrains et résiste assez bien au froid. Ses racines étant très envahissantes, on aura soin de la cultiver en dehors des terres réservées aux autres cultures. On mange les tubercules cuits. Ce légume a la chair tendre et se rapproche du goût de l'artichaut.

    Le topinambour (helianthus tuberosus) est un plante très rustique appartenant à la famille des tournesols. Elle produit des tubercules noueux, de grosseur comparable aux pommes de terre.

    Facile à cultiver, on le plante souvent en bout de potager, car il est très vigoureux et pourrait faire ombrage aux autres cultures légumières. En automne, il produit en abondance des fleurs jaunes très décoratives, et comme il atteint 2 à 3 m de hauteur, il pourra constituer un brise-vent des plus efficaces.

    Quand le planter ?

    La période de plantation s'étale de la fin de l'hiver au milieu du printemps, soit mi-février à mi-avril. Vous pouvez vous procurer des tubercules dans les catalogues de semence, mais vous pouvez également utiliser ceux que vous achetez pour la consommation dans un magasin bio! L'intérêt : vous goûtez avant plantation...

    Emplacement au jardin

    Le topinambour est très résistant... limite envahissant! Veillez donc bien à le planter à l'écart.

    Il préfère les situations ensoleillées, mais tolère la mi-ombre.

    Le sol est indifférent, même s'il apprécie les terres bien drainées. Si vous le pouvez, préparez une plate-bande à l'automne en enfouissant généreusement un bon compost.

    Emplacement au jardin

    Le topinambour est très résistant... limite envahissant! Veillez donc bien à le planter à l'écart.

    Il préfère les situations ensoleillées, mais tolère la mi-ombre.

    Le sol est indifférent, même s'il apprécie les terres bien drainées. Si vous le pouvez, préparez une plate-bande à l'automne en enfouissant généreusement un bon compost.Une fois planté, le topinambour ne nécessite aucun soin! Vous pouvez éventuellement butter légèrement la base des tiges lorsque les plants atteignent 30 cm de haut. Et si besoin, tendez un fil de fer costaud entre 2 piquets pour soutenir ces géants, s'ils paraissent devoir tomber. Arrosez un peu si le sol est très sec.Profitez de la floraison puis, à partir d'octobre, quand la croissance ralentit et que le feuillage sèche, arrachez les tubercules selon vos besoins en les soulevant avec une fourche bêche.

    Ne faites pas l'erreur de tout vouloir récolter d'un coup : le topinambour se flétrit très vite à l'air. Le mieux est donc de le garder au potager : il peut passer l'hiver en terre sans problème.

    Si vous envisagez d'en cultiver à nouveau l'année suivante, gardez quelques tubercules dans le sol : vous les replanterez à la fin de l'hiver.



    LENTILLE
    LENTILLE. — (Ervum Lens). — Famille des Légumineuses. Nom provençal : Lentiho. Indigène et annuelle.


    Originaire du Moyen-Orient, la lentille est un des plus anciens légumes cultivée par l’homme probablement il y a près de 10 000 ans. Elle a été cultivée dans la Haute Antiquité et certaines découvertes illustrent sa présence dans de nombreux sites préhistoriques tels qu’en Syrie.
    Le long du Nil, en Égypte ancienne, des terres irriguées accueillaient des plants de lentilles et de pois chiches. C’était pour les habitants une alimentation courante grâce à sa richesse en protéines (25%) et sa consistance.
    Les écrits de Pline révèlent l’existence d’une recette à base de lentilles pilés qui date du IVème siècle avant J.-C.
    À Rome, ce légume faisait partie des mets des pauvres et des paysans. C’est à la fin du Moyen-Âge, qu’elle fut renommée et davantage consommée.
    Elle est apparue en Europe par les Phéniciens, Carthaginois et Romains.
    Quant à la France,« La lentille verte du Puy » bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée. Obtenant par la suite un label rouge, c’est le premier légume AOC.
    En 1960, le coût de la main d’œuvre augmente. La culture de lentilles se fait donc rare et il ne restera plus que trois producteurs en 1886. Quatre ans après, un seul producteur restera maître de l’évolution de ce légume.

    Durée germinative, 3 ans.

    La lentille préfère un climat tempéré, plutôt frais, ainsi qu'un sol léger et perméable.

    On sème au printemps, de février en mars et jusqu'en avril, en lignes espacées de 40 cent. d'intervalle, à 3 cent. de profondeur, et on bine une fois, après la levée. On prépare et on approprie autant que possible le terrain en automne. Dans le Midi, il est avantageux de semer en automne, d'octobre en novembre.

    Dans les grandes cultures, on sème en moyenne 80 à 100 kg de graines à l'hectare.

    Cette plante est peu épuisante ; enfouie en vert dans la terre, elle constitue un des meilleurs engrais végétaux.

    La récolte de la graine se fait en juillet-août lorsque l'on a semé au printemps; en mai, si l'on a semé en automne, mais avant que les graines ne soient sèches.

    Elles achèvent de mûrir sur un plancher ou un sol propre et l'on bat ensuite.

    Un hectare peut produire 900 kg de grains et 2.000 kg de paille.

    On cultive aussi la lentille pour son fourrage que l'on donne à manger aux bestiaux et qu'ils consomment vert ou sec, mais mélangé avec d'autres fourrages ; car seul, il serait trop échauffant.

    Culture

    Dès le printemps, préparez votre sol. Pour cela, sarclez-le et vérifiez qu’il soit léger et sensiblement calcaire. La culture des lentilles n’a pas besoin d’engrais pour se développer.

    Commencez par établir des lignées distantes de 40 centimètres puis, des trous profonds de 3 centimètres.
    Installez alors les semis, rebouchez d’un centimètre de terre, tassez délicatement puis, arrosez généreusement.

    Astuce malin : Ne semez pas des lentilles deux années consécutives sur le même terrain.

    Entretien et récolte

    Le plant de lentilles ne nécessite ni fumier ni engrais ; il est donc très facile d’entretien.

    Apportez-lui du soleil, suffisamment d’humidité et un désherbage régulier.
    Lorsque les plantes sont assez hautes, butez-les et installez 2 ou 3 fils sur chaque rangs afin d’éviter qu’elles ne s’allongent au sol.

    La récolte s’effectue juste avant la maturité des grains, lorsque les lentilles ont des veinures bleues.
    Retirez alors les pieds et séchez-les sur place. Puis, 24 heures plus tard, pendez-les dans un lieu aéré. Au fur et à mesure de vos besoins, cueillez les graines en les battants.
    À noter que les lentilles se conservent mieux dans leur cosse.

    Saviez-vous qu’enfouie en vert dans le sol, cette plante constitue un des meilleurs engrais végétaux.

    Maladies et nuisibles

    Pour lutter contre les parasites et les champignons dits « anthracnoses », utilisez dès le début de la floraison des fongicides comme le chlorothalonil, le boscalid ou encore l’azoxystrobine. À noter que leur efficacité n’est remarquée qu’à type de prévention.

    D’autres maladies de moindre importance peuvent rentrer en compte. C’est le cas du pourridié et de la moisissure grise. Cette dernière se combat avec un traitement à base de boscalid.

    Quant aux ravageurs, soyez vigilant à la survenue des criquets qui s’attaquent aux boutons floraux et aux gousses en croissance.
    Un désherbage régulier est alors préconisé en traitement de prévention car les larves se nichent dans les herbes hautes et ainsi, vous diminuerez sensiblement le nombre de survivants.
    Les criquets apprécient particulièrement les sols non travaillés alors vous savez ce qu’il vous reste à faire…

    Les vers-gris se nourrissent aussi de mauvaises herbes. Optez pour la deltaméthrine.
    Le chlorpyrifos est utilisé spécifiquement contre les vers-gris à dos rouge et la perméthrine, contre les vers-gris orthogonaux.

    Astuce malin : Une rotation régulière des cultures en céréales réduit les risques de maladies.



    Salsifis


    Salsifis

    Le salsifis ! Voilà une plante potagère que l'on ne cultive plus de nos jours ! Il faut dire que le souvenir que l'on garde généralement de lui est celui d'un légume fade qui remplissait régulièrement les marmites des cantines scolaires ! Pourtant, bien qu'aujourd'hui on ne le produise plus que pour le mettre en conserve, ses qualités gustatives mal connues méritent qu'il reprenne sa place dans le potager. Salsifis ou scorsonère ? Ces deux légumes sont à la fois très proches et différents et font parfois l'objet de confusions.
    Le salsifis, Tragopogon porrifolius, est un légume racine jaune bisannuel à la chair fondante et à la douce saveur sucrée qui rappelle celle du cœur d'artichaut. Le scorsonère (ou salsifis noir), Scorzonera hispanica, cache quant à lui, sa chair blanche sous une peau noire. De saveur similaire, il a supplanté le salsifis, moins productif, plus fibreux, plus délicat à cultiver et à cuisiner.
    Malgré tout, il serait dommage de se priver de ses qualités gustatives et de ses propriétés digestives et nutritives pendant l'hiver, période durant laquelle diversifier les menus devient un vrai casse-tête.
    Semis

    « Blanc amélioré », « Mammouth à grosse racine » et « Blanc géant de Russie » sont les trois variétés de salsifis que vous rencontrerez. La culture du légume étant plutôt longue, il est conseillé de la débuter assez tôt pour pouvoir récolter des racines dignes de ce nom. Afin de démarrer les récoltes en novembre, les graines se sèment donc en place dès le mois de mars jusqu'à la fin du mois d'avril. Semez clair dans un sol riche et ameubli en profondeur. Les rangs doivent être distants de 25 cm et les sillons profonds de 2 cm. Une fois les graines recouvertes de terre bien émiettée, plombez avec soin et installez un paillis léger ; vous protégez ainsi vos semis des fortes gelées. Lorsque trois ou quatre feuilles sont sorties, éclaircissez les plants tout les 10-15 cm.Le salsifis se plait dans un sol riche en fumure mûre, mais également bien aéré. Attention donc de ne pas tasser le sol, surtout lorsque celui-ci est humide : des sarclages et des binages réguliers sont conseillés. Des arrosages peuvent être nécessaires pour maintenir la fraicheur du sol. Le paillage est ici tout indiqué ! Enfin, si des tiges florales apparaissent, supprimez-les pour qu'elles n'épuisent pas la racine.Les salsifis se récoltent de novembre jusqu'à mars, en fonction des besoins. Procédez avec une bêche, en n'oubliant pas que la racine peut être assez longue. Attention de ne pas en laisser la moitié en terre. Une fois récoltés, ils peuvent se conserver quelques jours dans un endroit frais, ou bien être mis en jauge.




    Consoude
    Consoude

    La grande consoude est une plante sauvage qui mérite une petite place dans nos jardins. Cultivée comme plante potagère, comme engrais végétal ou en tant que plante médicinale, elle présente de nombreux atouts et demande un entretien minime.La grande consoude (ou consoude officinale, ou encore consoude commune), Symphytum officinalis, est une plante herbacée vivace de la famille des Borraginacées, à laquelle appartient également la bourrache. Ses grandes feuilles lancéolées, épaisses et velues, lui ont valu le surnom d'oreilles d'âne ou encore de langue de vache. La grande consoude peut atteindre 80 cm de hauteur et forme de vigoureuses touffes. Très robuste, elle développe de profondes racines capables de descendre jusqu'à 1,80 m sous la surface du sol.Ses fleurs en clochettes, dont la couleur varie du blanc au mauve, s'épanouissent durant l'été.La culture de la consoude est facile : cette plante robuste nécessite peu de soins. Le semis de graines se réalise du printemps à l'été ; prévoyez 50 à 70 cm de distance entre deux pieds, car la plante s'étoffe d'année en année. Un sol profond, riche et humide lui sera particulièrement favorable. Arrosez en cas de forte chaleur, et seulement durant les deux premières années (ensuite, les racines plongeantes sont capables d'aller chercher l'eau en profondeur). Pour un usage culinaire, récoltez les feuilles de préférence au printemps : plus tard dans la saison, elles risquent d'être amères.

    Cuisiner la consoude

    Les jeunes feuilles les plus tendres peuvent être dégustées en salade, seules ou mélangées à un mesclun de jeunes pousses. Un peu plus âgées, elles se cuisinent comme les épinards, s'ajoutent aux soupes, aux quiches, aux crêpes ou aux farces. Les tiges et les côtes des grosses feuilles peuvent aussi être cuites et consommées comme les cardons ou les côtes de blettes. Essayez aussi les feuilles en version panée ou frite (une fois enrobées de pâte à beignet) : elles ressemblent alors étrangement à des filets de sole, tant à l'oeil qu'au palais.

    Intérêts gastronomiques et nutritionnels

    La consoude est une plante parfois classée parmi les légumes oubliés. Feuilles et racines sont comestibles ; et si l'intérêt gustatif des racines ne fait pas toujours l'unanimité, les feuilles, en revanche, sont connues pour leur saveur qui rappelle celle du poisson. Les feuilles de consoude sont en outre riches en protéines, en vitamine B12 (qui fait souvent défaut aux végétariens), en silice et en potassium. Signalons cependant que la consoude (et surtout ses racines) renferme des alcaloïdes, les pyrrolizidines, qui sont toxiques pour le foie en cas de consommation quotidienne et prolongée.



    Potimarron
    Potimarron

    Le potimarron est une variété de potiron qui gagne à être connue. Son goût sucré proche de celui de la châtaigne se prête à de nombreuses recettes gourmandes et originales, et il est riche en pro-vitamine A, avec un apport calorique réduit. Voilà de bonnes raisons de découvrir ce légume d'automne !Le potimarron est un légume appartenant à la famille des cucurbitacées. Potimarron, courge et potiron font partie de la même espèce, Cucurbita maxima, dont le potimarron est une variété. C'est un légume d'automne et d'hiver : on le récolte entre septembre et novembre, et on le trouve sur les étals jusqu'en mars.Le potimarron fait généralement l'unanimité, grâce à sa saveur douce et sucrée, sa texture finement farineuse et plus ferme que celle du potiron, et surtout, son goût de châtaigne si caractéristique. Selon les variétés, son poids varie entre 1 et 4 kg, et sa peau fine, le plus souvent de couleur rouge brique (parfois être grise, verte ou bronze), cache une chair jaune orangé. On le reconnaît facilement à sa forme en toupie.
    Origine et histoire.

    CULTURE :
    Le potimarron aime bien la chaleur, un climat tempéré ou chaud conviendra parfaitement à sa culture. Pour la mise en place d'un plant ou le semis, il faut impérativement atendre que les gelées ne soient plus à craindre. Sa croissance étant très rapide, rien ne sert de prendre des risques (un coup de froid ralentira terriblement son développement). Le potimarron nécessite le plein soleil et dans ces conditions, peut être cultivé presque partout en France. Le potimarron aime les sols frais et riches en humus. Le fumier peut accompagner sans restriction la terre de culture. Le sol ne doit jamais être sec mais néanmoins bien drainé.
    On a toujours tendance à vouloir prendre de l'avance et préparer des godets. Si on choisit cette méthode, le semis en godets doit se faire trois semaines maximum avant le repiquage. Elevé trop longtemps dans un petit pot, le potiron développera des racines trop fibreuses et denses, ce qui rendra la reprise en pleine terre beucoup plus difficile. On peut placer 2-3 graines par godet et garder la plus la plante la plus vigoureuse. Une température de 15-20°C est idéal pour la levée. Celle-ci prendra environ une semaine.Un maximum de lumière est alors indispensable. Il faut éviter de placer en pleine terre des plants sans les habituer progressivement au nuit fraiche du printemps. Il est donc intéressant de les endurcir en les sortant graduellement. Le repiquage se fera de début à fin mai en fonction des régions. Les plants de potiron seront espacés de 1,20 m en tout sens. Le semis en place s'effectue également en Mai, dans des trous (poquet) bien préparés. On place également quelques graines à chaque endroit pour en garder une seule.Lorsque la plante commence à être bien développé (vers fin juin), il est temps de pailler d'une manière importante. Cette méthode consiste à mettre sur la terre de culture des matériaux végétaux (paille, compost, tonte de pelouse, broillat de branchage...) de manière à freiner l'évaporation. La terre est alors toujours humide et les arosages peuvent être largement réduit de moitiée. Le potimarron étant très exigeant en eau. Le fruit en lui même, posé sur ce paillage est également est protégé contre une éventuelle pourriture. On peut également placer les potimarrons sur des pierres plates style ardoise.
    La culture est simple, le potimarron étant peut sensible aux maladies et aux ravageurs. Il sera simplement exposé à l'oïdium qui répend des taches blanches poudreuses sur les feuilles. Il faut alors éliminer les feuilles touchées et traiter à l'aide d'un fongicide bio à base de soufre micronisé ou de soufre liquide naturel.



