• Les arbres fruitiers

                                         Les arbres fruitiers                                                                                         

     

    La myrtille
    La myrtille

    Famille :

    Éricacées

    Période de floraison :

    Mai à Juillet

    Couleurs des fleurs :

    Blanc nuancé de rose, parfois vert

    Exposition :

    Mi-ombre

    Type de sol :

    Riche, drainé et essentiellement acide

    Humidité du sol :

    Constante et attentive pendant la croissance des fruits

    Type de végétation :

    Arbrisseau vivace

    Plantation :

    Début d’automne

    Récolte :

    De juin à septembre de l’année suivante


    Culture

    Commencez par établir un trou d’une cinquantaine de centimètres de profondeur et un peu plus grand que les souches. Respectez les distances soit deux mètres entre les sillons et un mètre entre les semis.

    Éliminez les racines qui sont endommagées, taillez le reste à un centimètre environ puis, trempez-les dans du pralin.

    Préparez votre terre en ajoutant de la tourbe, du bois morcelé et de l’engrais.

    Installez ensuite votre arbuste de telle façon qu’il se situe sur une butte de terre. Le point de greffe doit être juste au-dessus de la surface du sol. Rebouchez, tassez délicatement et arrosez les pieds en pluie.

    La culture des myrtilles peut être réalisée en bacs, en haie, en potager ou en massif à côté de vos bruyères…

    Astuce malin : La formation d’une cuvette autour du pied permettra durant l’arrosage, de diriger l’eau automatiquement vers le centre.

    Entretien et récolte

    Après la plantation, disposez un paillis de cinq centimètres d’épaisseur afin de conserver l’humidité du sol. Enlevez régulièrement les fleurs pour une bonne croissance des plants.

    Au printemps, pratiquez un désherbage et amendez le sol si besoin.

    À partir de la seconde année, taillez les arbustes en éliminant les parties abîmées. Ensuite, tous les deux ans, pratiquez une taille sévère au ras du sol pour donner de la vitalité aux pousses.

    Très robuste, la myrtille a peu de réticences face aux maladies et insectes mais n’abusez pas de l’arrosage entraînant un surplus d’humidité car vos plants peuvent pourrir ou être attaqués par la rouille. Dans ce cas, drainez votre sol, aérez-le et ajoutez-lui des engrais. Vous pouvez utiliser un fongicide à base de pyraclostrobine ou boscalide.

    Quant aux insectes nuisibles, la mouche blanche peut être combattue avec un bon insecticide. Méfiez-vous aussi des escargots et des toiles d’araignées qui entraîneront éventuellement des dégâts bénins.

    Histoire

    La myrtille, autrement nommée « bleuet », a été découverte en Amérique du Nord. Étonnés d’apercevoir une fleur à cinq branches formant un astre, les amérindiens ont tout d’abord pensé qu’il s’agissait d’un signe de Dieu pour améliorer la faim.

    Véritable arme pour les pilotes de la Seconde Guerre Mondiale, ce fruit adoucissait leurs yeux et permettait de mieux voir la nuit. En 1920, les américains la cultivaient pour ses vertus médicinales dont la digestion. Ils les cueillaient en été, les séchaient, les conservaient dans une substance huileuse pour ne les consommaient qu’en période hivernale.

    Au Japon, Ronald Prior découvre que la myrtille peut prévenir les risques de maladies de la rétine. Elle fut désignée comme « fruit de la vue ».

    Aujourd’hui, on compte près de 150 espèces. Ce fruit est cultivé en grande quantité par des producteurs de fruits naturels. C’est le cas dans les montagnes de l’Ardèche, département le plus spécifique en France dans ce domaine.



    SORBIER DOMESTIQUE
    SORBIER DOMESTIQUE. — (Sorbus domestica). — Famille des Rosacées. Noms provençaux : Sourbié, esperbié ; le fruit : Sorbo, esperbo.

    Petit arbre indigène réussissant bien à une exposition ombragée. Il produit un fruit à saveur âpre. On ne peut le manger que lorsqu'il est blet. On le cueille ordinairement pour le faire sécher sur la paille.

    Le bois du sorbier est utilisé dans l'ébénisterie.

    Cet arbre se multiplie par graines qui se sèment aussitôt mûres, ou bien par greffe sur aubépine.On me nomme communément cormier.  je suis une espèce post pionnière et mon origine est la méditerrané. Mais aujourd'hui j'ai colonisé avec l'aide et le mouvement  de la grande armée de jules césar, toute l'Europe. je suis considéré comme un arbre extrêmement adaptable et le changement climatique me touche peu.Lumière : Qu'importe les expositions je me satisfait de tout.

    Taille du sorbier domestique : Je suis un petit arbre , ou plutôt un arbuste, je ne dépasse pas 10 mètres de hauteur.

    Culture du sorbier domestique : un sol frais et riche me permet une pousse rapide, mais je suis rustique, n'hésitez donc pas a me planter dans un coin de votre jardin.

    Floraison : Je donne au printemps des fleurs blanches à 5 pétales en corymbe. Mes fruits très murs sont comestibles.

    Description botanique du cormier

    Le cormier est un arbre au port ovoïde élancé, mais devenant globuleux avec l’âge. Son écorce, écailleuse et fissurée, est de couleur brun-orangé. Ses feuilles caduques sont pennées, avec 13 à 21 folioles dont la base est arrondie et qui ne sont dentées que dans leur partie supérieure. Il s’agit d’une espèce hermaphrodite qui donne, en mai-juin, des fleurs blanches de 8 à 10 mm de diamètre, groupées en corymbes moins denses et plus coniques que ceux du sorbier des oiseleurs. Ses fruits, des cormes, sont verts et tachés de brun rougeâtre à maturité, ils ressemblent à de petites poires. Contrairement au sorbier des oiseleurs, cet arbre est une espèce méridionale originaire du Sud de l’Europe. Au temps de l’Empire romain, il a été toutefois dispersé dans le reste de notre continent. Dans le passé, le cormier était cultivé en tant qu’arbre fruitier, ses cormes étant particulièrement appréciées. Les Romains les faisaient fermenter pour en tirer une boisson ressemblant au cidre. Son bois, très dur et au grain compact, est employé pour réaliser des gravures et dans la fabrication de divers outils.

    Exigeant en lumière, le Sorbier domestique ou Cormier est un méridional qui pousse sur les sols calcaires et aime les terres profondes et fraîches. Originaire du Bassin méditerranéen, on le rencontre également dans le Centre et l’Ouest, jusqu’à la Loire et en Lorraine.Les Romains le cultivaient pour ses fruits ressemblant à de petites poires, les cormes, qu’ils faisaient fermenter pour obtenir une boisson au goût de cidre. On les consommait aussi blets ou secs. La coutume s’est prolongée jusqu’au XVIIIème siècle, époque à laquelle ils faisaient l’objet d’une cueillette attentive. On dit que, séchés et pulvérisés, ils étaient mélangés à la pâte du pain, surtout au cours des disettes. Le Sorbier domestique croît lentement, mais, vivant de 500 à 600 ans, il peut atteindre quelque 20 mètres de haut et développer un tronc puissant de près de un mètre de diamètre.Son bois, extrêmement dur, au grain compact, rouge-brun, satiné et se polissant joliment, est très recherché pour la gravure sur bois, la tournerie et la fabrication d’armes et outils.