    Pourpier
    Pourpier : semez la salade qui croque.

    Cette petite plante rampante se sème en terrain sec et supporte le plein soleil. Ses feuilles charnues et croquantes sont savoureuses... A découvrir. Le pourpier (portulaca oleracea) est une plante herbacée annuelle connue depuis fort longtemps. On suppose qu'elle est originaire d'Inde; elle était en tout cas déjà connue des Egyptiens il y a 4000 ans de ça. Parvenue bien plus tard en Europe, on apprécia ses propriétés médicinales jusqu'au XVIIIe siècle. Puis elle tomba en désuétude, avant de redevenir "tendance", comme d'autres légumes oubliés. Aujourd'hui, nombre de maraîchers l'incorporent dans leurs mescluns.Le pourpier sauvage forme des tiges rougeâtres et rampantes, alors que celles du cultivar (pourpier doré) sont dressées (20 cm environ) et verdâtres. Ces tiges portent dans les 2 cas des feuilles croquantes, charnues et acidulées qui font merveille en salade. Riches en antioxydants, Omega 3, en potassium et en vitamines (B9, C), elles présentent un réel intérêt pour la santé.Les fleurs, jaunes et de petite taille, sont sans intérêt : à ne pas confondre avec celles du pourpier à grandes fleurs (portulaca grandiflora), utilisé comme plante d'ornement.

    Semis

    Le pourpier a besoin de chaleur pour se développer. Il craint les gelées tardives, apprécie le soleil et un sol léger, bien drainé.

    La germination a lieu au printemps. Le semis s'effectue d'avril à juillet, directement en place, dans un sol réchauffé ou sous abri. Nettoyez bien la terre avant de semer et semez clair.
    Recouvrez très légèrement la terre et gardez le sol frais jusqu'à l'apparition des jeunes plantules. Eclaircissez alors votre semis, en ne conservant qu'un pied tous les 20 cm.

    Etalez vos semis (c'est à dire : effectuez-en plusieurs durant la saison) pour vous assurer en permanence une production de jeunes feuilles tendres

    Culture - Entretien

    Aucun arrosage n'est requis !

    Si nécessaire, désherbez manuellement, car bêcher s'avère impossible tant les tiges sont cassantes.

    Pincez les tiges lorsqu'elles atteignent 10 cm environ, pour favoriser leur ramification et la production de nouvelles feuilles qui l'accompagne.

    En climat doux, le pourpier se ressème spontanément.
    Récolte

    Compter 2 à 3 mois après semis pour envisager la récolte. Ne ramassez pas les pousses trop matures : leurs graines sont dures et les tiges filandreuses.
    Utilisation en cuisine

    Consommez les feuilles crues en salade, ou cuites comme celles de l'épinard et de l'oseille. On peut également en faire un potage à la manière du cresson. Enfin, pour les amateurs, ses tiges coupées en morceaux peuvent être mises au vinaigre et utilisées comme des cornichons.



    Scorsonère
    Scorsonère

    Voilà un légume injustement oublié. On le trouve difficilement aujourd'hui, alors même que sa culture est facile et que sa saveur est jugée supérieure à celle des salsifis par ceux qui l'ont goûté.La scorsonère est une plante vivace bisannuelle de la famille des astéracées, absolument pas originaire d'Espagne, comme pourrait le faire croire son appellation latine. Son origine se situerait plutôt dans le Caucase. Elle est connue depuis fort longtemps : La Quintinie (jardinier du Roi Soleil) disait d'elle «  [...] c'est une de nos principales racines, admirable cuite, soit pour le plaisir du goût, soit pour la santé du corps ».On l'appelle parfois « salsifis noir », ce qui entretient la confusion, alors même que les 2 plantes n'ont aucun lien botanique.

    Propriétés nutritionnelles

    Les racines de scorsonère contiennent une part importante de glucides et de l'allantoïne, composé aux propriétés médicinales bien connues.

    Riche en vitamine E, elle contient également des vitamines B et C en moindre quantité.

    Parmi les minéraux, signalons une teneur élevée en potassium et des apports intéressants en fer et en calcium. Présence de manganèse (0,4 mg), de cuivre (0,30 mg) et de zinc (0,22 mg) en quantités non négligeables.

    La scorsonère est très riche en fibre, ce qui stimule le transit intestinal. Comme l'artichaut, elle contient de l'inuline, un ersatz de l'amidon qui lui permet d'être consommé par les diabétiques.

    Avec 315 kJ apportés par 100 g de racine cuite, il s'agit d'un légume moyennement calorique.

    Semis, culture et récolte
    Semis

    Les semis se font en pleine terre, de préférence en sol meuble, profond et bien fumé.
    Ils peuvent intervenir de mars à mai (culture en annuelle) ou en août-septembre (culture en bisannuelle). On constate dans ce 2e cas une qualité des racines et un rendement supérieurs, au prix d'une parcelle immobilisée plus longtemps.
    Semez dans des sillons de 2 cm de profondeur, en rangs espacés de 25 cm. Le sol doit rester frais (paillage conseillé). Eclaircissage lorsque les plants portent 3 feuilles pour n'en garder qu'un tous les 10 cm environ.

    Culture

    Arrosage généreux. Si un pied produit une tige florale, on la coupe afin de fortifier la racine. La scorsonère peut rester jusqu'a 3 ans en terre.
    Récolte

    La récolte des scorsonères se fait d'octobre à mars, au fur et à mesure des besoins. L'arrachage est délicat : si votre sol est un peu lourd, le mieux est de creuser une tranchée latérale et de faire basculer les plantes. Paillez généreusement avec des feuilles mortes pour faciliter vos arrachages d'hiver.




    Chayote ou christophine
    Chayote ou christophine

    Tout dépend de l'endroit où l'on "cause" ! Cette plante (sechium edule) connait en effet de très nombreuses appellations .Il s'agit d'une vivace à souche tubéreuse, de la famille des cucurbitacées. On la cultive dans les pays chauds comme plante potagère.Cette plante vigoureuse émet de longues tiges munies de vrilles, qui s'accrochent à tous les supports et peuvent couvrir plusieurs m² en une saison !Son fruit, dont le nom se confond avec celui de la plante, se consomme comme légume. Il demeure vert à maturité, avec l'allure d'une grosse poire légèrement aplatie.

    Conseils de culture
    Sol

    La chayote préfère les sols frais, profonds, bien ameublis et plutôt riches.
    Climat, exposition

    Donnez-lui le plein soleil, pour assurer son développement.

    Tuteurage

    Si vous aimez les plantes coureuses, vous pouvez laisser la chayote s'étaler à la manière des citrouilles ou des courgettes.Si vous préférez le port vertical, moins encombrant, optez pour un bon tuteur (1m au moins), un trépied ou mieux : un treillis en bois (panneaux vendus en jardinerie) ou encore un treillage en fer à béton !

    Multiplication

    Conservez un fruit dans un local frais et aéré durant l'hiver. Faites-le démarrer dans un pot au mois d'avril, comme vous l'avez fait avec le premier plant acheté dans le commerce.

    Récolte

    Les fruits apparaissent courant août. Laissez-les grossir, et récoltez-les lorsqu'on annonce les premières gelées.  Leur conservation est bonne, dans des conditions identiques à celles de la plupart des légumes (endroit frais, à l'abri de la lumière)

    Utilisation en cuisine

    La chayote offre une chair ferme et un goût assez fin, voisin de celui de la courgette. On peut la consommer crue (râpée) ou bouillie, en purée ou en gratin.



    Panais

    Panais

    Légume racine de la famille de la carotte, le panais est un légume oublié à l'agréable saveur sucrée riche en folates et en vitamine C, qui apporte fibres et antioxydants.Facile à cultiver et à cuisiner.Déjà connu des Grecs et des Romains, son nom latin « pasticana » désignait également la carotte, d'où la confusion entretenue entre ces 2 légumes. Au IIe siècle après J.C., Galien donne à la carotte le nom de daucus pastinaca.Aliment de base au Moyen-Age, le panais fut éclipsé à son arrivée par la pomme de terre. En revanche, sa consommation ne s'est pas démentie en Angleterre et dans les pays du Nord-Est de l'Europe. Il revient aujourd'hui sur le devant de la scène en raison du regain d'intérêt pour les légumes anciens, mais également pour ses qualités réelles d'aliment-santé.

    Propriétés nutritionnelles

    Avec 3,4 g pour 100 g de légume cru, le panais est une bonne source de fibres.Le panais est également riche en minéraux (manganèse, phosphore, magnésium, potassium...). Pour en profiter au maximum, le mieux est de le consommer cru (par exemple râpé en salade).Il est riche en vitamine B9 (folate), laquelle participe à la fabrication des cellules du corps et des globules rouges. Belle teneur également en vitamine C et en vitamine E, antioxydant majeur.S'il peut remplacer la carotte dans beaucoup de recettes, attention à sa teneur en glucides, que les personnes diabétiques ou hypoglycémiques doivent considérer.

    Culture du panais     PDF     Imprimer     Envoyer

    La culture du panais doit se faire dans un sol bien drainé, meuble et profond.

    Période de la culture : de février à juin.
    Préparation du sol

    Choisir un emplacement ensoleillé.

    Durant l'automne, incorporer du fumier bien décomposé ou du compost.

    Ameublir le sol, soustraire les cailloux et mauvaises herbes, ajouter du sable.

    Tracer des sillons, à l'aide d'un cordeau (2 bâtons et 1 cordelette) d'1 à 2 centimètres de profondeur, espacés de 40cm.
    La culture du panais par semis en pleine terre

    Tremper les graines quelques heures avant les semis.

    De février à juin, placer les graines en ligne, dans les sillons préalablement préparés, à 1cm de profondeur.

    Recouvrir de terre, tasser, arroser en pluie.

    La germination est de 12 à 20 jours après les semis. Un voile d'hivernage peut être utilisé afin d'accélérer la germination.

    Lorsque les plants ont 3-4 feuilles ou bien qu'ils font 10cm, il faut éclaircir en laissant un pied tous les 15cm.
    La culture du panais par semis en pot

    Tremper les graines quelques heures avant les semis.

    De février à juin, placer les graines par poquet de 2-3 graines, dans les pots, à 1cm de profondeur.

    Recouvrir de terre, tasser, arroser.

    La germination est de 12 à 20 jours après les semis.
    Le repiquage des plants de panais

    Lorsque les plants ont 3-4 feuilles ou bien qu'ils font 10cm, choisir les pieds les plus vigoureux et les mettre en terre, dans les sillons préalablement tracés, tous les 15cm.
    Entretien de la culture du panais

    Les racines de panais peuvent passer l'hiver en terre, les gelées stimulent leur goût sucré et leur saveur.

    Biner et arroser (pas sur les feuilles) régulièrement, s'assurer que la terre soit toujours humide.

    Pour les climats chauds, un paillage est conseillé afin de garder l'humidité du sol, pour tous les climats le paillage est préconisé pour limiter la poussée des mauvaises herbes.

    Le panais est sensible au mildiou, à l'oïdium et à la mouche de la carotte.

    Penser au compagnonnage afin de limiter les attaques de nuisibles.
    Récolte du panais

    La récolte du panais s’effectue 4 mois après les semis à partir du mois de septembre.

    Ne pas trop attendre pour la récolte car le panais devient fibreux.

    A une vingtaine de centimètres des pieds, planter la fourche bêche (afin de soustraire de la terre vos panais sans prendre le risque de les endommager), faire levier pour sortir la motte de terre.

    Tirer délicatement sur les tiges restantes pour finir l'arrachage.
    La conservation du panais

    Le panais se conserve jusqu'à 4 semaines au réfrigérateur dans un récipient fermé mais non hermétique.

    Il se préserve également dans une caisse remplie de sable, dans un local frais et aéré.

    Il est possible de la congeler, pour cela, le faire blanchir 5min entier ou 3min en rondelles avant la congélation, les mettre dans un sac ou récipient hermétique.



    le rutabaga
    Croisement entre le navet et le chou-frisé, le rutabaga est un légume-racine(comme le navet) assez méconnu d’un grand nombre de personne. Même si cette tendance change actuellement, le rutabaga reste un aliment discret, même si très gouteux par son goût à la fois de navet et de chou.Encore souvent consommé dans les pays nordiques, le rutabaga (ou chou navet) garde chez nous une mauvaise réputation, en rapport avec son statut d'aliment de base durant la Seconde Guerre Mondiale. A l'instar du topinambour, ce légume oublié mérite pourtant d'être redécouvert.Aussi appelé chou-navet, chou de Siam, choux suédois, ou chou de Laponie, le rutabaga est un légume très peu calorique, et très bon pour la santé.Remplaçant avantageusement la pomme de terre dans de nombreux plats, le rutabaga fait partie de la famille des choux et des navets. Sa naissance provenant de l'hybridation des deux pour un résultat surprenant. Mi-figue mi-raisin. Il a en effet l'aspect d'un navet jaune-vert à la base bien enflée avec un léger goût de navet ET de chou.


    Culture et entretien

    Son semis est possible directement en terre à la fin du printemps, en sarclant le sol au préalable et en ajoutant un peu de compost. Comme pour la culture des navets, les rutabagas apprécient le soufre et en incorporer un peu à la terre avant semis est conseillé. L'apparition de l'oïdium et du mildiou sera ainsi évitée.Semer ensuite dans des petites tranchées d'un centimètre de profondeur maxi, espacées les unes des autres de 40 cm minimum et recouvrir les graines d'un peu de terre. Dans les régions tempérées, on peut également tenter un semis tardif d'automne, car le rutabaga supporte des gels de l'ordre de -10 °C.Si le rutabaga est planté en juin, il convient en août de débarrasser les racines de la terre qui l'entoure en ne conservant que les petites racines recouvertes. Ce procédé aide à lutter contre la larve de la mouche du chou (son principal ravageur) qui sera encore un peu plus ralentie si un lit de paille de lin a été déposé au pied des végétaux.Pour éviter au sol un déséquilibre minéral et la prolifération des maladies, il faut aussi penser à éloigner cette culture des crucifères, comme les brocolis, choux et radis, sans oublier les pommes de terre avec qui la cohabitation est difficile.On récolte les rutabagas vers le mois d'octobre, soit près d'une dizaine de semaines après les semis. Les racines doivent alors mesurer entre 6 et 10 centimètres de diamètre à leurs bases. Ils peuvent ensuite se conserver comme des carottes, enveloppés dans du sable et stockés au frais, à la cave... Pour ce qui est de la dégustation, toutes les idées sont permises : en purée ou en gratin, les rutabagas se marient parfaitement à la noix de muscade. Et en potée, à la place du navet, il fait un tabac.



    Le raifort
    Le raifort
    Le raifort est une grande plante herbacée de 40 à 80 cm appartenant à la famille des crucifères, originaire de l'Europe orientale, cultivée pour ses racines au goût piquant qu'on utilise surtout comme condiment. Elles contiennent le même composé (sinigroside) que les moutardes noires.



    Le raifort, Armoracia rusticana, est une plante condimentaire de la famille des Brassicacées (Crucifères). On en consomme la racine (sous forme râpée) : son goût très piquant et poivré lui a valu le nom de "moutarde des Allemands". L'Allemagne et les pays d'Europe de l'Est utilisent en effet beaucoup le raifort pour relever sauces, plats et marinades. La plante est une vigoureuse et rustique vivace, à racine pivotante, et forme une grosse touffe de longues feuilles vertes. La floraison, qui intervient entre juin et août, consiste en tiges dressées portant des panicules de petites fleurs blanches. L'ensemble peut atteindre un mètre de hauteur.


    Plantation et multiplication

    Plantez des tronçons de racine (environ 20 cm de long) en mars-avril. Installez-les verticalement ou en biais. Laissez 60 cm entre deux plants.