    PÊCHER
    PÊCHER. — (Persica vulgaris). — Famille des Rosacées. Nom provençal : Pesseguié ; le fruit : Pessègue, pesco. Originaire de l'Asie.

    Cet arbre demande une exposition chaude, abritée des gelées tardives du printemps et un terrain sec et léger. Il se multiplie par semis ou par la greffe. On sème les noyaux aussitôt après consommation des fruits, ils germent au printemps suivant. On peut aussi stratifier en hiver et semer au printemps. Les plants atteignent 30 à 40 cent. la première année et sont prêts à être greffés en écusson à œil dormant l'année suivante. En général, les sujets semés sur place durent plus longtemps. Il se greffe sur amandier pour terrain profond, calcaire, pierreux, léger et sec (ce sujet est préférable pour la région de Marseille). Il se greffe sur prunier pour les terres fortes et humides, et sur franc pour la production facile dans tout terrain, mais il a moins de durée. Il se greffe aussi sur abricotier pour les bons terrains ou pour ceux qui ont de la profondeur.

    On plante le pêcher en espalier ou en contre-espalier, en palmette, en gobelet ou vase. Le pêcher en plein vent se plante à 5 m. environ de distance et ne prospère bien que par le semis de noyaux provenant de plants cultivés ou lorsqu'il a été greffé sur un pêcher sauvage. Par des labours superficiels, on maintient le terrain meuble et propre. Eviter de toucher les tiges des pêchers avec la bêche à dents, de. piocher ou d'arroser pendant la floraison et la formation du noyau. Fumer abondamment avec des fumures organiques et minérales.

    Généralement le pêcher dure peu ; au bout de 8 ans environ, l'arbre se trouve dégarni et il ne produit que très peu de fruits ; dans ce cas, on doit le rabattre ou le remplacer par un autre plus jeune. Le pêcher ne doit être planté qu'après une gelée, afin que la sève soit complètement arrêtée. Dans un terrain sec, le pêcher dure plus longtemps que dans une terre naturellement humide. La taille doit se faire la première année aussitôt après la plantation en mars et ensuite avec beaucoup de soins afin d'épargner toutes les branches fructifères. Ne pas oublier que les fruits proviennent des branches de l'année précédente qu'il faut donc conserver. On peut la pratiquer en vert, au mois de juin, sur les branches sans fruits, en fin août ou septembre sur celles qui viennent de produire. Pour augmenter la grosseur et la qualité, on peut éclaircir les fruits au sécateur si l'arbre en est trop chargé, une première fois lorsqu'ils ont la grosseur d'une cerise, une seconde fois après la formation du noyau. On peut aussi effeuiller, le soir, à l'approche de la maturité pour colorer le fruit, mais ne pas toucher aux rameaux qui produiront l'année suivante. On cueille le matin après la rosée, un jour à l'avance pour la consommation sur place, lorsque le fond vert de la peau s'éclaircit, que l'épiderme s'assouplit et qu'en imprimant une légère rotation et .traction la pêche se détache facilement. La saisir à pleine main sans la presser.

    Cet arbre compte un grand nombre de variétés, les meilleures et les plus répandues sont : Pour les pêches molles : Pêche grosse mignonne hâtive.— Pêche Amsden hâtive. — Pêche Madeleine molle. — Pêche ananas. — Pêche de Châteaurenard. — Pêche de Haie hâtive. — Pêche muscat de Nancy, etc. — Pour les pêches dures : Pêche admirable jaune. — Pêche de St Laurent. — Pêche de Montauban.— Pêche de Cazères. — Pêche muscade, etc.

    Les plus cultivées en Provence et s'adaptant le mieux au climat sont l'Amsden précoce, production en juin, et la précoce de Haie, production en juin-juillet.

    Variétés : nombreuses variétés, comprenant les pêches à chair jaune (pêche abricot, plus ferme et se conservant mieux) et les pêches à chair blanche. On distingue les brugnons (peau lisse et noyau adhérent) et les nectarines (peau lisse et noyau libre).
    Habitat : zones ensoleillées et douces.
    Durée de vie : ce qui importe n'est pas tellement la durée de vie de l'arbre, mais la durée de sa production : un pêcher peut produire pendant 15 à 20 ans.
    Taille maximale : arbuste de 5 m.
    Feuilles caduques, oblongues, étroites, légèrement dentées (elles ressemblent à celles du cerisier, en moins large).
    Fleurs roses.
    Fruit : la pêche est est une drupe, à la peau veloutée et à la chaire douce, blanche à orange suivant les variétés. Le fruit contient le noyau qui en est la graine. La pêche est récoltée à la main, en été. Les fruits, fragiles, sont rapidement placés en chambre froide.

    Légendes et traditions : en Égypte, le pêcher était consacré à Harpocrate, dieu du Silence. En Chine, la pêche est un des attributs de Cheou-Sing, " Étoile du vieil âge ", dieu de la longévité. La pêche apporte mille printemps rapporte l'iconographie populaire. La pêche et le pêcher sont un symbole d'immortalité et les Immortels se nourrissent de fleurs de pêcher. Les vases chinois portent souvent un décor de fleurs de pêcher pour souhaiter la longévité.
    Au Japon, la fleur de pêcher est associée au mariage et est un symbole de virginité et de fidélité.

    Les pêches, les brugnons et les nectarines sont des variétés de pêchers. Les pêchers sont tous autofertiles.

    Le pêcher est très sensible à la clôque du pêcher, il est nécessaire de le traiter préventivement tous les 15 jours au printemps, et à l'automne.

    Le pêcher doit être taillé car les rameaux ayant fructifiés meurent ensuite. Pour une bonne récolte, une taille de fructification devra être faite.

    Méthode de multiplication:
    semis des pêchers de vigne, greffage en écusson.

     

    PRUNIER
    PRUNIER. — (Prunus domestica). — Famille des Rosacées. Nom provençal : Prunièro ; le fruit (la prune) : Pruno. Originaire de l'Asie.

    Le prunier est un arbre à racines traçantes, à fleurs d'un blanc rose. Il réussit dans une terre de préférence fraîche, ni trop forte ni trop légère. Le prunier se reproduit par semis, drageons, bouture et surtout par greffe, et se cultive à haute tige (distance de plantation 6 mètres), demi-tige (5 mètres), gobelets (3 mètres). On le greffe sur prunier sauvage, sur prunier de Damas, sur prunier de St-Jean ou Myrobolan, de préférence en fente, en écusson à oeil dormant fin juillet ou commencement août, car le prunier perd sa sève très tôt. Le prunier demande un terrain meuble, cultivé et fumé, pas de cultures profondes à cause de ses racines. Fumure phosphatée et scories dans les sols pourvus de calcaire.