    Très courant en Europe de l'Est, en Allemagne et en Alsace, le raifort est utilisé en condiment pour relever des salades, des soupes, des viandes, de la saucisse, des poissons, notamment fumés... Une pratique attestée depuis le XVIème siècle, comme en témoigne l'ouvrage anglais de John Gerard, The Herball or Generall Historie of Plantes (1597). En Pologne et en en Russie on le mélange à de la betterave en purée pour faire du "raifort rouge". La région de Baiersdorf en Bavière est réputée pour sa tradition culturale du raifort, qui remonte au XVème siècle. Sa culture est contraignante, manuelle, avec des manipulations presque quotidiennes : selon le dicton, "Ein Acker mit Kren will seinen Herrn jeden Tag seh'n" (Un champ de raifort veut voir son propriétaire chaque jour). La récolte s'effectue à l'automne et les racines sont triées avant d'être lavées, pelées et râpées selon des procédés ancestraux.
    La Bavière est la première région productrice de raifort en Allemagne qui est largement devancée par l'état de l'Illinois aux Etats-Unis dont 60% de la production mondiale proviendrait. On en trouve encore en Autricche et en Alsace. A noter, le raifort se fête chaque année, fin septembre, à Mietesheim, près de Strasbourg.



    les crosnes
    Les crosnes

    Originaire d’Asie, le crosne (du nom d’une commune de l’Essone) est peu à peu tombé en désuétude dans les fourneaux. Pourtant, son aspect original et son goût plutôt fin méritent d’être redécouverts.

    Le crosne est une tubercule de couleur blanche que l’on retrouve chez les maraîchers de novembre jusqu’en mars.

    Le crosne a une forme de spirale qui le distingue des autres légumes. Cette originalité le rend un peu compliqué à cuisiner mais rien de bien insurmontable.D’un point de vue nutritionnel, le crosne est un légume fort peu calorique. Riche en sels minéraux et en protéines, le crosne est parfait pour donner de l’énergie en ces temps de frimas hivernaux grâce à sa bonne teneur en glucides.Comme nombre de légumes tombé en désuétude, le goût du crosne est fin et sucré. Il se rapproche beaucoup de celui de l’artichaut et du salsifis.

    Le crosne au potager

    De culture aisé, le crosne ne nécessite pas d’entretien fastidieux.

    Il faut planter le crosne au printemps dans une terre riche et peu grasse pour des premières récoltes dès le mois de novembre.

    Il faudra également pailler afin d’éviter les mauvaises herbes dans le périmètre de vos crosnes.

    Le crosne ne craint ensuite pas grand chose niveau maladies ou insectes. Les gelées ne le dérangeront pas des masses également.La récolte des crosnes commence après les premières gelées, lorsque leur feuillage disparaît sous l'effet du froid. Pour la récolte, armez-vous d’une fourche bêche, d’un bon pull et de beaucoup de patience… car le crosne peut, si la terre lui convient, former ses délicieux tubercules loin de sa souche. Ainsi, vous serez fréquemment obligé de retourner une bande de près d’un mètre de largeur pour récolter. Une fois la tâche finie, vient le nettoyage qui, si la terre est collante, peut être source de difficultés ! Mais il existe une solution simple : mettez vos crosnes, même très sales, dans une caisse en plastique à petites mailles ou dans un tamis de maçon, puis rincez fortement les tubercules à l’aide de la lance d’arrosage. Retournez les crosnes jusqu’à ce qu’ils soient propres. La récolte s’effectuant par temps froid, assurez-vous que l’eau n’est pas gelée avant de commencer l’arrachage.
     

    Dans le commerce, les crosnes sont jaunâtres : frottez-les avec du gros sel pour les nettoyer. Ceux du jardin sont blancs, ils se dispensent du passage au sel, car ils sont frais. Les crosnes se conservent mal : récoltez-les juste avant de les consommer.

    Le crosne du Japon se multiplie en replantant des rhizomes récoltés l’année précédente.
    On les plante en mars-avril, en ligne, en plaçant trois tubercules à 40 cm d'intervalle et à 10 cm de profondeur.

    Ce légume, peu exigeant, se plaît dans la plupart des sols et sous de nombreux climats. Il faut toutefois éviter les sols argileux. Préférez un sol léger, frais et riche et une exposition ensoleillée.

    L’entretien se limite à biner le sol et à arroser par temps sec.
    Cette plante peut rester en place au potager dans les régions où l’hiver n’est pas rigoureux.




    CHOU-RAVE
    CHOU-RAVE (sur terre). — Production en automne.

    On .sème en plein air de mai en août. Les semis de mai-juin sont préférables. On repique à 90 cent. de distance. Résiste aux gelées. On mange la partie renflée de la tige quand elle est à demi-formée.

    Variétés : Chou-rave blanc de Vienne. — Chou-rave violet. — Chou-rave boule de Siam.

    Le terme « chou-rave » apparaît dans la langue française en 1600. Il dérive du latin caulo-rapa, qui signifie « chou-navet ». Gongylodes signifie « genoux » (une allusion à la partie bulbeuse touchant le sol à la manière d'un genou).

    Variété de chou dont on consomme la tige renflée et charnue, verte ou mauve, qui forme une grosse boule. Cette plante est récoltée jeune, lorsque les feuilles sont encore petites; il ne doit pas avoir plus de cinq centimètres de diamètre. Il faut le manger quand il est tendre et jeune sinon il devient filandreux.
    Le chou-rave a une saveur douce.

    Il faut choisir un chou-rave qui soit lisse et exempt de taches. Si on veut éviter qu’il soit fibreux, bien veiller à ce qu’il ne dépasse pas 7 cm de diamètre. Les feuilles (s’il y en a) doivent être fermes et bien colorées.

    Semez directement en place.
    De mars à juin, semez quelques graines tous les mois afin d'étaler vos récoltes. Répartissez régulièrement les graines dans des sillons de 1cm de profondeur et espacés de 30 à 40cm Fermez les sillons au rateau, tassez et arossez en pluie fine.

    Eclaircissez :
    Environ 4 à 5 semaines plus tard, lorsque les choux-raves ont 3 ou 4 feuilles, éliminez les plants les plus faibles pour ne garder qu'un chou-rave tous les 25-30cm.

    Deux mois après le semis :
    Ramenez un peu de terre en butte autour de la base de la tige qui commence à grossir afin de maintenir le chou-rave.
    La récolte :
    Selon les variétés, la récolte a lieu 3 ou 4 mois après le semis. A partir de juin, arrachez les choux-rave au fur et à mesure de vos besoins lorsqu'ils ont 10cm de diamètre environ.



    CHICORÉE SAUVAGE
    CHICORÉE SAUVAGE OU AMÈRE. — (Chicorium Intybus)., Famille des Composées. Indigène. Vivace.

    Durée germinative, 5 ans.

    Culture. — La chicorée sauvage, appelée aussi Barbe de Capucin, chicorée à couper, se cultive facilement dans tous les terrains, mais elle préfère surtout une terre plutôt fraîche, légère et ombragée. On la sème en plein air, au printemps et en automne, à la volée, en bordure, ou en planche. Arrosements fréquents. Elle peut rester 2 ou 3 ans sans être arrachée, mais ne répéter le semis qu'après assolement de 4 ans. Ne pas employer de fumier pailleux.

    Par des semis successifs, on peut avoir des chicorées toute l'année, en pleine terre ou sur couche, suivant la saison.

    Les semis d'hiver se récoltent au printemps ; ceux d'automne en hiver.

    Les jeunes feuilles de la chicorée fournissent une salade appétissante et ont des propriétés dépuratives.

    La. chicorée améliorée des jardins, à feuilles rondes, se cultive de la même manière que la chicorée sauvage, mais elle est moins amère.

    On la sème d'avril en septembre, à la volée, en planches, bordures ou en rayons distants de 30 cent. dans une terre substantielle.

    On peut semer de l'automne au printemps ;

    Plante de 30 cm à 1 m.
    Les fleurs bleues sont toutes ligulées à grand capitule à l'aisselle des feuilles.
    Feuilles alternes ; celles de la base sont pétiolées et en rosette, les supérieures presque sessiles, très réduites.
    Tige rigide, anguleuse, faisant apparaître du lait à la cassure, très peu feuillée.
    Le fruit est un akène muni d'une aigrette.


    CULTURE
    La chicorée sauvage se multiplie très facilement de graines (akènes) semées clair au premier printemps, en lignes distantes de 30 à 35 cm, dans un sol meuble et fertile. Sarclez dès l'apparition des feuilles, puis tous les 15 jours ; éclaircissez à 15-20 cm. Récoltez les feuilles dès qu'elles ont atteint une certaine taille, pour la consommation immédiate, en juin pour la conservation. Arrachez les racines en septembre et portez-les au séchoir après les avoir nettoyées et tronçonnées. Vous pouvez semer la chicorée toutes les deux semaines jusqu'à l'automne avancé, afin d'en avoir toute l'année pour la table.
    Les manuels d'horticulture vous apprendront comment la blanchir en cave pour obtenir l'excellente barbe de capucin (appelée aussi "barbe du Père Eternel"), salade d'hiver la plus délicieuse, peu connue de nos jours, mais dont les vertus médicinales et alimentaires sont très atténuées. Les autres chicorées cultivées, si elles fournissent aussi de très bonnes salades, ne peuvent non plus remplacer l'espèce sauvage.

    USAGE AGRICOLE
    La chicorée sauvage est une excellente plante d'herbages, appréciée de tous les bestiaux. Donnée en petite quantité, elle favorise la digestion et augmente la quantité et la qualité du lait. On l'introduira dans les prairies artificielles à base de Graminées et de Lêgurnineuses, mais il est encore plus avantageux de la cultiver seule, en lignes espacées de 20 cm, car elle persiste plusieurs années et peut donner 4 à 5 coupes par été (la faucher toujours avant la montée à fleur). Après trois ans de production, il est préférable de retourner le sol où elle laisse, par ses racines, une importante quantité de matière organique. Elle doit toujours être donnée en vert aux animaux, mêlée à d'autres plantes fourragères. Consommée seule, elle diminue à la longue la quantité de lait, et le beurre prend un goût très désagréable.



    COURGE
    COURGE. — (Cucurbita). — Famille  des Cucurbitacées. Nom provençal : Coucourdo. Annuelle. Originaire de l'Inde*.

    Durée germinative, 5 ans.

    Culture sous châssis. — Pour avoir des produits précoces, on sème en pots de février en mars ; on remplit chaque pot de terreau, en y mettant 4 à 5 graines ; on les place ensuite sous châssis. Au fur et à mesure que le germe sort, on habitue les plantes au contact de l'air, en ouvrant les châssis dans la journée.

    On repique en plein air, en pleine terre, en avril à distance de 1 m. 50 cent., dans une terre profonde et douce, à une bonne exposition. On dispose la terre en cuvette autour de chaque pied pour retenir les arrosages.

    On bine 15 jours après. On arrose et on sarcle de temps en temps. L'engrais liquide fait augmenter le volume des fruits (20 gr. de nitrate de potasse ou de soude dans 8 litres d'eau, lorsque les fruits ont la grosseur d'un œuf).

    Culture en plein air. — On sème en avril-mai ; on repique en place. (Même culture que celle sous châssis). Production en été et en automne, on rentre pour l'hiver. Peu épuisante, mais une terre riche convient bien à la courge. On peut n'observer aucune rotation.

    Variétés : Courge rouge musquée de Provence. — Courge  potiron jaune. — Courge  rouge d'Etampes. — Courge  potiron vert.— Courge  rouge pleine de Naples. — Courge  Giraumon turban à chair jaune, etc. — De grandes cultures : Courge  grosse blanche.— Citrouille de Touraine.

    Chair : Blanche, très fibreuse, astringente et sucrée
    Utilisation : confitures et confiseries
    Très décoratives, elle est très dure, elle doit être sciée ou cassée.



    GOMBO
    GOMBO. — (Kelmie comestible).—(Hibiscus esculentus}. Famille des Malvacées. Annuel. Originaire de l'Amérique méridionale.

    C'est un légume fort ancien dont on raconte qu'il était déjà consommé en Egypte à l'époque des pharaons; ce qui est fort probable. On s'accorde le plus souvent sur son origine : l'Afrique noire. De là, par la navigation côtière d'abord, puis dans la foulée des caravanes d'esclaves emmenées par les négriers chrétiens et musulmans, le gombo s'est dispersé progressivement vers les 5 continents et a été mis en culture et en cuisine un peu partout de par le monde où le climat est beau et chaud. 

    Les semis se font sous châssis, de février en mars, pour repiquer en pleine terre en mai. Ou bien on sème en mai en plein air. Dès que les plants sont de force à être repiqués, on les transplante à 65 cent. de distance dans une. terre légère et fumée. Arrosements fréquents pendant les fortes chaleurs.

    Cette plante haute de 1 m. environ, fournit des fruits en forme de capsules pyramidales, longs de 10 cent. et dont on se sert pour les potages et les ragoûts à peu près de la même façon que les petits pois.A première vue, ce légume-fruit pourrait faire penser à un piment (solanacées). Mais son goût est totalement différent. Il n'appartient pas à la famille des solanacées. Il provient d'une plante annuelle herbacée appartenant à la famille des malvacées, proche cousine des hibiscus, et cousine un peu plus éloignée de la mauve.Extraordinairement digeste dans notre alimentation (parce que particulièrement riche en mucilage), les fruits, généralement de couleur verte, se présentent sous la forme de capsules dont la longueur peut varier selon l'espèce, de 10 à 30 cm environ. (Quelques variétés, consommées au Liban et en Syrie sont de couleur rougeâtre.) Adultes, ils contiennent une cinquantaine de graines comestibles, mais fort dures, que l'on peut torréfier pour préparer une boisson dont le goût est proche de celui du café.La plante développe de longues tiges dressées et ramifiées pouvant atteindre deux mètres de longueur. Ces tiges sont garnies de feuilles alternes découpées en plusieurs lobes (5 à 7) avec des bords dentelés. Les nervures sont fortes et apparentes. La face supérieure de chaque feuille est lisse, tandis que la face inférieure est velue.A l'époque de sa floraison le gombo se garnit de grandes fleurs individuelles qui, selon la variété, seront blanches, jaunes ou rouges avec un coeur violacé. Si vous en avez l'occasion, c'est un spectacle extraordinaire à ne pas manquer.En zone tempérée, comme chez nous, la culture du gombo n'est pas exclue mais reste fort dépendante des caprices de la météo de l'été. C'est un légume très peu calorique, riche en vitamines et en oligo-éléments. Sa teneur importante en mucilage (une sorte de gélatine qui se forme dans certains aliments lorsque leurs hydrates de carbone se gonflent d'eau) l'indique spécialement pour les régimes naturellement amaigrissants. Sa consommation est aussi bénéfique aux personnes qui souffrent de maux d'estomac.



    CIBOULE
    CIBOULE. — (Allium fistulosum}. — Famille des Liliacées. Nom provençal : Ceboulo. Bisannuelle. Originaire de Sibérie.

    Durée germinative, 2 ans.

    Cette plante se sème en plein air, au printemps ; se repique deux mois après, en bordures, à distance de 12 cent., en mettant deux plantes ensemble, dans une terre substantielle et fumée. Se multiplie aussi par caïeux (ciboule vivace, sans graines), que l'on éclate pour les replanter au printemps.

    Eviter les fumures récentes. Assez épuisant ; ne pas renouveler sur le même emplacement avant 4 ans. Elle dure généralement 2 ans.

    Les feuilles ont un goût d'oignon, elles s'emploient comme garniture de salade et comme apprêt dans divers mets.La ciboule que l’on nomme aussi cive ou même échalote verte est un délicieux légume mais aussi une plante aromatique au goût bien prononcé.De culture facile elle fait partie de la même famille que celle de l’ail, de l’oignon ou de l’échalotte.

    Semis, plantation de la ciboule :

    Effectuez un semis en place à partir du mois de mars lorsque le risque de grand froid est écarté sinon, attendez la fin avril ou le mois de mai.Vous pourrez semer jusqu’en juillet pour étaler les récoltes et en profiter jusqu’au mois d’octobre.Lors du semis, il est préférable d’améliorer votre sol avec du compost ou de terreau afin de stimuler le développement de la plante.

    A savoir sur la ciboule :

    Très proche de l’oignon, tant par l’aspect que par son goût fin et prononcé, la ciboule est une formidable plante aromatique facile à cultiver.

    On appelle « cive » en anglais ou dans certaines régions mais on différencie les variétés selon qu’elles sont « blanche » ou « commune rouge ».

        Utilisez la seconde variété pour une exposition mi-ombre, car elle est plus tolérante et quasiment identique au goût.
        Elle agrémente la plupart des plats estivaux, elle se mange crue en salade ou cuîte pour aromatiser les sauces ou les omelettes.La récolte des feuilles s’effectue tout au long de la culture de la plante (dès 3 mois après le semis).Pour une récolte du blanc le plus longtemps possible, espacez vos semis dans le temps entre avril et juillet.