    Taille du prunier : comme le pommier, le prunier est aussi un arbre à tête arrondie. La taille du prunier se fait pendant la première année de la plantation, afin de bien donner la forme que l'on désire, mais en principe cet arbre n'aimant pas la taille, surtout en plein vent, on le traite comme le cerisier ou le pêcher.
    Tailler les premières branches à 30 cent. de longueur ou à moitié de la pousse. La deuxième ou troisième année, si les branches s'allongent trop sans bifurcations, on coupe les plus longues seulement, à 50 ou 60 cent. de longueur.
    Le prunier est un arbre rustique ; il se forme presque seul et on peut lui laisser un peu plus de bois qu'aux autres espèces. Les soins d'entretien du prunier sont analogues à ceux indiqués pour le poirier, pommier, cerisier.

    Fruit : la prune est une drupe de forme arrondie ou ovale. Elle est verte en juin, puis noire (variété Saint-julien), jaune (mirabelle) ou violette (variétés Damas et reines-claudes) en juillet-août. Elle est recouverte de pruine, substance cireuse. À l'intérieur, le noyau est dur, comprimé et dépourvu de sillons ; il comporte une graine.

    Les grandes familles de prunes :

        Les Questches ou aussi "prunes de damas" ont un fort taux de sucre et contienne peu d'eau ce qui en fait de bon candidat pour être séchés, elles sont utilisés avec bonheur dans les préparations (compotes, mousses, confitures, conserves, ...)
        Les Mirabelles, de la taille d'une grosse cerise, ayant une chair ferme et sucrée, très parfumée
        Les Reine-Claude, rondes, plus grosses que les mirabelles, avec un gout fin, souvent très sucré, excellente en fruit de table, mais aussi confiture, conserve, confiture de vieux garçon, etc...
        Les Prunelles, petit fruit, poussant sur des arbustes epineux.

    Préparation des pruneaux séchés :
    A Agen et Tours : On recueille les fruits à mesure qu'ils mûrissent et qu'ils tombent à terre. On les expose sur des claies à l'action du soleil, puis on les fait passer à plusieurs reprises dans un four progressivement chauffé.Le pruneau d'Agen est obtenu par le séchage 0 80°C pendant 24 à 48 heures de prunes provenant d'un Prunus d'ente.

    En Provence : Une fois les prunes ramassées on les plonge dans l'eau bouillante, puis on les égouttent et on les met au soleil jusqu'a complète dessiccation.

    Les prunes de Brignoles sont préalablement pelées, puis enfilées sur des baguettes minces qui sont réunis en faisceaux, on les entoures de paille et on les expose au soleil jusqu'a ce que l'humidité ait disparue.

    Méthode de multiplication:
    semis pour les mirabelliers, drageonnage, greffage en écusson à oeil dormant fin juillet.



    POMMIER
    POMMIER. — (Malus communis). — Famille des Rosacées. Nom provençal : Poumié ; le fruit : Poum, poumo. Originaire de l'Europe.

    Cet arbre indigène demande de préférence une terre substantielle, profonde et un peu fraîche. Il se multiplie par semis ou par greffe et s'accommode bien des climats froids et des sols argileux, sauf des très secs.

    Les semis ont lieu de février en avril et lorsque le sujet est assez vigoureux on le transplante en pépinière. Pour la plantation, on espacera de 6 m. pour les hautes tiges, 2 m. 50 pour les autres genres.

    Le pommier franc provenant de semis est de tous le plus vigoureux, c'est celui que l'on choisit pour arbre de haute tige. Il se greffe sur pommier franc ou sur pommier doucin, pour former les pommiers en gobelets, contre-espaliers et pommiers nains. Les greffes d'août s'opèrent en écusson, à œil dormant et à 5 cent. au-dessus du sol.

    Le sol doit être exempt de mauvaises herbes et meuble ; au labour ou aura soin de ne pas briser les racines près du collet, pas de binage à la floraison à cause des gelées blanches. Fumure identique à celle du poirier, ainsi que la taille, mais qui peut être faite un peu plus courte en tenant compte que les boutons à fleurs viennent quelquefois dans la même année. On récolte les pommes en septembre et octobre.

    Les variétés de pommes les plus connues et les meilleures sont : Pomme calville blanche. — Pomme api-rose. — Pomme reinette. — Pomme St-Jean. — Pomme du Canada. — Pomme reinette grise d'hiver. — Pomme Rambour d'hiver.

    Les pommes à cidre sont cultivées en grand, particulièrement en Normandie et en Bretagne.

    Variétés : pommier rouge décoratif (petits fruits) et les variétés de culture, comme la Reine des reinettes ou la Golden delicious, qui enchantent les paysages de Normandie, lors de la floraison en mai.
    Rusticité : zone 7 (il supporte le froid jusqu'à -17°). Le Pommier est moins exigeant que le poirier en terme de douceur. Certaines variétés supportent des gels rigoureux.
    Port (arbre isolé) : houppier large, feuillage dense.
    Taille maximale : 10 m.

    Écorce lisse, gris clair, se détachant par écailles rectangulaires gris-brun à brun foncé sur les sujets âgés.
    Feuillage caduc. Feuilles alternes (4 cm), ovales, dentées, vert foncé dessus, blanchâtres dessous. Rameaux à bouts piquants.
    Fleurs hermaphrodites, réunies en corymbes peu fournis, dressés et brièvement pédonculés. Les corolles rose blanchâtre ont 5 pétales et éclosent au mois d'avril ou mai. Elles ont de 20 à 50 étamines avec des anthères jaunes et 5 styles soudés à la base.
    Fruit : la pomme, petite et non comestible chez le pommier sauvage et les pommiers décoratifs. Le Pommier est productif au bout de 10 ans environ.


    Utilisations : la pomme est un fruit qui se conserve mieux que la pêche, moins bien que l'orange. Elle sert à fabriquer du cidre, ce qui résorbe les excédents et facilite la transformation sur place, sans transport du produit vers les zones urbaines de consommation. La pulpe de la pomme entre dans la composition des onguents ou "pommades". Son bois est rougeâtre, clair, dur, dense et lourd. Il se fend difficilement à la main, mais il sèche lentement en risquant de se fendre. Du fait de sa compacité, son bois se travaille aisément en tournage ou en sculpture. Il est apprécié pour les meubles.

    La taille des arbres fruitiers
         

    Les arbres fruitiers ne produisent que pendant une cinquantaine d'années. Encore faut-il les aider à concentrer leurs production sur la qualité plutôt que la quantité. C'est là qu'intervient la taille.
    Elle permet de stimuler le développement des branches latérales, proches des branches maîtresses au détriment des branches maîtresses.
    On distingue :

        la taille de mise en forme :
        On taille un jeune arbre fruitier pour lui donner une forme (se référer aux ouvrages spécialisés). Équilibrez la charpente en supprimant les branches qui se croisent. Plus âgé, l'arbre fruitier doit encore être taillé. Il s'agit de :
        la taille de nettoyage :
        Supprimez les branches mortes, celles qui s'entrecroisent (en conservant la plus vigoureuse) et les bois abîmés. Profitez-en pour enlever également tous les fruits pourris qui auraient pu rester sur la ramure.
        l'éclaircissage :
        Le but de cette étape est d'apporter de la lumière au centre de l'arbre, pour garantir une mise à fruit homogène. Pour cela, supprimez les branches pointant vers l'intérieur.
        le rabattage :
        Réduisez la longueur des branches principales en supprimant leur extrémité (c'est ce que l'on appelle "rabattre"). Ceci a pour but de répartir la sève dans les branches latérales, dont le développement sera ainsi stimulé. Cette remarque est valable pour tous les arbres, pas seulement les fruitiers. Mais il faut également rabattre les branches latérales, de façon à ce que la mise à fruit s'opère assez près de la branche principale et non au bout de longues branches ne portant que des feuilles !