    La cive ou la ciboulette se multiplie par division de des touffes en mars-avril et pour avoir de belles plantes, celle-ci se fait tous les 3 à 4 ans. Les plantes se repiquent dans des sillons ou rangs espacés de 20 cm et de 10 à 15 cm sur la ligne. La ciboulette préfère un sol léger et riche en humus. Dans un sol lourd, vous devez apporter du sable pour l'assouplir et éviter la saturation de l'eau. Surtout pas d'apport de fumier, sinon vos cives pourriraient.

    A la cuisine la cive ou ciboulette sert à aromatiser les crudités en hachant finement les feuilles (celles-ci repoussent au fur et à mesure de la coupe) on s'en sert également dans les omelettes, plat simple mais délicieux. On l'utilise également en condiment dans les recettes de viandes en les cuisinant. On s'en servait beaucoup avant nous pour aromatiser le lapin et lièvre d'ou le nom de civet.La cive ou ciboulette est de la famille des liliacées au nom botanique de Allium fistolusum et Allium schoenoprasum, elle est originaire de l'Asie orientale, et est connue depuis plus de 3000 ans, elle fut introduite au Moyen-Age en Europe.



    CHOU-NAVET
    CHOU-NAVET (en terre). — Production en automne.

    On sème en plein air de mai en août, de préférence en mai-juin. On repique en place au plantoir à 40 cent. de distance après 4 à 5 semaines. Arrosages copieux, binages et sarclages. On récolte 3 mois après le semis pour manger le légume tendre ; on le débarrasse de ses feuilles et de ses racines avant de le rentrer dans un endroit sain. On peut aussi le laisser en terre jusqu'au fur et à mesure des besoins.

    Semez entre mars et juin, en sillons de 5 cm de profondeurs distants de 30 cm, dans lesquels vous déposerez une graine tous les 3 cm. Recouvrez de compost. Arrosez régulièrement.Eclaircissez 5 à 6 semaines plus tard, en ne conservant qu'un plant tous les 20 cm.

    Il s'accommode de tous les terrains, même pierreux. Apportez un fumier bien décomposé à la parcelle lors du labour d'hiver.Comme les navets, le chou rave pousse vite. La première récolte a lieu 8 à 10 semaines après le semis, lorsque la partie renflée a une taille équivalent à celle d'une balle de tennis. Ne laissez pas venir plus gros : au-delà, il devient filandreux et impropre à la consommation.Arrachez selon vos besoins jusqu'à la Toussaint, pas au-delà. La conservation peut durer tout l'hiver dans du sable sec.

    Racine sphérique jaune à collet vert. Très bonne plante alimentaire (pot au feu) et fourragère avec une chair dense et une très bonne conservation au stockage. Légume d’hiver de valeur, résistant à des froids modérés.



    CHOU-CHINOIS
    CHOU-CHINOIS (Pé-Tsai). —— (Brassica sinensis}. — Famille des Crucifères. Originaire de la Chine.

    On sème clair, en plein air, de septembre en octobre, ou de juin en août, sur place, à la volée. Se repique à 60 cent. de distance. On récolte la même année en automne pour ceux qui ont été semés en juin et au printemps pour ceux semés en automne.Le terme de chou chinois désigne en fait trois plantes différentes ; le taro (un légume dont seule la racine est consommée) et deux races d’une même espèce de chou : le pé-tsaï possède de larges feuilles de couleur vert clair (voire blond), légèrement cloquées, aux larges nervures blanches, regroupées en pomme, qui lui donnent l’aspect d’une laitue romaine. Les pommes des différentes variétés de ce chou peuvent être ovoïdes ou allongées ; certaines peuvent parfois atteindre 50 cm de hauteur ! Un peu moins connu, le pack-choï présente des feuilles, réunies en rosette, aux larges nervures blanches et nacrées, aplaties et charnues. Elles sont terminées par un limbe vert luisant qui, incurvé, leur donne l’aspect de cuillères.

    Feuilles et nervures très claires valent à ces deux légumes leur nom qui signifie pour tous deux « légume blanc », le pé-tsaï en pékinois, le pack-choï, en cantonnais. Tous deux sont en effet originaires de Chine où ils sont consommés depuis fort longtemps mais ils ne font l’objet d’une culture que depuis le Xe siècle. Introduits en Europe dès le XVIIIe siècle, toutes les tentatives d’acclimatation des doux chinois échouèrent jusqu’à ce qu’en 1904 un maraîcher parisien découvre, après plusieurs essais, comment cultiver ces légumes feuilles.

    Semez directement en place.
    De la mi-juillet à la mi-août, tracez des sillons distants de 30 à 35cm. Semez 3 ou 4 graines par poquet, en laissant 25 à 30 cm entre les groupes. Recouvrez les graines et arrosez en pluie fine. Maintenez le sol bien humide jusqu'a l'apparition des premières feuilles, soit environ une semaine pls tard.

    A partir de fin septembre et jusqu'aux gelées, récoltez les choux chinois au fur et à mesure de vos besoins : coupez-les au ras du sol.

    Avant les premières gelées:
    Dans le midi, la récolte peut se prolonger tout l'hiver. Disposez alors une bonne couche de feuilles mortes autours du chou chinois.

    Choix du sol : les choux aiment les sols riches, frais légèrement argileux. Conseils : consommé très jeune, ce légume a un goût tendre et délicat. S’utilise de préférence cuit en potage, coupé en tronçon ou sauté à l’ail, braisé avec des lamelles de poissons. Il est conseillé de laver les feuilles à grande eau pour enlever l’amertume. Légume à faible teneur en calories mais riches en vitamines.



    CARDON
    CARDON. — (Cynara cardunculus). — Famille des Composées. Nom provençal : Cardoun. Bisannuel. Originaire de l'Ile de Candie.

    Durée germinative, 4 ans.

    Culture sous châssis. — On sème en pots depuis janvier jusqu'en mars, pour repiquer fin avril en plein air, dans une terre largement fumée et préparée d'avance.

    Culture en pleine terre. — On sème sur place au printemps, mais il est préférable de repiquer ; on peut utiliser ainsi l'emplacement d'une culture rapide (salade, etc.), car la culture du cardon est assez longue, ne produisant que fin automne. On espace les plants à 80 cent. de distance en tous sens. Binages, sarclages et arrosages fréquents, surtout pour les jeunes plants. Les boutures peuvent se faire en couchant quelques brins en terre, comme on fait pour la vigne. L'année suivante, on les sèvre pour les transporter à demeure. Lorsque les plants sont assez forts, on fait blanchir les côtes en rapprochant verticalement les feuilles avec des liens et en serrant fortement ; puis on couvre le pied de chaque plante avec de la paille longue ; on butte ensuite, en ramenant la terre autour du pied. Il  faut environ 25 jours pour que les côtes deviennent blanches et tendres. On peut aussi recouvrir les plantes de terre ; après avoir lié on les incline, mais surveiller la pourriture et l'excès d'humidité.

    Pour éviter la pourriture, les faire blanchir au fur et à mesure des besoins de la consommation. La récolte se fait en novembre.

    Le cardon est vorace et épuisant. Vers août-septembre on arrose une fois par mois à l'engrais liquide (purin, etc..., que l'on peut remplacer par 10 gr. de nitrate de soude délayés dans 5 litres d'eau par plant).

    Variétés : Cardon plein inerme sans épines. — Cardon  plein d'Espagne sans épine. — Cardon large plein de Puvis sans épines. — Cardon épineux de Tours, etc.

    Les variétés de Cardon et d'artichauts sont issues de sélections de Cynara cardunculus qui est un chardon sauvage épineux, originaire du sud du bassin méditerranéen. Pour le cardon, la sélection s'est portée sur leurs côtes charnues alors que pour les artichauts, la sélection s'est faite sur le fond des fleurs. Le cardon est en général plus grand que les artichauts.

    Cultivé pour ses tiges, le cardon peut être aussi planté dans les massifs pour son feuillage argenté très décoratif . Ses fleurs tiennent aussi très bien dans les bouquets séchés.

    Le cardon se cultive sans difficulté. Un sol bien travaillé et riche en matières organiques lui conviendra parfaitement. A la plantation, séparez vos pieds d'un bon mètre. Pendant la période de croissance, apportez de l'engrais ou du purin d'orties et arrosez régulièrement, surtout en période de sécheresse.

    La consommation des tiges de cardon nécessite un blanchiment pour enlever toute leur amertume. Pour cela, à partir de fin septembre, supprimez les feuilles abîmées puis liez ensemble. Entourez ensuite le tout d'un matériau opaque (un carton ou un sac plastique noir feront l'affaire) que vous laisserez pendant 3 à 5 semaines et buttez le pied pour le protéger des premiers froids. Le blanchiment peut également se faire en plaçant les plantes avec leurs mottes au frais dans une cave à l'abri de la lumière.

    Une fois blanchies, les tiges sont nettoyées et découpées pour être cuisinées.

    Méthode de multiplication:

     

    CAPRIER
    CAPRIER. — (Capparis spinosa). — Famille des Capparidées. Nom provençal : Tapenié ; le fruit : Tapèno. Plante vivace. Originaire de la France méditerranéenne.

    Durée germinative de la graine, 5 à 6 mois environ.

    On sème en plein air, au printemps, dans une terre sablonneuse, sèche et à une exposition au midi.

    Ce petit arbrisseau rampant, haut de 1 m. 30 cent., ne réussit bien que dans le Midi et surtout en Provence, sur un terrain un peu rocailleux, ou dans les cavités des murailles.

    En juin-juillet, il porte des fleurs blanches à fond rosé, formées de quatre pétales blanches, à filets purpurins, avec un grand nombre d'étamines dans le centre. Les jeunes boutons de fleurs que l'on récolte gros comme un pois, appelés dans le commerce "câpres", se confisent au vinaigre et servent de condiment.

    Ce sont, en France, les localités de Roquevaire et de Cuges qui se sont spécialisées pour la culture et le commerce des câpres.

    Plantation. — Cette plante se multiplie en avril ou mai par pieds ou éclats enracinés, dans une terre plutôt légère, sèche et caillouteuse, mais bien défoncée. On plante chaque pied à distance de 1 m. 60 cent. à 2 mètres.

    En été, on fait deux ou trois binages. En automne, on a le soin de les butter entièrement, afin de les préserver du froid. En avril, si le temps le permet, on les découvre et on procède à la taille, en supprimant les rameaux au niveau du tronc, d'autres rameaux naîtront et produiront des boutons fructifères que l'on récoltera de juillet à septembre.

    On peut aussi multiplier cette plante par boutures d'octobre en novembre, on met alors en pots à demi-ombre. On a le soin, après avoir coupé les rameaux, de couvrir entièrement chaque bouture avec de la terre légère ou du terreau. On découvre en avril pour faciliter le développement des plantes.

    Le câprier est l’une des rares espèces arbustives qui présente autant de qualités avec de nombreux usages.Plante spontanée, xérophyte et héliophile, elle est très répandue dans le bassin méditerranéen. Elle tolèreles conditions climatiques contraignantes des zones arides et semi-arides ainsi que des températures extrêmes.Elle peut donc jouer un rôle écologique très utile,dans ces régions, pour la protection contre l’érosion.Mais le câprier est aussi cultivé. Il fournit un condiment recherché, la câpre, qui correspond au bouton floralde la plante. Il est utilisé également comme fourrage, plante mellifère et ornementale. Surtout, il possèdedes qualités médicinales importantes utilisées dansla médecine traditionnelle.

    2La culture de cette capparidacée remonte à l’antiquité (Noailles, 1965). Ses boutons floraux, ses jeunes pousses et jeunes fruits tendres sont utilisés dans l’alimentation humaine (Couplan, 1986). Au Maroc, le câprier possède une importance économique indéniable. Il est cultivé dans les régions de Fès, Safi et Marrakech. Les câpres en conserve ou semi-conserve sont exportées vers l’Italie, l’Espagne et la France notamment. Le Maroc est le premier exportateur mondial de câpres. En revanche, en Algérie, le câprier n’est pas ou peu cultivé, mais la population rurale algérienne a tissé des liens solides avec cette plante, car elle présente de nombreuses propriétés thérapeutiques qui sont décrites minutieusement lors des enquêtes locales. Les boutons floraux des câpriers contiennent de la rutine très utilisée dans l’insuffisance veineuse (Dorvault, 1982). Le bilan géographique et écologique préliminaire des travaux effectués décrit un schéma écologique qui pourrait avoir une implication dans les domaines de la thérapeutique.




    BOURRACHE
    BOURRACHE. — Famille  des Borraginées. Plante annuelle, haute de 50 cent. à feuilles rugueuses et charnues et à fleurs bleues en grappes.

    La bourrache est appréciée comme plante officinale. Ses propriétés sont sudorifiques et adoucissantes. On sème clair, en place, en Avril. Floraison en Août.

    On se sert aussi de ses fleurs bleues mêlées avec celles des capucines pour décorer les salades.

    Noms communs : bourrache, pain-des-abeilles, langue-de-boeuf.
    Nom botanique : Borago officinalis, famille des boraginacées.
    Nom anglais : borage.

    Parties utilisées : parties aériennes, fleurs, huile tirée des graines.
    Habitat et origine : originaire de Syrie, cette plante annuelle est depuis longtemps cultivée en Europe et en Amérique du Nord. Elle est parfois naturalisée dans les anciens emplacements de potagers ou le long des chemins de campagne.

    La bourrache officinale est commune dans toute la France. On la trouve au bord des chemins ou sur les terrains abandonnés. Provenant de pays plus orientaux, elle s'est échappée des jardins où elle était cultivée pour ses propriétés culinaires. Depuis, elle a colonisé l'Europe. C'est une annuelle qui peut parfois survivre dans les régions aux hivers doux.

    De taille moyenne, les tiges recouvertes de petits poils raides sont assez robustes. Parfois ramifiées sur le haut, elles sont remplies d'un suc incolore. Les feuilles vert-foncé sont rugueuses. Celles de la base, grandes et ovales, forment une rosette. Plus on s'approche du sommet, plus leur taille diminue. Les fleurs étoilées et pointues, d'un bleu profond, sont regroupées en cymes légèrement pendantes. Les étamines noir-pourpre forment un cône émergeant de la corolle. Les fleurs peuvent apparaître dès le mois de mai.
    Où l'installer ?

    La beauté de ses fleurs fait de la bourrache une plante très décorative qui peut sans complexe intégrer les massifs ornementaux. Elle agrémentera également avantageusement un jardin sauvage.

    Mais la bourrache a bien d'autres vertus que sa beauté. Ses fleurs et ses feuilles sont comestibles et la sommité fleurie a des propriétés médicinales. De plus, c'est une plante mellifère. N'hésitez donc pas à en semer quelques graines en bordure du potager.
    Culture et entretien

    La culture de la bourrache ne demande pas d'efforts particuliers. Peu exigeante, elle se développe dans un sol léger, bien exposé au soleil ; elle accepte toutefois la mi-ombre.

    Les semis se font en mars/avril, voire au début de l'automne dans les régions du sud. Vous pouvez aussi profiter des semis spontanés qui apparaissent au printemps. En effet, la bourrache se ressème très facilement toute seule ; elle peut même devenir envahissante si vous laissez les nouveaux plants s'installer.

    Les pieds ont besoin d'un peu d'espace pour grandir ; éclaircissez les repousses en ne gardant qu'un pied tous les 40 cm.

    Question arrosage, veillez à ce qu'elle ne manque pas trop d'eau, surtout lorsqu'elle est jeune ou quand la sécheresse s'installe. Un bon paillage lui fera grand bien.
    Quelle utilisation ?

    De la bourrache officinale, ce sont essentiellement les feuilles et les fleurs qui sont consommées. Les feuilles crues et hachées accompagnent les salades, les crudités ou les sauces. Elles peuvent également se consommer cuites ou en beignets. Les fleurs agrémentent délicatement les salades.

    Pour ce type de consommation, cueillez-la au fur et à mesure des besoins.

    D'un point de vue médicinal, si vous voulez vous préparer des infusions pectorales et diurétiques aux fleurs de bourraches, cueillez celles-ci en début de floraison, lorsqu'elles sont épanouies et mettez les à sécher sans tarder dans l'obscurité

    Méthode de multiplication:
    semis au printemps



    ARROCHE BLONDE ou BELLE DAME BLONDE
    ARROCHE BLONDE ou BELLE DAME BLONDE — (Atriplex hortensis). — Famille des Chénopodées. Originaire de Tartarie.

    Durée germinative, un an.

    Comme cette plante monte promptement en graine, semer de quinzaine en quinzaine en place, par rayons ou en pleine terre à la volée en février. Tout terrain lui convient et n'arroser qu'en cas de grande sécheresse. On récolte en mai.

    Les feuilles s'emploient cuites comme les épinards et se mêlent fréquemment à l'oseille pour en adoucir l'acide et modifier la couleur verte.

    L'arroche blonde est une plante annuelle au feuillage vert doré, qui vous permettra d'agrémenter vos salades, et vos plats de crudités. L'arroche blonde aime les sols humides mais drainant. Pensez à l'arroser pendant l'été, pour éviter une montée à graines trop rapide.

    Variétés d'arroche
    L'arroche est une sorte d'épinard qui se consomme cuit ou en salade

        Arroche blonde la plus commune
        Arroche rouge cultivée en montagne
        Arroche sauvage

    Culture de l'arroche
    Semis en pleine terre ou en pot de mars à juillet avec un espacement des rangs et des graines de 50 cm. Levée de 6 à 10 jours.

    Sol
    Tout sol. L'arroche n'est pas exigente. Elle pousse même spontanément à l'état sauvage au bord des chemins.

    Récolte et conservation de l'arroche
    On récolte l'arroche de mai à octobre en prélevant des feuilles sur les tiges au fur et a mesure de leur développement.

    Récolte :

    De mai à octobre. On cueille les feuilles sur les tiges au fur et ) mesure de leur développement (l'arroche monte vite en graine). On peut aussi couper la plante entière quand elle atteint 20 cm de hauteur environ. L'arroche se consomme comme l'épinard, éventuellement en mélange avec lui.

    Consommation :

    Cuit dans beaucoup d'eau ou cru dans une salade. Dans ce cas choisir les feuilles les plus jeunes.

    Variétés :

    Arroche blonde (la plus courante), arroche rouge (cultivée traditionnellement dans certaines régions de montagne).



    Tomates cerises

    Tomates cerises

    La tomate cerise est facile à cultiver et la récolte est souvent abondante.Les tomates-cerises sont plus proches de leurs ancêtres sauvages que des tomates cultivées classiques. Les variétés sont nombreuses, parfois récentes et proposées sous forme d’hybrides F1. Fructifiant plus précocement que les tomates à gros fruits, elles sont tout particulièrement conseillées pour les régions du nord de la France. Elles se prêtent bien aussi à la culture en pot (prévoir au moins 30 cm de hauteur et de largeur).Semer à la mi-mars en terrine placée à 20 °C, derrière une fenêtre bien éclairée. Repiquer en godets à la mi-avril. Planter au potager à partir du 15 mai, après avoir installé un tuteur et en enterrant la tige jusqu’aux premières feuilles. Arroser copieusement. Les plants de tomates-cerises sont faciles à trouver dans le commerce. Si vous n’avez pas le temps ou la place de semer, achetez-les à la mi-mai (pas avant, sauf dans le Sud) et plantez-les comme indiqué précédemment.Arroser régulièrement de façon à maintenir le sol toujours un peu humide. Pailler à partir de la mi-juin pour limiter les pertes d’eau. On peut laisser les gourmands, ces tiges secondaires qui apparaissent à l’aisselle des feuilles, et ne pas tailler.Un goutte à goutte efficace :Prendre un tube de cuivre de 10mm de diam et 25 cm de long, le pincer à un bout pour l'obturer et a 5 cm de l'autre bout, souder une rondelle de diam 10 interieur et 30 exterieur. Sous la rondelle percer le tube de plusieurs petits trous. Prendre un bouchon de bouteille d'eaux minerales, le percer en son centre et le coller sur la rondelle. Il ne reste plus qu'a visser une bouteille coupée au fond et de la planter au pied de vos tomates.



    plantes les tomates

    plantes les tomates

    Cultivée comme une annuelle, la tomate a un système radiculaire profond (50-60 cm). Ses fleurs sont auto-fertiles, mais une ambiance très sèche peut produire une absence de production de fruits. La tomate aime les sols très légèrement acides et bien draines et elle est assez résistante à la salinité.ASTUCE : Si vous secouez l’inflorescence vous augmenterez la réussite de la polinisation et par conséquent la production de fruits.Les engrais

    En excès, ils peuvent produire un développement exagéré de la végétation au détriment des fruits. Le phosphore joue un rôle principal dans le développement des racines et surtout dans la floraison. Utilisez des engrais spécifiques pour vous assurer un bon rendement de votre récolte.Le semis

    En terrine ou directement sur le terrain avec une distance de plantation de : 60 cm/rang et 80 cm entre les rangs.

    L'entretien

    Après 3 ou 4 semaine procédez à un buttage des racines afin d’augmenter son développement. Postérieurement procédez à son pincement. tuteurez les tomates au long de leur croissance, par filets ou bien par tuteur spécifiques. Enlevez les feuilles mortes au fur et à mesure qu’elles se dessèchent car elles sont consommatrices d’énergie.

     

    Faire un semis en place

    Semis en place

    Que ce soit pour les légumes ou certaines espèces de fleurs, le semis en place ou en pleine terre est très facile à réaliser.

    Il s’effectue au printemps après tout risque de gelée écarté et durant l’été pour la plupart des légumes d’automne.

    Faire un semis en place :

    Commencez par nettoyer l’endroit où vous souhaitez semer en retirant toutes les mauvaises herbes, les cailloux et les racines qui sont dans la terre. Dans le cas d’une pelouse, il est recommandé de labourer la terre avec un motoculteur.

    Émiettez la terre une fois nettoyée pour l’alléger.

    Apportez de la matière organique, de type amendement à base de fumier et algues, en l’incorporant au sol.

    Griffez le sol pour bien l’ameublir.

    Roulez avec un rouleau sans trop tasser la terre.

    Semez les graines de manière homogène. Selon les espèces.

    Recouvrez avec un terreau spécial semis (pas besoin s’il s’agit d’une pelouse).

    Tassez légèrement à l’aide du dos du rateau.

     Arrosez généreusement




    semis en pépinière

    Le semis en pépinière a de nombreux avantages dont le principal est de permettre à certaines plantes de pousser dans des conditions optimales.

    Les jeunes plants seront ensuite repiqués une ou plusieurs fois jusqu’à ce qu’ils trouvent leur place définitive dans votre jardin ou votre potager.

    Ainsi, on profitera d’un endroit du jardin bien exposé au soleil et abrité du vent pour faire son semis.

    Une vitre ou un tunnel en plastique suffit à protéger votre semis

    Les étapes du semis en pépinière :

    Commencez par nettoyer le terrain pour le rendre sain de racines, de cailloux et de mauvaises herbes.

    Emiéttez la terre pour la rendre plus légère

    Apportez, si besoin est, un peu de matière organique (fertilisant à base de fumier et algues) en la mélangeant à la terre

     Tracez les sillons en respectant un espacement de 10 à 20 cm selon la largeur de la plante. Semez les graines en ligne (légumes) ou en poquet (grosses graines) de manière homogène. Comblez de terreau spécial semis. Tassez légèrement à l’aide du dos du râteau. Arrosez généreusement.



    Comment planter des salades

    Comment planter des salades

    Pour planter des salades, vous avez le choix entre faire vos propres semis ou acheter de jeunes plants en jardinerie. Les plants de salade vendus en petites mottes vous assureront une meilleure reprise en toute saison. Voici quelques conseils pratiques pour réussir votre plantation :
    1) ameublir légèrement le sol en surface
    2) enrichir le sol d’un peu de fumure organique
    3) respecter une distance de plantation de 30 cm (voire 40 cm pour la chicorée et la scarole).
    4) planter uniquement la racine en terre et laisser le collet libre.

    Quand planter des salades

    Les salades ont pour avantage de pouvoir être plantées et récoltées en toute saison.

    On peut ainsi réaliser des semis :
    • à la mi-janvier pour une récolte à partir de mars
    • en avril-mai pour une récolte en été
    • en juillet-août pour une récolte en automne
    • en septembre pour une récolte à partir de décembre (pour la laitue d'hiver, la mâche et la roquette).

    A noter : en été, la culture de la salade nécessite un arrosage abondant et régulier. Arrosez au pied mais jamais sur les feuilles.

    Quelles variétés de salades planter ?

    Il existe des variétés de salades pour tous les goûts :
    • la laitue douce et légèrement ferme est une salade qui fait l’unanimité ; la variété la plus classique est la laitue pommée ou beurre
    • la batavia (croisement de la laitue pommée et de la laitue iceberg) est à la fois douce et craquante
    • la frisée est la chicorée la plus courante dans les potagers ; il faut attacher son pied pour que son cœur reste clair et tendre
    • la scarole, qui fait également partie des chicorées, est une salade ferme avec peu de pertes
    • la romaine est une salade d’été croquante et juteuse avec une légère amertume
    • la roquette est une salade amère qui entre dans la composition du mesclun ; elle est très appréciée pour sa saveur particulière.

    Les laitues de printemps

    Les laitues de printemps se caractérisent par une croissance très rapide. De la fin février au mois d’avril, elles ont besoin d’une protection, aussi cultivez-les en place, sous tunnels (film plastique), dans un châssis froid ou, mieux, sur une côtière, cette couche inclinée est adossée à un mur.

    Chicorées scarole et frisée : à récolter en été

    D’avril à juin s’ouvre la période des semis de variétés résistantes à la chaleur : laitues à récolter en été, mais aussi certaines chicorées HYPERLINK "http://www.rustica.fr/articles-jardin/legumes-et-potager/chicorees-scarole-et-frisee,480.html"scarole et frisée. Attendez que le sol soit réchauffé (les températures doivent atteindre au moins 25°C) avant de les semer. Autre astuce pour éviter la montaison : les chicorées doivent germer en 48 h au maximum.

    Chicorées et laitues : à récolter en automne

    Les variétés de chicorées et de laitues semées entre juillet et août tolèrent les premiers frimas et l’humidité de l’arrière-saison. C’est au cours de cette période qu’elles croissent et qu’elles sont récoltées.
    Prévoyez vos salades du printemps prochain en semant dès à présent de la chicorée ‘Pain de sucre’, à la longue pomme de feuilles croquantes.

    Les laitues d’hiver

    De septembre à novembre, il est encore temps de semer des laitues d’hiver.
    Rustiques et résistantes à l’humidité, elles peuvent pousser en pleine terre les hivers normaux.
    Si le froid devient plus vif, protégez-les sous un tunnel, une litière de feuilles mortes, de fougères sèches…
    Une dizaine de jours avant leur récolte (dès qu’elles atteignent leur plein développement),Pour cela, recouvrez le cœur d’une cloche opaque ou d’une poterie.
    À l’abri de la lumière, les feuilles blanchissent, deviennent plus croquantes et perdent un peu d’amertume. Attention, blanchissez vos salades au fur et à mesure de vos besoins car après ce traitement, il faut les récolter rapidement.



    Les groseilles

    groseilliers

    Une plante de la famille des grossulariacées.
    Il est originaire d'Europe et d'Asie.Nom botanique: ribes rubrum .
    C' est un arbuste fruitier à feuillage caduc parfumé.
    Les groseilles n’aiment pas les sols trop calcaires, une terre riche en humus et fraiche, ne le plantez pas dans un sol trop argileux ou l’eau peut stagner l’hiver .Pour une bonne fructification la groseille à besoin de froid l’hiver. Il ne craint pas le soleil, mais préférez de mettre vos pieds de groseilles à mi-ombre dans les régions très chaudes l’été.Le groseillier ne dépasse guère 1,5 mètres.La floraison printanière, généralement de couleur dominante verdâtre, laisse place en été à des grappes de fruits, roses, rouges ou blanches selon les variétés, les groseilles.Le groseiller est une plante très résistante au froid, puisqu'elle pourra résister à des gels de l'ordre de -35°C et plus.Les inflorescences des groseillers apparaissent au printemps. Ce sont des grappes de petites fleurs de couleur généralement verdâtre, parfois un peu rosées. Les groseillers sont autofertiles.Le mode de multiplication du groseiller le plus commun est le bouturage, très aisé à réaliser en automne.

     

    La fève (vicia faba)

    La fève (vicia faba) est une légumineuse annuelle appartenant à la famille des papillonacées. Originaire du bassin méditerranéen, elle est cultivée depuis l'Antiquité pour ses graines (fèves), consommées crues ou cuites, à l'état frais ou sec.Les fèves se sèment de fin février à fin avril, pour une récolte en juin-juillet.Si vous disposez d'un peu de terrain et d'un sol profond et frais, essayez cette culture peu exigeante : semis en pleine terre au potager et... dégustation sous 3 mois.Semis : En place de février à mars à 5 cm de profondeur. Espacement : Espacer les semis de 10-15 cm sur la ligne. Les lignes doivent être distantes 50 cm.Récolte : La récolte à lieu 3 à 4 mois après le semis.Bons mariages : La fève se plait au côté du maïs, de la pomme de terre, du céleri, de la laitue et de l’artichaut. En revanche il faut éviter de la faire voisiner avec les légumes bulbes (oignon, ail et échalote). De l’aneth peut être cultivée entre les rangs de fèves pour repousser les pucerons.Entretien Butter lorsque le plant atteint 30 cm pour provoquer la pousse de nouvelles racines. Pincer au moment de la floraison pour favoriser la formation des gousses (les gousses supérieures poussent peu et mal) et éliminer les pucerons, qui s'installent surtout au sommet de la plante.



    Les mûres

    Les mûres

    Rubus fruticocus Une plante de la famille des rosacées.

    Les mûres buissonnantes sont les espèces sauvages de l'est d'Amériques du Nord et les cultivars qui en découlent. Ce sont les variétés les plus rustiques et résistantes à nos hivers. Zones 3 à 7 On les retrouve à l'état sauvage sur le rebord côté forêt des fossés, car ils aiment l'humidité mais un bon drainage. Les tiges sont bien garnies d'épines et les plants produisent des drageons à partir des racines. Plusieurs facteurs entrent en jeu dans le choix du terrain, les plus importants étant la nature du sol, le drainage, la circulation de l'air, l'exposition, la possibilité d'accéder à une source d'eau.Les mûres n’aiment pas les sols trop calcaires, une terre riche en humus et fraiche, ne plantez pas les mûriers dans un sol trop argileux ou l’eau peut stagner l’hiver. Le mûrier craint pas le soleil ni la sécheresse l’été.Plantez des mûriers cultivez en conteneurs, trempez longuement la motte et du bout des doigts défaite très légèrement le bas de la motte pour faciliter l’implantation du pied de mûres, buttez les légèrement. L’espace de plantation sera de 2m à 3m.La ronce se plaît dans toutes les terres même calcaires.On plantera la mûre sans épine au soleil dans le Nord et à mi-ombre dans le Sud.La multiplication s'effectue par semis naturel ou par marcottage dès qu'une branche touche le sol.La mûre peut être attaquée par la mouche du framboisier.



    la framboise

    la framboise

    Rubus idaeus, le framboisier, est un sous-arbrisseau ayant le port d'un buisson sarmenteux, dont les tiges (que l'on appelle canne une fois qu'elles se sont lignifiées) ont une courte durée de vie. C'est une plante originaire d'Europe et d'Asie, connue depuis l'Antiquité. Les tiges du framboisier, couverts de poils plus ou moins épineux, peuvent mesurer jusqu'à 3 m de longueur, mais restent généralement d'une taille plus modeste. Le framboisier est connu pour les vertus médicinales de ses feuilles, et, bien sûr, pour ses fruits comestibles.Le framboisier est un arbuste drageonnant dont les rameaux, appelés cannes, sont légèrement épineux.Le choix du site Les framboisiers aiment le plein soleil, un sol riche en matière organique, bien drainé, au pH 5.5 à 6.6. Le site doit être bien aéré pour diminuer les maladies. Détruire tous les framboisiers sauvages et les ronces dans un rayon de 150 mètres. Ne pas planter à la suite d'une culture de fraisiers, pommes de terre, tomates, piments et aubergines pour éviter les maladies. Une culture d'engrais vert précédent la plantation est recommandé. Plantation : La plantation peut se faire à l'automne ou tôt le printemps. Planter à 40-50 cm entre les plants et 2 à 3 mètre entre les rangs. Éclaircissez les tiges restantes à 4 au pied linéaire. Lutte contre les mauvaises herbes - Les mauvaises herbes absorbent l'humidité et les éléments nutritifs au détriment des framboisiers et des mûriers, et elles peuvent aussi entraver la récolte.Un gazon dense entre les rangs et autour de la plantation empêche les mauvaises herbes de s'établir à ces endroits. Il est préférable de semer du gazon .Arrosage - La période critique pour l'arrosage va de la flo-raison jusqu'à la récolte. Les plants ont une bonne crois-sance s'ils reçoivent environ 25 mm d'eau par semaine et s'ils sont arrosés pendant les sécheresses. N'arrosez pas les plants à l'automne, car cela stimule la croissance de nou-velles pousses qui peuvent geler. Taille de formation et palissage - On cultive souvent les framboisiers rouges et les mûriers en rangs étroits (haies) de 20 à 45 cm de largeur à la base.



    la fraise

    la fraise

    les fraises des champs que l'on retrouve à l'état sauvage en Amérique du Nord.les fraises des bois qui sont originaires d'Europe.les fraises cultivées qui sont des hybrides entre les vatiétés d'Amérique du Nord et du Sud.les nouveaux hybrides qui produisent plusieurs fois par année ou qui sont adaptés à la culture en serre.