    Quand tailler dans l'année : les arbres à pépins (pommier, poiriers) se taillent en hiver. Les arbres à noyaux (pruniers, cerisiers) sont taillés et élagués en août ou septembre, mais pas plus tard : la cicatrisation se ferait mal.

    Quand tailler ?
        On taille un jeune arbre, pour éviter qu'il s'allonge ou qu'il croise des branches. On taille ensuite un arbre à maturité pour améliorer la qualité des fruits.
        On taille en période de repos (aoûtement en août, quand l'arbre se prépare à l'hiver, et jusqu'en hiver, avant l'éclosion des fleurs). Encore faut-il que l'environnement n'agresse pas la cicatrice. Ceci commande une taille plutôt en septembre pour les arbres à noyaux (cerisiers, pruniers), qui cicatrisent mal (et si possible protéger les cicatrices avec un mastic spécial), couper en biais pour éviter la stagnation de l'eau). Les arbres à pépins (pommier, poiriers) peuvent être taillés plus tard.
    Précautions :
        La coupe doit être franche avec un outil bien aiguisé, et propre, pour éviter de transmettre une maladie. Profitez pour traiter les arbres fruitiers au cuivre : cuivrol ou bouillie bordelaise. Ajouter de l'eau de savon ou 1 litre de lait pour 5 litres d'eau pour que ça colle.

    Il s'accomode de presque tout les terrains, à part les sols très secs ou les marais. Bien que n'ayant aucune difficulté dans les terres très compactes, le pommier adore les terres profondes et saines de nature silico-argileuses ou argilo-calcaires.

    Les terres riches en substrat favoriseront la production de feuilles au détriment des fruits.

    Pour les terres humides, on réalisera une plantation sur buttes. Car les pommiers sont exposés à la maladie du chancre.

    On ne replante pas un pommier sur des anciennes plantations de pommier ou alors on change la terre. Il est même recommandé de changer d'essence et de mettre des arbres à noyau (cerisier, abricotier, etc..).

    Le pommier résussit dans presque toute l'europe. Il apprécie surtout un climat tempéré et pas trop aride. Une atmosphère suffisamment humide lui est nécessaire. Dans le sud de la france, les variétès françaises ne donnent pas une bonne production. Les variétès américaines, issues de régions chaudes, tel que golden delicous, s'acclimatent aisément dans le sud-ouest et dans la vallée du Rhône.

    Dans les endroits où les gelèes sont tardives, il faut avoir recours à des variétés à floraison très tardive pour la culture en plein vent.



    POIRIER
    POIRIER. — (Pyrus communis). — Famille des Rosacées. Nom provençal : Periero ; le fruit : Pero. Originaire de l'Asie septentrionale.

    Cet arbre prospère bien dans les régions tempérées, à toute exposition, en plein vent ou en espalier. Il exige un sol fertile assez profond, frais, sans être humide, pas de terrains secs, argileux ou calcaires, mais plutôt un sable gras ou une terre silico-argileuse.

    On plante de 5 à 8 mètres selon les variétés et la fertilité du sol pour les poiriers à haute tige ; à 3 mètres environ pour les fuseaux et à 4 m. pour les pyramides ; pour l'espalier, de 50 cent. à 2 m. 50, suivant que l'on désire des cordons verticaux ou horizontaux, et même jusqu'à 5m. pour les palmettes à branches horizontales. Le poirier se reproduit par semis pour obtenir les porte-greffes et surtout par greffage, en écusson, en fente ou en couronne. Il se greffe sur franc, dit sauvageon, pour terrain pierreux où calcaire, pour haute tige, mi-tige ; il se greffe aussi sur cognassier pour terrain profond et substantiel, pour quenouille et espalier, fuseau ou pyramide. Cette dernière greffe est préférable pour la précocité des fruits.

    Pas de soins culturaux spéciaux, mais une taille bien appropriée, soit en hiver, soit en été. Bonne fumure potassique et phosphatée avant la. plantation ; chaque année ou tous les deux ans, fumure de restitution avec fumier décomposé en hiver.

    La poire naît sur le bois de 3 ou 4 ans ; on doit donc baser la taille du poirier sur ce principe et modérer sa végétation ; on taille les branches destinées à la formation de la charpente du poirier à environ 35 cent. de distance et on les couronne à 10 cent. des branches
    charpentières. En général, la première année le bouton
    forme l'oeil à bois et s'aperçoit à l'aisselle des feuilles, la 2è année, il a .grossi et mesure environ un 1/2 cent. de long, la 3è année, plus gros encore, il forme le dard et la 4è année il devient le bouton à fruit à forme arrondie. La brindille, rameau mince, n'est pas à conserver, mais les rameaux qui ont déjà fourni des fruits forment souvent les bourses qui sont à garder, car presque toujours .les bourses engendrent de nouveaux fruits chaque armée, à moins qu'elles ne soient trop nombreuses. En juin on surveillera le développement des rameaux et on pincera à 4 ou 5 feuilles pour faire activer le dernier bourgeon que l'on taillera ensuite à deux feuilles. Pour la taille d'hiver, la plus importante, qui se fait depuis novembre jusqu'en mars sauf par gelées, on taillera à trois yeux, à moins que la couronne n'en possède qu'un ou deux. On doit éclaircir les fruits à environ 20 par mètre carré, un fruit par bourse et par couronne; opération qui se fait lorsque les poires atteignent la grosseur d'une noisette d'abord, d'une noix ensuite. Pour les petits fruits, on peut laisser deux fruits par bouquets. On ensache aussi les fruits au commencement de juin pour les protéger des insectes, mais il est préférable d'enlever les sacs quelques jours avant la récolte.

    Par l'utilité de leurs fruits et la succession de leurs époques de production, les poiriers sont devenus, dans tous les jardins fruitiers, la principale plantation. Aussi a-t-on obtenu des variétés nombreuses ayant chacune leur mérite et leur qualité particulière.

    Pour conserver les fruits, on doit les cueillir avant leur complète maturité, sinon, en peu de temps, ils se ramollissent. Les poires d'hiver doivent être cueillies quand elles ont atteint leur entier développement ; les poires d'été huit à dix jours avant leur complète maturité. On doit apporter beaucoup de soin à la conservation de tous les fruits en général. La fruiterie où ils doivent séjourner ne doit être ni humide, ni chaude, ni froide ; elle demande une température toujours uniforme.