    C'est le réceptacle de la fleur qui grossit, devient rouge et charnu. Pour les puristes botaniques, ce sont les akènes qui constituent le fruit, ces petits picots jaunes soulevés sur l'épiderme extérieur et couvert de minuscules poils satinés.un fraisier donnera de bonnes récoltes pendant au moins 3 ans, il est donc conseillé de renouveller vos plants au delà. Vous aurez les plus gros fruits la 1ère année, puis la taille diminue mais le nombre de fruits augmente sur les 2 autres années. Le fraisier se multiplie naturellement en développe des tiges rampantes appelées « stolons » qui forment des noeuds qui vont devenir des nouveaux plants de fraisiers.Le sol du fraisier: Le Fraisier se cultive dans un sol frais et drainant. On plante donc le fraisier sous plastique ou paille pour garder la fraîcheur et en plus, cela évite le désherbage! Pour éviter les accumulations d'eau l'hiver, on plante sur une légère butte de 10 à 20 cm. Le fraisier est peu exigeant en éléments azotés mais gourmand en phosphore et surtout potasse (de la floraison à la maturation des fruits).cueillir tôt le matin ou le soir mais jamais en plein soleil et par grosse chaleur car le fruit "tourne" facilement cueillir avec sa collerette verte et une partie de sa queue.



    La Rhubarbe

    Plante vivace à grand développement, la rhubarbe peut être utilisée.La Rhubarbe (Rheum Rhaponticum) est une plante vivace de la famille des Polygonacées mesurant jusqu’à 1 mètre de hauteur. Elle est originaire d’Asie où on la rencontre jusqu’à 4000 mètres d’altitude. selon l’espèce,On peut multiplier la rhubarbe de deux manières: par diffision ou par semis.On divise au printemps ou à l'automne les pieds de rhubarbe existant en les éclatants Plantez les éclats portant quelques bourgeons à 1,5m en tout sens.Par semis: en mars ou en avril sous chassis, semez les graines que vous recouvrirez d'1cm de terre.La Rhubarbe ne pousse que dans les terrains frais, profonds et bien ameublis.Elle est très gourmande en humus.La Rhubarbe est peu exigeante en ce qui concerne l’exposition. Elle accepte très bien une exposition mi-ombragée.

     

    L'épinard

    L'épinard (Spinacia oleracea L.) fait partie de la famille des Chénapodiacées.L’épinard, légume vert re-minéralisant et riche en vitamines,

     

    L'épinard préfère les climats humides et frais : il monte en graine s'il a trop chaud. Privilégiez la mi-ombre au plein soleil si votre terrain est un peu sec.L'épinard doit être en croissance rapide. Les feuilles vert foncé sont réunies en rosette et parfois gaufrées. En deuxième année, il émet une tige florale.La culture des épinards nécessite de travailler le sol meuble avec un amendement organique. Les plants ne doivent jamais peiner, ni être stressés, pour ne pas risquer de monter à graines. On doit donc les arroser abondamment tout au long de la culture car ils ne doivent jamais manquer d'eau. Semis : Clair, en ligne, avec 20 cm entre les rangs. Semer les graines à une profondeur d’1 à 2 cm, ne les recouvrir que de peu de terre, bien tasser sur la ligne.Les graines des variétés d’été sont semées de mars à avril. Les variétés d’hiver se sèment en août-septembre. Espacement : Eclaircir à 15-20 cm entre les plants lorsque ceux-ci ont 4 à 6 feuilles. Récolte : Récolter environ 2 mois après le semis. Caractéristique notable, des cueillettes fréquentes stimulent l’apparition de nouvelles feuilles.



    la Menthe

    la Menthe

    Nom latin :
    mentha, nombreuses espèces dont mentha x piperata : menthe poivrée et mentha spicata (menthe verte)
    les plus utilisées en cuisine et phytothérapie.

    dans le jardin:
    - On la place en bordure, en massif, dans un parterre de fleurs ou dans le potager, isolé ou en groupe ou bien en bac.
    dans la maison:
    - Sur un balcon ou en terrasse, la Menthe pousse très bien en bac ou en pot. Le choix du sol: La Menthe préfère un sol sableux riche en humus, avec un pH neutre et moyennement humide. Emplacement : Partout de mi ombre à ensoleillé .Les exigences de la Menthe : La Menthe apprécie les emplacements en plein soleil. Si plusieurs pieds sont plantés en pleine terre, l'espacement doit être de 30cm. Période de plantation: Il est possible de planter de la Menthe toute l'année. La Menthe est une plante qui ne demande pas d'entretien spécifique.

     

     

    La ciboulette

    La ciboulette Nom : Allium schoenoprasum

    la ciboulette (allium schoenoprasum) se multiplie par semis en place chaque année,

    Les plants d'aromatiques aiment :
    • un sol bien drainé et riche,
    • une exposition ensoleillée,
    • des arrosages fréquents mais modérés.

    Les plants d'aromatiques n’aiment pas :

    • l’excès d’eau,
    • des températures trop basses à la plantation (inférieures à 15° pour les annuelles, et inférieures à 18° pour les Basilic),
    • les courants d’air pour le Basilic. La ciboulette se sème à l'intérieur en mars ou l'extérieur en mai . Les graines ont besoin de chaleur (20º C) et lèvent en 10/15 jour. Cependant je préfère acheter des plants. C'est plus facile et ainsi je peux en récolter plus rapidement.

    La ciboulette se cultive dans un sol riche , humide mais bien drainé dans un endroit ensoleillé La ciboulette se cultive bien en pot , en bordure , dans les plates-bandes. La ciboulette de divise à tout les 5 ans.

    Couper au besoin tiges et fleurs.

    La ciboulette se congèle bien si on la fait blanchir quelques secondes seulement.




    le céleri

    Originaire du bassin méditerranéen, le céleri est une plante potagère cultivé pour ses côtes (céleri-branche) ou sa racine (céleri-rave). Il y a deux grands types de céleris branches dont on consomme les côtes en salade, dans les plats cuisinés, comme légume.Le céleri branche vert. Le céleri branche doré.Plantation : Repiquer les plants de céleri-branche en pépinières lorsqu’ils ont 3 feuilles, puis en place lorsqu’ils ont 6-8 feuilles.Repiquer les plants de céleri-rave en pépinières une première fois lorsqu’ils ont 2 feuilles, puis une seconde fois lorsqu’ils ont 4 feuilles. Mettre en place vers la fin avril.Espacement : Les plants de céleri-branche doivent être espacés de 30 cm, et de 40 cm entre les rangs. Les plants de céleri-rave sont à espacer de 35 cm en tous sens.Récolte : 6 à 7 mois après les semis.Récolte et conservation du céleri Pour le céleri rave, récoltez la racine avant les gelées


     

     




    Le poireau

    Le poireau (Allium porrum L.) fait partie de la famille des Liliacées.

     

    Plantation

    Quelque soit la date et le type de semis, recouvrir les graines d’environ 0,5 cm de terreau ou de terre bien émiettée; plomber légèrement avec le dos du râteau. Tenir le sol suffisamment humide jusqu’à la levée. Quand les plants on sensiblement la grosseur d’un crayon, couper les racines à 1 cm de la base et raccourcir les feuilles. Tracer des lignes profondes de 8/10 cm et distantes de 30 cm.. Arroser abondamment.Il apprécie les terres profondes, fortes et riches, les sables noirs et les argiles fortes.Si vous plantez classiquement en ligne, aidez-vous d'un cordeau : une simple corde tendue entre deux petits piquets de bois fera l'affaire. Comptez 20 cm entre deux rangs.Les poireaux sont récoltés au fur et a mesure des besoin et peuvent rester en terre. Les variété hivernal résistent bien au gel et peuvent être cueillies en plein hiver a condition d'avoir pris soin de pailler .Ce légume rustique résiste facilement aux gelées Avant les gelées, pour faciliter l’arrachage, couvrir de paille.On peut également conserver les poireaux arrachés, en creusant une jauge profonde de 30 cm. Y déposer les poireaux et combler jusqu’à la moitié des fûts et couvrir, en cas de froid.vous pouvez récupérer vos graines sur votre culture précédente ou les acheter dans le commerce. Pour les récupérer, laissez monter en fleur un ou deux plants .Récoltez les graines quand la boule commence à sécher en coupant la tige et en la suspendant au dessus d’un papier journal.Les poireaux se conservent bien en entrepôt durant deux à quatre mois si on y maintient une température de 1 à 3 °C, que l'humidité est élevée et à condition qu'ils soient entreposés immédiatement après la récolte.




    la pomme de terre

    la pomme de terre

    SSolanum tuberosum

    La culture de la pomme de terre est très facile et ne demande aucune connaissance technique particulière. Il vous suffit de respecter quelques règles simples pour récolter des pommes de terre.La pomme de terre apprécie les sols légers, assez profonds et bien pourvus en éléments nutritifs. Pour cela, il est nécessaire de compléter, avant la plantation, la fumure de fond que vous avez apportée durant l'hiver avec un engrais riche en potassium.La plantation de tubercule de pomme de terre est facile et, ce, quelque soit la région dans laquelle vous habitez.Attendez la mi-mars en région douce et le début du mois d’avril ailleurs avant de commencer la plantation.Dans le sud de la France ou près de la côté atlantique, certains commencent dès la mi-février mais il faut prévoir une protection comme un tunnel en cas de retour de fortes gelées.

    Votre terre doit être bien ameublie avant la plantation afin de l’alléger au maximum.
    Retournez donc la terre sur 30 cm environ. Il est recommandé de planter les tubercules « certifiés germés » de mars à juin.
    La période de plantation dépendra de la région où vous habitez, car les gelées ne doivent plus intervenir. Attendez que les tubercules soient entrés en germe avant de les mettre en terre. Positionnez le tubercule verticalement en veillant à ce que le germe soit dirigé vers le haut. Vous respecterez une distance d’environ 30 à 40 cm entre chaque tubercule en les enterrant à 10-15 cm de profondeur.Lorsque les feuilles de vos plants sortent de terre à 20 cm de haut, vous pouvez alors remonter la terre autour des pieds. Ce geste simple, appelé le buttage, favorise la formation des tubercules de pomme de terre. Il permet une meilleure production et augmente la qualité des pomme de terre en évitant que celles-ci ne verdissent et en favorisant l’écoulement de l’eau de pluies et d’arrosage. Il convient de renouveler ce buttage durant toute la période d’élongation de la végétation.Au niveau de l’entretien, de simples binages occasionnels suffisent afin d’éliminer les mauvaises herbes se développant entre les rangs. Afin d’éviter le développement des maladies, et pour ne pas fatiguer votre sol, nous vous recommandons de ne pas cultiver de pommes de terre deux années de suite au même endroit. De même il est préférable de ne pas les cultiver après des cultures de tomates ou d’aubergines. Privilégiez un arrachage par temps sec. Il suffit alors de soulever chaque pied avec une fourche bêche en faisant attention à ne pas blesser les tubercules. Les tubercules abîmés lors de l’arrachage devront être consommés rapidement, ils ne pourront pas se conserver. Il est conseillez de laisser sécher quelques heures les pommes de terre juste récoltées avant de les mettre à l’abri dans un local aéré, sec et à l’abri de la lumière.

    trucs & astuces

    Pour éviter les doryphores, je coupe les fanes de pommes de terre dès la fin de la floraison. Ainsi elle grossissent .Pour éviter que les doryphores s'attaquent au pommes de terre, je plante au bout de chaque rangée des graines de ricin, la plante est belle et en plus, elle éloigne les doryphores.



    Le navet

    Culture du navet.De la famille des Brassicacées, le navet est un légume de soleil, voire de mi-ombre l'été, qui apprécie un sol frais.Le navet se sème en pleine terre de juin à octobre ou les variétés hâtives de février en avril tous les 25cm à 1cm de profondeur. Le navet ne se repique pas, on eclaircit simplement les semis.Sols humides, souples, légers, exposés au soleil, sans beaucoup d'engrais.On distingue les variétés de printemps et d'été ('Demi-long de Croissy', 'de Milan blanc') et les variétés d'automne et d'hiver .Semis .Climat : Le navet apprécie un climat tempéré, doux et humide.

    Exposition : Le navet aime les expositions ensoleillées.

    Sol : Humifère, meuble et frais.

    Semis : Semer clair en place, de mars à juin pour les variétés d’été et de mi-juillet à mi-août pour les variétés d’automne et d’hiver. Plomber les semis avec le dos d’un râteau.

    Espacement : Semer en lignes distantes de 25 à 30 cm. Prévoir d’éclaircir lorsque les plants ont 2 ou 3 feuilles.

    Récolte : Les navets se récoltent 2 mois après le semis dans le cas d’un semis de printemps et d’automne ; 3 mois après le semis dans le cas des variétés d’hiver.

    Bons mariages : Le navet apprécie la proximité de l’aneth, de la menthe, du romarin et du céleri, il se plaît aussi au côté de la carotte, du haricot, de la laitue, de la tomate et du pois.

    Fertilisation : Les navets apprécient d’être cultivés dans des sols ayant reçue une fertilisation classique à l’automne ou au tout début du printemps. Des apports de compost bien décomposé durant la culture sont très profitables aux navets.

    Entretien : Binages et sarclages sont de rigueur. Pensez aussi à un arrosage régulier, les navets n’appréciant pas la sécheresse.

    Maladies et parasites : En cas d’attaque par l’altise les feuilles des navets se retrouvent perforées en de multiples endroits. Il est aisé de prévenir les dégâts de cet insecte, qui peut proliférer en période de sécheresse, en les repoussant grâce aux bons mariages avec des plantes aromatiques.

    La limace est une grande dévoreuse des jeunes plants. Afin qu’elle ne ruine pas vos cultures de navets, disposer des Pièges Anti-Limaces autour de vos plants.

    Les navets d'automne se sème fin août courant de septembre. Ce sont ceux exécutés dans la première quinzaine de ce dernier mois qui donnent les meilleurs résultats. On sème à la volée ou en rayons espacés de 15 à 20 centimètres, profonds de 1 à 2 centimètres. La quantité de graines utilisée est en moyenne de 30 à 40 grammes à l'are. On recouvre au râteau ou à la herse, puis on plombe le sol à l'aide d'un rouleau, d'une batte ou simplement avec le dos d'une pelle. Des arrosages légers et répétés fréquemment favorisent la levée.Les soins d'entretien se limitent par la suite à quelques binages et sarclages.