    Les variétés .principales sont d'abord celles d'été : Poirier Witham. — Poirier Bergamotte d'été. — Poirier St-Jean d'été. — Poirier Crémesine. — Poirier bon chrétien d'été. — Poirier doyenne d'été. — Poirier Beurre d'Amandin. — Poirier beurré Giffard. — Poirier Beurre d'Aremberg. — Poirier sucré vert. — Celles d'automne : Poirier Beurre Bachelier. — Poirier Beurre Clairgeau — Poirier .Bergamotte Espéreu. — Celles d'hiver : Poirier doyenne d'hiver. — Poirier royale d'hiver, etc. — Les poires à cuire, telles que : Poire bon chrétien d'hiver. — Poire belle angevine. — Poire Ciserette. — Poire Martin sec.

    Le poirier est facile à cultiver dans le Nord, le Centre et le Sud-est, avec un terrain propice à son développement. Les fortes chaleurs du Sud ne lui convienne pas sauf si sa culture est dans un endroit aéré. La culture en espalier de cet arbre fruitier est adapté pour le Nord pour les variétés tardives.Le Poirier n' aime pas les terrains secs ou humides et a besoin de terres riches pour pouvoir produire des fruits de bonne tenue. Exigeant de nature, cet arbre fruitier a une préférence pour les terrains argilo-sableux riches en humus mais réussit assez bien dans les terres sableuses riches et fraîches. Les terrains calcaires ou compacts sont à déconseiller. Il risquerait de se chloroser et dépérir sur plusieurs années.

    Si le poirier a été greffé sur franc et si son enracinement est solide par la profondeur , alors on peut planter cet arbre fruitier sur terrain sec. Mais la grosseur et la qualité des poires obtenues ne sera pas comparable à un arbre greffé sur cognassier en bon terrain.

    En conclusion si le terrain ne convient pas, il faut renoncer au poirier. Mais on peut changer les qualités physiques d' un sol par amendements. Si le terrain est sableux, on donnera du corps en apportant du fumiers, des tontes de gazon, de la vase, de la boue, etc . En été, on apporte de l' argile en poudre et en mélangeant avec de la terre sableuse sur environ 20 cm d' épaisseur et ainsi les caractéristiques physiques du sol seront plus propices à la culture du poirier greffé sur cognassier. Pour les terres très calcaires, un apport très important en humus est nécessaire. Pour les terres compactes, on peut amender avec de la marne, de la chaux et de l' humus. Pour les terres très humides, l' évacuation de l' eau par drainage est à envisager.

    Si un poirier vient à mourir, on ne replante pas à la même place un nouveau poirier. A moins de changer la terre sur 1 mètre de profondeur et 2 m de large. Il vaut mieux planter un autre arbre fruitier, tel que le cerisier ou un prunier à l' endroit de l' arbre mort. Ne pas oublier d' enlever toutes les racines.

    Quand récolter les poires ? voici une question fréquente car il est parfois difficile de déterminer le meilleur moment.

    Il faut savoir qu’il ne faut pas attendre qu’elles tombent pour les récolter.

    Ensuite, lorsque vous effectuez un 1/4 de tour avec la queue et qu’elles viennent sans forcer, alors vous savez que c’est le bon moment pour récolter les poires.

    Méthode de multiplication:
    greffage en écusson en juillet, semis non fidèle.

    Comment restaurer un vieux poirier ?

    Sur un plein vent, réduisez les branches charpentières de moitié et supprimez tout le bois mort ou mal placé. Sur une palmette, rabattez aussi toutes les charpentières à la hauteur voulue. Supprimez en taillant très court les coursonnes portées le long des charpentières. A leur base, des yeux latents ne vont pas tarder à se développer.



    ORANGER
    ORANGER. — (Citrus aurantium). — Famille des Aurantiacées. Nom provençal : Arangié ; le fruit : Arange, maioco.

    Cet arbre est cultivé en France, plutôt comme ornement que pour ses fruits qui n'arrivent pas à mûrir, excepté dans les serres ou sur la Côte d'Azur, aux environs de Nice. La plupart des oranges consommées en France viennent d'Espagne, d'Algérie, d'Italie, du Portugal, des îles Canaries.

    Cet arbre craint les grands froids et ne supporte que -6° en pleine terre. Il demande une terre bien meuble et fertile, une exposition au levant ou au midi, en général un climat chaud sans être trop sec. Il s'accommode bien des engrais décomposés. On le multiplie par semis, greffe, marcottes ou boutures. On sème les pépins de fruits au printemps ; on bouture à la même époque et en pépinière. La greffe se fait en écusson à œil dormant. La marcotte s'obtient en ligaturant une branche que l'on place en terre légère pour la poussée des racines. On taille l'oranger en automne en enlevant le bois mort et en dégageant l'arbre intérieurement.

    Variétés : Le Bigarotier, arbre ressemblant à l'oranger mais produisant des fruits plus amers. Il est cultivé surtout pour ses feuilles et ses fleurs. Cet arbre, provenant des semis, sert de porte-greffe aux variétés d'orangers.

    Le Mandarinier (le fruit : mandarine) demande un climat chaud et se cultive beaucoup en Algérie surtout dans la région de Blidah. Le fruit se conserve moins que l'orange ; la récolte se fait de novembre en février. — Le Citronnier (Limonier), le fruit : citron ou limon. Arbre des pays chauds qui porte des fruits presque toute l'année mais le moment le plus propice pour la récolte est l'automne. Le suc acide du fruit sert de condiment et l'écorce s'utilise pour les confitures. Se multiplie par graines ou par boutures. — Le Cédratier (citronnier vrai). Le fruit appelé cédrat s'utilise dans la confiserie. Multiplication par graines ou boutures.

    La plantation d’un arbuste ou d’un arbre est une étape importante dans la vie du sujet que vous venez d’acheter.

    Après avoir été cultivé en conteneur, chez un pépiniériste ou un horticulteur, il arrive dans un environnement nouveau dans lequel il devra s’adapter.

    Suivez donc attentivement chacune des étapes présentées ci-dessous et votre arbuste se développera parfaitement !
    Planter un arbre ou un arbuste :

        Creusez un trou de diamètre 4 à 5 fois supérieur à celui de la motte que vous allez planter.
    Emiettez la terre qui a été retirée. Vérifiez qu’il n’y ait plus de morceaux, type cailloux ou morceaux de bois.
    Mélangez cette terre avec du terreau plantation et un amendement organique du type fumier et algues.
    Vous pouvez également ajouter du sable si votre sol est peu drainant.Pour les arbres ou arbustes de plus d’1 m de haut, il faut mettre un tuteur.
    Cela évite qu’il ne se plie et se casse sous l’effet du vent.

    Arrosage de l’oranger :

    L’arrosage de l’oranger est important surtout en pot car il a tendance à se dessécher beaucoup plus vite.

        L’oranger redoute les excès d’eau.
        Il faut donc arroser en cas de chaleur, de manière régulière mais limitée.
        Préférez un arrosage le soir afin d’éviter que l’eau ne s’évapore trop rapidement.

    Taille, entretien de l’oranger :

    Les fruits ne pousse que sur les pousses de l’année, il faut tailler à la fin de l’hiver, au mois de février ou mars.