    Les radis

    Les radis diffèrent par la forme et la couleur de leur racine. Au niveau de la forme, il existe des radis ronds, demi-longs (les plus recherchés) ou longs. Ils peuvent être blanc, rose pâle, rouge vif, rouge violacé, noir et souvent avec un bout blanc plus ou moins important. Ils se distinguent également selon la période de culture et de récolte.Les radis préfèrent les endroits humides, ensoleillés ou à mi-ombre.Les radis poussent vite, et leur chair devient piquante s'ils demeurent trop longtemps dans le sol. Il faut donc leur assurer de bonnes conditions de croissance.Le semis On peut semer directement en place dans un sillon plat, en espaçant les graines de 2 à 3 cm, disons à la volée ou en ligne !. Il convient alors d’espacer les rangs d'une trentaine de centimètres.Pour les radis ronds , les graines doivent être à 1 cm de profondeur . Pour les radis longs les graines seront profondément semées : 2 à 3 cm. Puis on ratisse un peu de terre fine sur le sillon, que l’on tasse avec le dos du râteau avant de bien arroser .Récolter les radis Elle a lieu de 3 à 5 semaines après le semis, de mars à juillet. Ne laissez pas vieillir vos radis en terre car ils deviennent durs, creux et piquants. Si vous voulez obtenir des radis pendant toute la saison, il vous suffit d'effectuer des semis successifs, toutes les 2 semaines : Maladies des radis Le radis est peu sujet aux attaques des insectes ravageurs, à l'exception de la mouche du chou qui affecte également les autres plantes de la famille du chou (brassicacées), généralement à la faveur de l'élévation des températures, en mai. Les larves creusent des galeries dans les racines, les rendant immangeables.Arrosez les radis: l’excès d’humidité stimulera le développement des feuilles, mais la régularité permet d’éviter d’avoir des radis creux et trop piquants. En fonction de votre sol, adaptez l’arrosage. Pour un sol sableux, arrosez moins mais régulièrement, pour un sol argileux, arrosez plus moins souvent.

     

    Le potiron

    Le potiron aime bien la chaleur, un climat tempéré ou chaud conviendra parfaitement à sa culture. Pour la mise en place d'un plant ou le semis, il faut impérativement atendre que les gelées ne soient plus à craindre. Sa croissance étant très rapide, rien ne sert de prendre des risques .Le potiron nécessite le plein soleil et dans ces conditions, peut être cultivé presque partout en France.Le potiron aime les sols frais et riches en humus. Le fumier peut accompagner sans restriction la terre de culture. Le sol ne doit jamais être sec mais néanmoins bien drainé.La culture des potitons ne présente pas de particularité mais espacez suffisamment les pieds dont la vigueur est remarquable: 1,20-1,50 m entre chaque plant au minimum.Prévoir une taille de la pousse principale au-dessus de la 3ème ou 4ème feuille puis de pincer les pousses au-dessus de chaque fruit.Lors de la culture des potirons, ne conserver que 2 ou 3 fruits maximum par plant.Le semis s'effectue à partir de mars-avril, sous abri, directement en godet. Déposer 2 ou 3 graines par pot (elles sont très grosses et se manipulent facilement). Après la levée, ne conserver qu'un seul plant par pot, le plus fort et le mieux développé.La plantation en terre s'effectue en mai, après les gelées, directement en place.Creuser un trou beaucoup plus grand que nécessaire, le remplir de compost bien mûr ou d'un mélange de terre meuble et de terreau. Installer le plant, reboucher avec le même mélange terreux et arroser.Des arrosages réguliers leur sont nécessaires durant toute la saison. Veillez à cette occasion à ne pas toucher le feuillage qui serait alors plus sensible aux attaques de maladies . Les ennemis et maladies :

    L'anthracnose et l'oidium attaquent assez fréquemment le feuillage de ces plantes. Des traitements avec fongicide adapté, préventivement ou dès l'apparition des premiers symptômes, des arrosages effectués au pied sans toucher le feuillage et un espacement suffisant permettent d'en limiter les dégâts.



    l'ail blanc

    Il existe trois grands types variétaux d'ail : l'ail blanc, l'ail violet et l'ail rose. Ils se distinguent par la couleur des tuniques qui recouvrent le bulbe ou "tête" d'ail, mais aussi de la peau qui recouvre les caïeux ou "gousses" d'ail.La culture de l'ail ne demande pas trop d'attention. En effet, elle s'adapte facilement à un grand nombre de climats, ce qui lui a permis de se propager rapidement L'ail n'est pas très exigeant sur le type de terrain. Néanmoins, il préfère les terres légères, sablonneuses, bien irriguées, de type argilo calcaire et peu caillouteuses.Ou planter l’ail: choisissez un endroit exposé au soleil. L’ail s’adapte relativement bien aux différents sols, mais il faut que la terre soit drainée correctement pour éviter une stagnation de l’eau et le pourrissement des bulbes. De plus évitez de plantez de l’ail sur une parcelle qui a déjà reçu une culture de la même famille l’année précédente.Comment planter l’ail: plantez d’octobre à novembre pour l’ail d’automne et à partir de février pour l’ail de printemps. si vous pratiquez la culture en ligne, espacez celles ci d’au moins 30cm. Sur chaque ligne creusez un trou de 3 à 5 cm de profondeur tous les 10 cm, disposez une gousse la tête en haut, et recouvrez les de terre.Les gousses plantés peu profondément ont plus de risques de mourir pendant l’hiver et au début du printemps. Si vous plantez au printemps, vous pouvez planter plus près de la surface.Entretien de l’ail: paillez pour prévenir les mauvaises herbes et limiter l’évaporation d’eau. Veillez à ce que les plants d’ail reçoivent de l’eau régulièrement et en petite quantité.Dès avril Les aillets (ou jeunes plants) : obtenus en arrachant la plante avant la formation du bulbe, délicieux à la croque au sel ou hachés dans les salades, les fromages blancs… Les feuilles : coupées comme la ciboulette, pour parfumer les salades et omelettes.En mai Récolte en vert au fur et à mesure des besoins de la cuisine. Les plantes bien vertes issues de plants certifiés permettent de consommer aussi bien le bulbe que les feuilles.A partir de juin Récolte à maturité suivie d’un séchage de quelques jours à l’ombre (le soleil provoque des brûlures et diminue la conservation), avant de faire des bottes ou des tresses.

     

    le persil

    Au Maroc, le persil ( Petroselinum hortenae Hoff) est répandu dans toutes les régions du pays. Il est cultivé surtout pour ses feuilles. Le climat doux du littoral est très favorable pour une culture intensive du persil pendant toute l'année, et surtout pendant l'hiver et le printemps. Le persil est une plante bisannuelle appartenant à la famille des ombellifères. Il est originaire de la Méditerranée. Bisannuel, le persil se sème de mars en septembre. Les graines, si vous ne les achetez pas, ne seront récoltées que la deuxième année de culture, sur une tige florale de 60 à 80 cm.Le persil se multiplie par semis à la volée. Pendant la belle saison (de mars à septembre), en pleine terre. Pour avoir du persil au jardin, il faut être patient car les graines mettent beaucoup de temps à lever. Le persil, plat ou frisé, s’utilise principalement pour aromatiser salades, omelettes et plats en sauce.On l’utilise également en persillade pour agrémenter certains crustacés et grillades.Durant l’hiver, couvrez le persil à l’aide d’une cloche transparente afin de continuer la récolte jusqu’au printemps suivant.Type de sol.Plante de climat tempéré, qui préfère les sols bien ameublis et riches en humus.Les maladies et insectes nuisibles du persil.On ne connaît pas de maladie typique au persil. Les limaces, les escargots et la mouche de la carotte sont les principaux ennemis du persil.




    La betterave rouge

    La betterave rouge (Beta vulgaris var. esculenta)

    De sa richesse en sucre bien connue, la betterave tire un apport calorique assez élevé pour un légume (40 kcal/100 g). Il reste toutefois modéré et ne doit pas pour autant freiner sa consommation. Il serait en effet dommage de se priver du pouvoir laxatif de ce légume-racine :La betterave possède un autre atout : celui d'être gorgée de minéraux et d'oligo-éléments. Elle est notamment très bien pourvue en potassium (336 mg/100 g). Ce nutriment agit en véritable régulateur de la pression artérielle et se révèle indispensable au bon fonctionnement du système nerveux.La betterave rouge se consomme alors que les variétés que l’on appelle bette ou poirée ne sont cultivées que pour leurs feuilles.Elle est riche en sucre et particulièrement appréciée en salade.Les semis se font en poquets de 3-4 graines tous les 20 cm, à 2 cm de profondeur, sur des lignes distantes d'au moins 30 cm. La levée intervient au bout d'une semaine.Pour pouvoir profiter au maximum de la betterave, vous pouvez échelonner les semis du mois de mars jusqu'au mois de juin. Au mois de mars, semez sur couche. Vous procéderez en pépinière pour le mois d'avril puis en place pour les mois de mai et juin. Le repiquage se fait à 5 feuilles.La betterave n'aime pas avoir soif. La betterave n’a besoin que de très peu d’eau, mais ne laissez pas la terre se désécher en cas de fortes chaleurs.



    L'artichaut

    L'artichaut est une plante vivace haute de 1,2 à 1,5 m environ. Son feuillage composé, qui rappelle un peu celui du chardon, s'avère très décoratif.Chaque pied produit 4 ou 5 fleurs par an; c'est ce même bouton floral que l'on cueille avant que ne s'ouvre la belle fleur violette. Et rappellons aux oublieux que ce sont les bractées que l'on mange.L’artichaut apprécie les climats de type océanique, chaud ou tempéré. :Espacement : 80 cm sur le rang et 1 m entre les rangs.Les plants d’artichaut se plantent soit en mars avril, soit en septembre octobre : la première saison est la plus appropriée, car le plant reprend mieux et ne risque pas de geler. De plus dans ce cas, les plants issus d’in-vitro produisent des capitules dès l'été suivant, alors qu'une plantation d'automne ne produira qu'en fin de printemps l'année suivante. prendre des précautions contre les pucerons, un des ravageurs les plus courants de l'artichaut. La fertilisation foliaire au lithothamme gêne les pucerons noirs. En cas d'attaque massive, poudrer au pyrêthre ou au roténone.A l'entrée de l'hiver, apporter du compost mûr et butter légèrement (20 cm environ). Ne couvrir de feuilles ou de paille que si l'on peut enlever la couverture par beau temps.Le rendement moyen est de 3 à 4 grosses têtes au début, plus autant de repousses, puis 6 à 10 grosses têtes par pied.

     

    L'échalote

    L'échalote ne produit pas de graine. Elle se multiplie en plantant les bulbes ou caieux en pleine terre de janvier à avril. Les plus gros seront réservés à la consommation. Planter les caieux pointe vers le haut à 2cm de profondur avec un écartement de 15 cm..Le terrain sera meuble et sains, a éviter les terres acides, on pourra apporter au besoin si trop acides des apports de carbonate de chaux. La plantation des bulbes (prendre les plus gros), se fera en février-mars, sur des lignes espacées de 25cm, et les plantes distants de 12 cm environ. Sarcler assez souvent pour maintenir le sol propre et surtout en cas d'humidité afin d'aérer le sol. Il est inutile de nouer les tiges. L’échalote est une culture facile d’entretien. Des binages réguliers, sans endommager les bulbes, suffisent à maintenir la culture propre. En cas de sécheresse prolongée un arrosage au moment de la formation des bulbes suffit à obtenir une belle culture. Les échalotes sont mises dans un endroit sec et aéré, en botte, tresse, ou caisse. Les échalotes grises se conservent jusqu’en décembre et les échalotes roses jusqu’en avril-mai.



    L'oignon

    L'oignon (allium cepa) est une vivace de la famille des liliacées, qu'on pense originaire d'Asie centrale et que l'homme cultive depuis plus de 5000 ans. Formé d'un bulbe semi-enterré (qui nous intéresse pour sa consommation), il est complété par des feuilles creuses, une tige plus ou moins haute couronnée à la floraison par une grosse tête ronde constituée de petites fleurs blanches ou mauves.Semis de printemps : Semer de février à avril les oignons destinés à la conservation, en rangs espacés de 25 cm. Recouvrir les graines de 1cm de terre. Environ 2 mois après le semi éclaircir à 5 cm puis quelques semaines plus tard à 10 cm.
    Semis d’automne : Semer clair, en pépinière en août ou septembre. En régions privilégiées, repiquer en octobre-novembre enlignes espacées de 20 cm et à 8/10 cm sur le rang. En régions moins clémentes, mettre en place en février mars.
    Production de bulbilles : (type O. de Mulhouse) Semer dru en avril mai, dans une terre peu travaillée profondément, et peu riche. Arroser jusqu’à la levée et sarcler régulièrement.
    Plantation de petits bulbes : Planter en février mars, les bulbilles semés en avril mai et récoltés en août, en lignes distantes de 30 cm et 10-15 cm d’écartement, à 3 cm de profondeur. Les maladies des oignons sont surtout dues à des champignons. Elles se développent quand les feuilles restent mouillées trop longtemps. La brûlure de la feuille de l’oignon se manifeste par des taches blanches qui deviennent brunes progressivement. Le mildiou de l’oignon se caractérise par un jaunissement des feuilles qui finissent par se dessécher. Le traitement préventif est le dosage de l’arrosage. Pour le traitement, utiliser un fongicide adapté à chaque maladie.

     

    La mâche

    La mâche (valerianella olitoria) est une petite plante annuelle qui pousse partout en Europe, à l'état sauvage. Ses feuilles réunies en rosette sont un peu charnues; la tige porte si on la laisse fleurir de petites fleurs bleu pâle.La mâche contient en grande quantité vitamine C, vitamine E et béta-carotènes. Elle possède donc des propriétés antioxydantes, et permet ainsi de lutter contre les dégâts des radicaux libres et le vieillissement des cellules. Elle est également riche en vitamine B9.La mâche se sème principalement de fin aout à novembre suivant les régions mais rien ne vous empêche d'en semer au printemps.Semis espacés de 25 cm. Eclaircir et laisser un plant tous les 5cm. Semez toutes les deux semaines.Tout sol.

    Tout sol. La mache n'est pas difficile.Protégez la mache d'hiver par un film plastique ou une couche de feuilles mortes.Certaines maches comme la mache à grosse graine a la capacité de refaire une rosette après avoir été coupée juste au dessus du collet.



    Le haricot vert

    Le haricot vert est une légumineuse considéré, par ses qualités nutritionnelles, comme un légume frais. A juste titre d'ailleurs puisque son apport énergétique se situe parmi les plus faibles. En effet, le haricot vert fournit seulement 30 kcal/100 g, ce qui le place au niveau de la tomate et de la carotte. Autre atout "minceur" du haricot vert, sa richesse en fibres, stimulantes pour le transit, et très bien tolérées, même par les intestins les plus fragiles.Très bien pourvu en vitamines, le haricot vert parvient à couvrir une bonne partie des besoins quotidiens recommandés, notamment en vitamine C (16 mg/100 g), tonique, et en provitamine A, antioxydante. Les haricots peuvent être mis en terre de la mi-avril environ à la mi-juillet, dès lors que la température du sol dépasse les 10°C. Avant, c'est risqué : trop de pluie ou un peu trop de froid et la germination se trouve compromise.La veille du semis, faites tremper les haricots pour ramollir l'enveloppe des graines et ainsi favoriser la germination.

    Comment les semer :
    - pour les variétés naines, semer en lignes espacées de 40 cm, soit en déposant 1 graine tous les 4 ou 5 cm, soit en poquets, disposés en quinconce, à raison de 5 ou 6 graines tous les 40 cm.
    - pour les variétés grimpantes, espacer les rangs de 70 cm ; prévoir au maximum des planches de 2 ou 3 rangs afin de que l’aération soit parfaite. Les poquets de 7 à 8 graines seront espacés de 40 à 50 cm. BUTTAGE

    Biner une première fois 2 ou 3 jours après la levée, effectuer un second binage 2 ou 3 semaines plus tard en les buttant légèrement afin de faciliter leur maintient. Lors du buttage des variétés grimpantes, installer les rames à l’extérieur des touffes, en les ramenant vers l’intérieur pour qu’elles se rejoignent.