        Supprimez les bois qui poussent vers l’intérieur pour donner le maximum de lumière ainsi que ceux qui se croisent.
        Vous pouvez également équilibrer la ramure afin de lui donner une jolie forme. Contentez vous d’une taille douce.

    Très appreciés par les rois de France, les orangers ont donné lieu à la construction de superbes orangeries, la plupart du temps, dans les jardins des châteaux.

    Leur très grande luminosité et leur température relativement douce en hiver en faisaient un parfait endroit de conservation pour ces petits arbres.

        Ils sont de plus en plus convoités de nos jours et la plupart des jardineries les proposent à la vente.

    Les agrumes sont réputés pour le très beau vert de leur feuillage, et leurs fleurs blanches et parfumées qui en font un très bel arbre décoratif.

    Les fruits ajoutent à cet aspect une dimension exotique supplémentaire, vous serez comblé!

     

    OLIVIER
    OLIVIER. — (Olea europea). — Famille des Oléinées. Nom provençal : óulivié ; le fruit ; óulivo. Originaire de l'Orient ou des régions méditerranéennes.

    Cet arbre s'accommode de tout terrain mais ne réussit bien que dans les pays chauds, où sa culture est d'une grande importance. Les terres ni trop sèches ni trop humides sont excellentes pour la culture de l'olivier et donnent une bonne production. L'olivier se multiplie par boutures, par greffes, par marcottes ou par rejetons. Par semis il ne produit qu'après 8 à 10 ans. Les marcottes se font avec incision et les boutures en prenant de fortes branches que l'on taille en forme de pieu par un des bouts, comme pour la plantation des saules, en les mettant assez profond. La multiplication se fait par les rejetons (rejitoun, sagato, regréu) que l'on arrache autour des vieux troncs d'arbres, en choisissant les mieux faits et en leur conservant toutes: les racines possibles. La plantation se fait plutôt au printemps, à cause du froid ; un peu avant, pour les terres trop sèches. On a soin de laisser entre chaque sujet un espace suffisant à cause des racines qui s'étendent, au loin, au fur et à mesure du besoin de nourriture. Ne cultiver donc, près des oliviers, que des plantes à racines traçantes qui ne demandent que peu de terre.

    Il est nécessaire de débarrasser les oliviers des herbes parasites qui pullulent quelquefois autour de leur pied et de les terreauter en automne en y mettant du fumier ancien, du terreau ou des vieux chiffons, à peu près à 60 cent. de distance autour du pied. Il est bon aussi, en mars, de déchausser les oliviers pour les faire profiter des pluies.

    La taille de l'olivier doit toujours se régler sur l'état vital du sujet ; elle se fait généralement tous les 2 ans, en février et mars. Elle consiste à raccourcir et à amputer les branches secondaires. Elle ne doit être faite que dans le but de la reprise et pour dégager l'intérieur de l'arbre. La taille qui donne à l'arbre la forme arrondie est la plus courante. Le ravalement ne se pratique que lorsque l'arbre est gravement atteint et qu'il devient improductif. Dans ce cas, on raccourcit les grosses branches en les coupant jusqu'aux enfourchures. L'année suivante, l'arbre repousse de toutes parts ; on élague alors tous les rejets inutiles et on ne le traite absolument avec les mêmes soins que lorsqu'il a été nouvellement planté. On cicatrise les plaies avec du goudron. Le greffage se fait ordinairement en automne, en couronne pour les arbres vigoureux, en écusson pour les jeunes arbres. La récolte a lieu de novembre en avril.

    Pour avoir une bonne qualité d'huile, il faut que les olives ramassées ne soient pas trop entassées ; qu'elles soient portées à la meule et au pressoir avant qu'elles ne soient trop échauffées, et que les appareils et machines à pressurer soient d'une grande propreté. Il faut ensuite que l'huile soit placée dans des vases bien décantés et au frais.

    La Provence et la Corse sont les pays par excellence pour la culture de l'olivier.



    NÉFLIER DU JAPON
    NÉFLIER DU JAPON. — (Eriobotrya japonica).

    Arbre à feuilles persistantes donnant des fruits acidulés, précoces, bien connus dans le Midi de la France et en Algérie. Culture ordinaire comme le précédent sans soins particuliers.Le Néflier du Japon est un bel arbre fruitier ornemental par son feuillage coriace persistant vert très foncé profondément nervuré ; les feuilles sont très grandes (jusqu'à 30 cm de longueur) souvent dentées sur leurs marges. Les fleurs blanc crème groupées en larges pannicules pyramidales exhalent un doux parfum d'amande.

    Cet arbre au port dressé produit au début du printemps des fruits comestibles ovoïdes jaunes orangés très appréciés. La nèfle doit être consommée bien mûre pour ne pas être âpre. Elle est riche en vitamine A, en calcium et en tanins. Elle peut être consommée fraîche mais on en fait aussi des compotes, des confitures, des fruits au sirop et même des liqueurs.

    Le Néflier du japon aime la chaleur et les situations bien abritées, il se plaira dans une serre, une véranda ou un jardin d'hiver.

    Dans ces conditions il aura besoin d'une exposition très lumineuse et d'une bonne aération journalière. Plantez-le dans un grand bac dont le substrat sera composé d'une part de bonne terre de jardin et d'une part de terreau en ménageant une couche drainante d'au moins 10 cm au fond du pot (graviers, petits galets, billes d'argiles...). En intérieur arrosez au moins une fois par semaine et apportez une bonne dose d'engrais deux fois par mois en période de croissance.

    Eriobotrya peut aussi être planté en pleine terre au jardin ; il se plaira tout particulièrement à l'angle d'un mur qui le protégera des courants d'air froid qu'il redoute. Une exposition très ensoleillée lui sera nécessaire et assurera une bonne qualité gustative de ses fruits.

    En pleine terre cet arbre a croissance rapide n'a besoin d'aucun soin particulier si ce n'est un voile de protection hivernal sur les espèces les plus fragiles. En zone protégée il tolère tout de même des températures inférieures sur une courte durée (jusqu'à -10°) mais la floraison peut être endommagée dès les premières gelées et la fructification compromise.

    Vous pouvez multiplier le Néflier en semant des graines fraîches au printemps, sachez cependant que vous devrez attendre 8 ans pour récolter les premiers fruits. La bouture semi ligneuse en été, le marcottage et pour les plus aguerris le greffage, sont autant de manières de multiplier cet arbre.

    Méthodes de multiplication - greffe,marcotte

    Le semis de néflier du Japon est très facile à réaliser pour peu que l'on possède des noyaux frais. Beaucoup de néfliers du Japon d'ornement sont obtenus de cette manière. De même, beaucoup de jardiniers amateurs des zones Méditerranéennes possèdent des bibaciers de semis, donnant souvent des fruits petits mais bons. Néanmoins, il existe beaucoup de cultivars de néfliers du Japon, et, à ce titre, la multplication de ces variétés nécessite un greffage. De plus, le greffage sur cognassier ou sur franc d'aubépine permet de réduire le développement de l'arbre tout en améliorant les qualités gustatives des fruits. Les semis de néflier du Japon servent également souvent de porte-greffe.
    Les fruits contiennent un à plusieurs gros noyaux. Pour effectuer des semis, il faut impérativement utiliser des noyaux frais.



    NÉFLIER
    NÉFLIER. — (Mespilus germanica). — Famille des Rosacées. Nom provençal : Nespié ; le fruit : Nèspo.

    Arbuste indigène, fructifère; haut de 4 à 5 mètres environ. On le multiplie par graines, mais de préférence par marcottes ou par greffe en fente, ou en écusson, sur aubépine, poirier, azerolier, cognassier. On taille légèrement, seulement pour supprimer les branches mortes ou superflues. Demande une terre grasse et humide. Son fruit se cueille en octobre lorsqu'il est bien mûr, et il convient d'attendre pour le manger qu'il devienne blet. On peut activer sa maturité en le faisant sécher sur la paille.

    Le néflier est un arbre fruitier qui a longtemps été oublié mais qui mérite d’être redécouvert !

    Mettez un Néflier dans votre jardin, et vous verrez la curiosité qu’il déclenchera autour de vous.

    En résumé, ce qu’il faut savoir :

    Nom : Mespilus germanica
    Famille : Rosacées
    Type : Arbre fruitier

    Hauteur : 4 à 6 m
    Exposition : Ensoleillée
    Sol : Plutôt riche, bien drainé

    Feuillage : Caduc
    Floraison : Avril à juin selon les régions Récolte : Octobre à novembre

    Plantation du néflier :

    Comme la plupart des arbres fruitiers, la plantation du néflier s’effectue à l’automne. Cela afin de favoriser l’enracinement avant l’hiver et obtenir une meilleure reprise au printemps.

    Mais pour les sujets achetés en conteneur, il est aussi possible de planter au printemps à condition d’accentuer l’arrosage au début.

    Taille du néflier :

    Il est tout à fait possible de tailler le néflier tout au long de sa vie, pour le garder à la taille que vous déciderez et pourra donc s’intégrer de façon très homogène dans l’ensemble de votre jardin.

    Ces quelques gestes amélioreront également la croissance du néflier :

        Supprimez les branches mortes ou malades au fur et à mesure.
        A l’automne, taillez les branches fragiles
        A la fin de l’hiver, supprimez les branches qui poussent vers l’intérieur et équilibrez la ramure.

    Méthode de multiplication:
    semis en octobre, drageonnage, greffe en fente.

    Le néflier produit des nèfles qui sont des fruits bruns qui se consomment en général blettes. Après récolte au mois d'octobre, la nèfle se mange un à deux mois après conservation dans un local frais.



    NOYER
    NOYER. — (Juglans regia). — Famille des Juglandées. Nom provençal : Nóuguié ; le fruit : Nose. Originaire de la Perse.

    Arbre atteignant facilement 20 mètres de haut ; à racines pivotantes. On le plante de préférence isolément, en dehors des cultures, au bord des routes, dans un sol frais, léger et profond, à 14 mètres de distance les uns des autres. Ses bourgeons, très sensibles, craignent les gelées blanches. Il se greffe sur franc, dit sauvageon, par écussonnage, greffe en fente et greffe en flûte, mais se multiplie le plus souvent par semis. Ce dernier mode de reproduction, surtout conseillé pour les terrains peu profonds, se fait avec des noix semées en avril, stratifiées depuis décembre ; cependant, de cette façon, la reproduction des variétés n'est pas très exacte.

    On fume abondamment avec des engrais complets azotés pendant les 15 années que dure la période de formation, et des engrais potassiques pendant la période de rapport. Le rendement maximum a lieu vers 60 ans et le noyer vit 250 à 300 ans, il ne commence d'ailleurs à produire que vers l'âge de 15 à 20 ans. On taille peu le noyer, si l'on coupe les branches mortes ou desséchées, il faut le faire après la cueillette et recouvrir de mastic à greffer.

    La noix est mûre lorsque le brou s'ouvre naturellement et que le fruit tombe. On récolte de préférence à coups de gaule sur les branches ou après la chute naturelle des fruits. Son fruit se mange frais ou sec. Le fruit à l'état sec se garde pour la consommation. Dans les pays de production on en extrait une huile comestible. Lorsqu'il est vert, tendre et à peine formé, il sert à faire une liqueur appréciée des ménagères, l'aigo de nose ou brou de noix.

    Le noyer est un formidable fruitier, également très ornemental.

    La culture et l’entretien, de la plantation à la taille, amélioreront votre récolte et la croissance du noyer.

    En résumé, ce qu’il faut savoir :

    Nom : Juglans regia
    Famille : Juglandacées
    Type : Arbre

    Hauteur : 15 à 25 m
    Climat : Tempéré ou chaud
    Exposition : Ensoleillée
    Sol : Profond, ordinaire, bien drainé

    Feuillage : Caduc
    Floraison : Printemps, avril/mai

    Récolte : Septembre/Octobre

    Plantation du noyer :

    Idéalement, le noyer se plante à l’automne pour favoriser l’enracinement avant les gelées de l’hiver.
    Il peut aussi être planté au printemps s’il est acheté en conteneur ou en été en dehors des périodes de fortes chaleurs.

        Choisissez de préférence un endroit bien dégagé car il atteindra une taille importante en hauteur, mais surtout en largeur.
        Lors de la plantation, incorporez à la terre un bon terreau plantation et également un amendement organique capable d’apporter à l’arbre les besoins nutritifs dont il a besoin.
        Mélangez le tout afin d’avoir une structure homogène d’environ 1/3, 1/3, 1/3.

    Taille et entretien du noyer :

    Le noyer n’aime pas être taillé car chaque branche taillée devient une porte ouverte à bon nombre de maladies.

    Cette action doit donc être limitée au strict minimum car elle peut abîmer l’arbre et altérer la future récolte.

    Si vous devez le tailler car il devient trop grand, faites-le au mois de septembre et protégez la plaie d’un mastic à greffer ou de goudron de Norvège.

        Supprimez alors le bois mort
        Coupez les branches qui poussent vers l’intérieur ou vers le bas
        Si les branches se croisent, éliminez en une partie.Le noyer est à la fois un très bel arbre, bien équilibré et dont la floraison colorera votre jardin au début du printemps.

    Grâce à ses jolies petites fleurs en chaton qui apparaissent avant les feuilles, vous profiterez longtemps de son caractère très ornemental.

    Il existe des espèces à floraison plus tardive, préconisées pour les régions situées plus au nord, pour d’éviter que les gelées de printemps n’altèrent la floraison.On appelle le brou de noix la carapace ou chair qui entoure la noix, elle n’a que peu d’intérêt si ce n’est son utilisation comme pigment pour la peinture à l’huile.

    On utilise la noix nature, fraîche ou séchée, ou alors transformée en huile notamment.



    NOISETIER
    NOISETIER. — (Coryllus avellana). — Famille des Cupulifères. Nom provençal : Avelanié ; le fruit : Avelano. Indigène.