    Le Petit pois

    Le Petit pois fait partie de la famille des Légumineuses (Fabacées).Probablement originaire d'Asie centrale, on le trouve à l'état sauvage dans tout le sud de l'Europe. A la préhistoire déjà on cultivait pisum sativum .Le petit-pois (pois frais) fait partie des légumineuses (comme la lentille, le haricot sec, la fève, le pois chiche.Ses petites graines, appelées pois, sont rondes, petites et vertes ou jaunes. Ces graines sont contenues dans des gousses vertes. Ses feuilles sont elles aussi vertes et ses fleurs blanches. Riche en protéines, vitamines B, C et E, minéraux et fibres, le Petit pois est reminéralisant et facilite le transit intestinal.Semé en mars-avril et récolté en juin-juillet, il se cultive sur des sols de nature homogène afin d'assurer sa tendreté, gage de saveur.

    le semis du petit pois

    Préférez la culture en planche (bande terre légèrement surélevée ) ,le pois détestant l'éxcès d'eau

    Faites des sillons à la serfoutte (petite binette ayant un bout pointu) de 4 à 5 cm de profondeur espacez vos rangs 60 à 70 cm

    Préférer le semis en ligne au semis en poquet, espacez vos graines de 2 cm , recouvrez de 3 cm de terre et plomber (tasser) votre semis avec le dos du rateau puis arrosez en pluie fine

    maladie

    Fonte des semis ,la fleur de souffre épandue au fond du sillon devrait les en prémunir

    Mildiou (la terreur du jardin)_ bouillie bordelaise alternée avec un souffrage

    Oidium ,feuilles devenant blanches et se desséchant_ (souffrage)

    Anthracnose ( taches brunes sur le feuillage) apparait souvent aprés l'orage ,ou un temps orageux _ traitez à la bouliie bordedelaise



    brocoli

    brocoli { Brassica oleracea, var. botrytis.}Le terme « brocoli » vient de l'italien brocco qui signifie « bras ou branche sur laquelle repose la tête » ou encore « pousses de chou ».Jusqu'à il y a une vingtaine d'années, le brocoli était encore très peu consommé en France.Le brocoli est d'abord exceptionnellement riches en vitamines.C'est l'un des légumes les mieux pourvus en vitamine C : 110 mg/100 g cru, et encore 60 mg/100 g après cuisson. Ainsi, avec une portion de 200 mg, on atteint l'apport quotidien recommandé. En ce qui concerne les légumes de la famille des crucifères (par exemple le brocoli, le chou-fleur, le chou, le chou de Bruxelles), des études épidémiologiques indiquent que leur consommation régulière pourrait contribuer à prévenir certains cancers tels que ceux du poumon, des ovaires et des reins3-5.

    Brocoli précoce: Semis des le mois de mars sous chassis pour une récolte d'aout à septembre.Avant le repiquage, laisser endurcir les plants. Repiquer en pleine terre les lants jusqu'a la base des premières feuilles à partir du mois de mai. Espacement de 60 cm entre chaque pied et 70 cm entre chaque rang. Semis en pleine terre de mi mai a juin pour une récolte à l'automne jusquà juin de l'année suivante. Après eclaircissement conservez un pied tous les 10cm environ. Repiquez quand vos brocolis ont 6 à 7 semaines Répetez l'opération tous les 15 jours pour un étalement des récoltes.soins arrosage régulier au pied par temps sec; butter les pieds jusqu'à la base des premières feuilles un mois après le repiquage. Biner et maintenir la terre fraiche et bien émiettée. si vous avez trop de brocolis en même temps : arracher les pieds et attacher les la tête en bas dans un endroit frais, et sec : vous pourrez les garder ainsi environ 3 semaines.




    Le chou-fleur

    Le chou-fleur appartient à la famille des crucifères. Très polyvalent, il peut être savouré cru en trempette, En ce qui concerne les légumes de la famille des crucifères (par exemple le chou-fleur, le brocoli, le chou, le chou de Bruxelles), des études épidémiologiques indiquent que leur consommation régulière pourrait contribuer à prévenir certains cancers tels que ceux du poumon, des ovaires et des reins .Très sensible à l’acidité du sol (pH idéal 6,5 à 7,5), le chou-fleur aime les sols profonds, fermes et humides. Un amendement de tourbe ou de fumier décomposé peut se faire à l’automne pour les plantations de printemps. Les choux-fleurs aiment les lieux ensoleillés.Vous pouvez semer, suivant les variétés, sous serre en début d’automne ou début d’hiver pour un repiquage en mars-avril. L’espacement entre vos plants devra être de 60 cm minimum.Le chou-fleur nécessite une humidité .La récolte commence quand les têtes sont bien développées mais pas encore ouvertes. La croissance à cette période étant rapide, n’hésitez pas à faire un tour quotidien au jardin .

    Maladies

    Hernie du chou, mouche du chou, aleurodes, altises, chenilles et oiseaux.



    Le chou

    Le chou, légume de la famille des crucifères, est originaire de l'ouest de l'Europe, où il pousse encore spontanément au bord de l'océan. C'est dans l'Antiquité qu'il a conquis le bassin méditerranéen. Les Grecs le servaient en soupe aux jeunes mariés le matin de leur nuit de noces : voilà d'où vient la légende des enfants qui naissent dans les choux. De plus, il était réputé pour chasser les humeurs maussades. En conséquence, ils avaient coutume de le déguster avant leurs banquets orgiaques. Il y a 4 000 ans, on commença à le cultiver. Ce sont les Chinois qui mirent au point sa conservation en saumure, qui lui permit de conquérir l'Europe de l'Est, où son succès fut immédiat.Devenue très populaire auprès des populations paysannes de tout le continent européen, cette plante potagère n'en était pas moins très appréciée par les rois. Elle trônait en effet aux banquets de Louis XIV notamment. A cette époque d'ailleurs, on lui reconnaissait la vertu de protéger du scorbut. Elle faisait donc partie des "bagages" des marins qui se sont rendus aux Amériques.De nos jours, en France, le chou est produit essentiellement dans le nord et l'ouest, aussi en Provence. Si selon les variétés, on le cultive tout au long de l'année, c'est avant tout entre octobre et mars qu'il est le plus fréquent et le plus consommé.Le chou est un légume de la famille des crucifères (comme le brocoli et le chou-fleur). Il en existe trois variétés principales : le chou vert, le chou rouge et le chou de Savoie. Légume très nutritif, riche notamment en vitamine C, en fibres et en phytonutriments dont des études ont prouvé qu’elles avaient un effet préventif sur le cancer, le chou est actuellement un légume de saison. Le chou est un aliment naturellement allégé en matières grasses et constitue une source importante de vitamines C, mais aussi d’autres éléments nutritifs et d’antioxydants. Il contient aussi des fibres, du manganèse, de l’acide folique, de la vitamine B6, du potassium et des acides gras oméga-3. Le chou est, en outre, une source appréciable de thiamine (la vitamine B1), de riboflavine (la vitamine B2), de calcium, de potassium, de magnésium, de vitamine A et de protéines. Le chou contient des phytonutriments appelés indoles et sulphoraphane. Les études scientifiques actuelles indiquent que ces substances peuvent réduire le risque de contracter différentes formes de cancer. Semis, plantation du chou .

    Le semis s’effectue à la fin de l’hiver ou au début du printemps.

    Semez dès le mois de février/mars en pépiniére et à la volée.

    Vous pourrez également semer en pleine terre à partir du mois de mars/avril sous châssis ou tunnel.

    Lorsque vous voyez apparaître les premières feuilles, vous pourrez repiquer en pleine terre au mois de mai.

    Vous pouvez également semer directement en place à partir de mai ou un peu plus tôt dans le sud et cela jusqu’à l’été.



    Le cornichon

    Le cornichon est une plante herbacée, rampante, originaire d’Asie occidentale. Il est de la même famille que le melon, la courge ou la calebasse et se consomme comme condiment.
    En réalité, le cornichon est un concombre cueilli tout petit .On sème le cornichon en godets à chaud dès mars/avril ou en place en pleine terre en mai-juin. Les plants sont plantés à 60 cm de distance. La récolte a lieu de juin à août pour les semis de mars, et de septembre à octobre pour les semis en place.Le sol doit être humifère, bien drainé, profond et meuble, se réchauffant rapidement d’où une exposition très ensoleillée car les cornichons sont très sensibles au froid.Le cornichon se sème en mars ou en avril en godets, par poquet de 3 ou 4 graines sous châssis ou à l’intérieur, la température idéal étant de 21° C. Un mois plus tard, lorsque les plants font une quinzaine de centimètre, vous pouvez repiquer en espaçant les plants de cornichon de 40 cm sur une même ligne et en laissant 1 m entre chaque ligne.

    Maladies, nuisibles et parasites :

    Les mouches blanches, les araignées rouges, le puceron noir, les limaces, les escargots, le mildiou, l’oïdium.



    Le concombre

    Le concombre est l'un des légumes les moins caloriques avec 10 kcal/100 g, et pour cause, il est composé à plus de 96 % d'eau. Cette richesse en eau fait de lui le compagnon idéal d'un été frais et léger, car il est très désaltérant et participe à la bonne hydratation de l'organisme.Il renferme des minéraux et des oligo-éléments en quantité abondante, notamment du potassium (150 mg/100 g), du phosphore (23 mg/100 g) et du calcium (19 mg/100 g). Semis dès le mois d'avril à mai en pleine terre ou février mars sur couche.Repiquage en mars en pleine terre avec la motte.semer 4graines par trou tous les 70 cm.Pour obtenir de beaux fruits, pincez à trois feuilles puis ne laissez que les deux plus belles bourres et ainsi de suite en pincant toujours la bourre du dessus jusqu'a obtenir huit branches. Eclaircissez Environ 2 à 3 semainse plus tard, lorsque les jeunes plants ont 2 à 3 feuilles bien développées, éliminez dans chaque groupe les plants les moins vigoureux pour n'en conserver que 1 ou 2. Arrosez régulièrement, sans asperger les feuilles si possible, le sol doit rester frais.



    La courgette

    La courgette est une variété de l'espèce Cucurbita pepo. C'est une plante de la famille des Cucurbitacées comme la courge, la citrouille et autre potiron.La courgette est riche en vitamines, en minéraux et oligo-éléments et la courgette est efficace pour le transit pour rassurer vos intestins. Elle tonifie l’organisme et est riche en fibres. La courgette est également recommandé pour prévenir des risques cardiovasculaires..Les courgettes sont faciles à cultiver : voilà un légume impossible à rater, idéal pour je jardinier débutant.La courgette est en fait une très jeune courge, cueillie avant sa complète maturité.Les semissont faciles à réussir. Semis dès le mois d'avril à mai en pleine terre jusqu'en juin. Planter 3 graines par trou tous les 1m.Repiquage Si vous appartenez à la famille des jardiniers pressés, il est bien sûr possible d'acheter de jeunes plants en jardinerie. Faites tremper les godets quelques minutes dans une bassine avant de les planter. L'espacement à respecter entre chaque plant est le même. Une bonne poignée de compost sera là aussi ajoutée au fond du trou. Tassez bien la terre et arrosez d'abondance.

    La courgette est gourmande en eau. Paillez des le mois de juin afin d'étaler les arrosages et éviter que le fruit ne se trouve directement en contact avec le sol. SOL doux léger et fumé.Exposition ensoleillée la courgette aime le soleil et la chaleur.



    La tomate

    La tomate (Solanum Lycopersicum) appartient à la grande famille des Solanacées. Originaire de l'Amérique méridionale.La tomate est le fruit d'un arbre originaire du Pérou. Cependant, elle est utilisée en cuisine comme un légume. Composée de près de 95 % d'eau, la tomate est idéale pour garder la ligne. De plus, elle présente un faible apport calorique (15 kcal/100 g) et favorise l'élimination des toxines.Elle est également une excellente source de vitamine C (18 mg/100 g) ainsi que de provitamine A ou carotène (0,6 mg/100 g) et de vitamine E (1 mg/100 g) aux vertus anti-oxydantes, qui stimulent les défenses de l'organisme.En outre, des études démontrent son action préventive contre le développement de certains cancers, notamment de la prostate et du poumon, grâce à sa forte teneur en lycopène, qui lui donne sa belle couleur rouge .La tomate doit être cultivée dans un endroit ensoleillé, exposé au sud et à l'abri du vent, ci possible près d'une haie. Des températures inférieures à 10°C lors de la floraison provoquent la déformation des fruits et le dépérissement des plants. La tomate préfère les terrains légers, frais et biens drainés. Ce qui compte, c'est la matière organique qui va être incorporée au sol.Les tomates aiment un sol humide mais pas détrempé. Un manque d'eau perturbera l'absorption du calcium et des éléments nutritifs du sol.En moyenne, les tomates doivent recevoir environ 3 cm d'eau par semaine mais tout dépend du temps, du sol.Semer en bac à l'intérieur quatre à six semaines avant le dernier gel prévu. Pendant la germination, s'assurer que la température se situe entre 21 et 26 ºC. Avant de les mettre en pleine terre, endurcir les plants en les sortant chaque jour et en augmentant graduellement la durée de leur séjour à l'extérieur (processus qui devrait durer deux semaines).Transplanter dans un endroit ensoleillé et protégé du vent. Espacer les plants de 45 à 60 cm dans le rang et à 1 m entre les rangs. Tuteurer, si nécessaire.

     

    la laitue

    Les bienfaits de la laitue

    Elle s’appelle Lactuca sativa

     

    Cancer. Quelques études ont associé la consommation de laitue à la diminution du risque d’être atteint de différents cancer 3-5. Dans l’une d’entre elles, la consommation de laitue plusieurs fois par semaine a été spécifiquement associée à un risque moindre de cancerdu poumon 3.

    Chaque plante a des caractéristiques différentes. Tenez-en compte pour choisir l'emplacement au potager qui lui convient le mieux afin de favoriser la survie de la plante et de faciliter l'entretien de votre jardin potagerLes laitues ont été classées en 5 grandes catégories


    Les laitues pommées : Elles forment des pommes rondes ou un peu aplaties au centre de la plante. Les feuilles sont assez arrondies, lisses, voir un peu cloquées pour certaines variétés. Elles peuvent être vertes ou rouges.
    Les laitues batavias : Les feuilles sont cloquées avec de nombreuses nervures. Elles sont très croquantes en restant cependant tendres. Ces salades forment des pommes qui peuvent être allongées.
    Les laitues romaines : Les feuilles sont épaisses et la pomme est allongée et volumineuse. C’est une laitue méridionale.
    Les laitues à couper : Elles ne forment pas de pomme, les feuilles sont tendres, et on peut les récolter plusieurs fois si on laisse bien évidemment le collet.La laitue est un trésor de bien-fait, elle apporte à l'organisme une grande variété de minéraux et d’oligo-éléments. Le potassium représente un tiers de ces minéraux.La laitue se sème en place et en lignede février à octobre selon les types et les espèces.Laitue d’été : semis en place d’avril à juin.laitue d’automne :semis en place de mai à juin.Laitue d’hiver : semis en pépiniére au mois d’août au mois d’octobre.Récoltez vos salades, laitues ou romaines, lorsque le cœur de celles-ci a atteint une bonne taille.

      

    Lors de la récolte, il est inutile d’arracher la racine car vous l’empêcherez de faire de nouvelles feuilles.

    Il est préférable d’utiliser un bon couteau et de couper la laitue au niveau du collet.
    Laissez ainsi la partie blanche et de nouvelles pousses apparaîtront rapidement pour une autre récolte.

    Arrosez régulièrement afin de maintenir le sol humide.

    Il faut absolument récolter avant la montée en graine




    La carotte

    Comme tous les fruits et légumes riches en fibres et en vitamines, la carotte joue un rôle bénéfique dans la prévention des maladies cardio-vasculaires et l'apparition de certains cancers.La caractéristique essentielle de la carotte est sa grande richesse en provitamine A (nommée carotène)Une portion de 100 gr. De carottes cuites peut contenir jusqu'à 10 mg de bêtacarotène, soit le double de la quantité considérée comme bénéfique. Les carottes marron contiendraient 2 fois plus de bêta-carotène que les carottes orange, tandis que les jaunes en contiendraient très peu et les blanches, pas du tout.

    La carotte marron donne l’impression d’être plus sucrée que la carotte orange dont le goût est masqué en raison de ses composés volatils. Cependant, la quantité de glucides totaux dans ces carottes ne diffère pas de façon significative d’une variété de carotte à l’autre.

    Les carottes blanches contiennent très peu de vitamine C, contrairement aux carottes orange ou marron, qui en contiendraient le plus20.

     

    .La carotte préfère une terre sableuse, légère, ameublie, fraîche, riche en humus, profonde, bien drainée, sans cailloux (sinon les carottes seront fourchues), et riche en azote.La carotte préfère le soleil ou la mi-ombre. Les variétés courtes et sphériques, souvent jaunes, peuvent s'accomoder d'une culture en pot. Les autres, compte tenu de leur longueur (20 cm et plus) ont besoin d'un sol de jardin de préférence friable.La carotte s'obtient par semis, que l'on opère directement en place, de février à juillet.Semez dans un sillon profond d'1 cm seulement. Recouvrez de sable fin. La levée est parfois longue (jusqu'à 3 semaines). La mouche de la carotte étant attirée par l'odeur du feuillage froissé, éviter de laisser les plants qu'on aura éclaircis à proximité de la plate-bande. Semer les carottes dans un lieu venteux : la mouche a du mal à combattre les vents forts. Essayer le compagnonnage avec les oignons en sachant toutefois qu’il ne sera efficace que si l’on sème 4 rangs d’oignons pour 1 rang de carottes.

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