    Arbuste réussissant sans soins, dans tous les terrains, pourvu qu'ils ne soient pas trop argileux ou marécageux. Il demande une exposition au nord et se plante à la distance de 2 mètres en novembre ou décembre. On le multiplie par graines, par marcottes, par drageons et par greffe en fente. Il produit dès l'âge de 5 ans. On doit le rabattre tous les 12 ans, afin de faire naître de nouveaux drageons qui deviennent plus fructifères que les anciens. Il croît rapidement et produit des fruits en septembre. On les récolte quand ils sont bien mûrs, surtout s'ils doivent être conservés à. l'état sec.

    Les principales variétés de noisettes sont les suivantes :  Noisette commune des bois. — Noisette aveline blanche. — Noisette à gros fruits. — Noisette de Trébizonde. — Noisette d'Espagne. La Provence, l'Espagne, l'Italie, la Syrie sont des pays qui fournissent à la consommation beaucoup de noisettes.Si le noisetier est capable de vivre dans presque tous les sols, sa culture doit, pour être rentable, se limiter aux conditions pédologiques favorables.

              Le système radiculaire de cette espèce n’acquiert un développement important que dans un milieu bien drainé, mais à bonne capacité  de rétention d’eau en été. Il est en effet très superficiel, et subit très vite les effets des sécheresses estivales.

              Il est donc d’autant plus important d’éviter les sols trop légers ou trop filtrants que le climat est plus sec ou que l’on dispose de moins d’eau.

              Le noisetier s'adapte dans des sols à pH très divers ( de 6 à 8 ) et apparaît, comparativement à d'autres espèces fruitières, tolérant au calcaire.Celui-ci est fonction avant tout du climat, en particulier de la fréquence et de l’importance des gelées de printemps.

            Pour chaque région, on choisira une ou deux variétés principales parmi les plus productives, avec obligatoirement un pourcentage de pollinisateurs appropriés ( 6 à 10%).        Il est  nécessaire d’avoir une gamme assez étendue de pollinisateurs, surtout dans les régions à températures hivernales irrégulières.    

            En effet, suivant les conditions climatiques de l’hiver, suivant la répartition des périodes froides et douces, il peut y avoir pour chaque variété de grandes variations dans les périodes de floraison mâle et femelle. Les variétés principales peuvent donc manquer de pollen en début, au milieu ou en fin de floraison suivant les années, si l’on ne prévoit pas une gamme de pollinisateurs assez étendue.

            La diffusion du pollen dans le verger sera d’autant meilleure que le climat sera plus sec pendant la floraison ( de décembre à mars suivant les variétés ); la pluie et les brouillards étant les principaux obstacles. Les stigmates étant réceptifs pendant plus d’un mois, il suffit cependant de courtes périodes sèches pour assurer la fécondation, à condition qu’il y ait en permanence du pollen libéré dans le verger.

    PLANTATION / TAILLE

        Dispositifs de plantation:

             Rappels de biologie florale et conséquences pratiques –

         Le noisetier porte sur le même pied des fleurs mâles et des fleurs femelles mais l'auto-pollinisation est insuffisante. Aussi, il faut avoir recours à la fécondation croisée, c'est-à-dire planter dans un même verger plusieurs variétés qui fleurissent en même temps et qui sont compatibles.

    - Le pollen est transporté par le vent. Les insectes ne jouent aucun rôle dans la pollinisation comme chez l'amandier par exemple. Aussi, variétés principales et variétés polinisatrices ne doivent pas être distantes de plus de 25 mètres.

    Pour favoriser une bonne dissémination du pollen, on tiendra compte du sens des vents dominants : on plantera, contre le vent dominant 1 ou 2 rangées de variété principale puis, immédiatement après, des rangées de variétés pollinisatrices.

          Pour permettre une bonne commercialisation des fruits, il faut porter à la vente des lots homogènes. Aussi, les variétés ne seront pas mélangées mais disposées en rang. Ce dispositif permet de ramasser séparément chaque variété et aussi, d'effectuer les traitements phytosanitaires propres à chaque variété.

    Pour orienter les rangs, on tiendra compte du sens des vents dominants. Pour assurer une bonne répartition du pollen, cette direction sera perpendiculaire aux rangées d'arbres.
            Les distances de plantation sont généralement de 2.5m X 5m, soit 800 arbres/Ha.
             Planter des marcottes d'environ 1m de hauteur et tailler le bourgeon terminal de façon à favoriser le départ des futures charpentières. Les 3 premières années, la taille de formation consistera à selectionner les 4 à 5 charpentières qui constituront le futur gobelet.

             TAILLE :
             Par la suite, la taille consiste à éclaircir l'interieur de l'arbre de façon à favoriser l'ensoleillement. Compter pour un verger adulte, environ 1 Ha par jour et par personne:
     

    - La meilleure période pour la taille du noisetier s'étale de décembre à février.

    - Il faut veiller au bon ensoleillement de toutes les parties de l'arbre. Les rameaux bien éclairés portent 2 à 3 fois plus d'inflorescences femelles que les rameaux situés à l'ombre.

    - Le nombre total d'inflorescences femelles portées par un rameau d'un an croît avec la longueur de celui-ci.

    Aussi, les actions conjuguées de la taille, de l'irrigation et de la fumure azotée doivent permettre d'obtenir des pousses d'une longueur comprise entre 15 et 40 cm.

    - Les inflorescences femelles renferment les futures fleurs et l'ébauche d'un rameau. En se développant, elles donneront des fruits et un rameau. Au bout de ce rameau se situent les fruits. Donc : les fruits sont portés sur le bois de l'année; les inflorescences femelles se situent sur le bois de l'année précédente.

    Taille.

    - Sur une branche forte et vigoureuse : taille assez longue.

    - Sur une branche faible : taille assez courte.

    - L'angle de départ des charpentières avec le tronc doit être proche de 90° afin d'assurer une bonne solidité de soudure " charpentière-tronc " et de favoriser une bonne inclinaison des charpentières.

    - Les branches qui partent des charpentières (branches aussi appelées sous-mères ou latérales) doivent former avec les charpentières un angle de 35° à 50°. Elles seront débarrassées de tous les rameaux verticaux (car ils risquent de s'emporter) et des pousses situées sous elles (ces pousses ont une mise à fruit difficile).

     
    ENTRETIEN

            L’entretien du sol est simple, il a pour but d’obtenir pendant toute la période de végétation une terre propre et meuble en surface de façon à limiter le plus possible les pertes d’eau.

            Proscrire tout travail profond qui atteindrait le système radiculaire.

            A partir de la quatrième année, le sol doit être parfaitement nivelé et tassé en vue de la récolte mécanique. L’entretien se fait ensuite uniquement au girobroyeur.

            Le noisetier a une forte aptitude naturelle à drageonner. Les drageons doivent être supprimés au fur et à mesure de leur pousse. Ceci se fait par traitement chimique dès qu’ils atteignent 10 à 20 cm. Pendant les deux premières années au Basta. A partir de la troisième année au  Carfentrazone éthyl 60 G/L.

            Dans tous les cas, éviter les projections de produit sur le feuillage de l’arbre.

    Méthode de multiplication:
    bouturage en novembre, prélèvement de drageons, marcottage, semis mais les noisettes obtenues sont plus petites qu'une obtention par bouturage ou marcottage.



    MURIER A FRUIT NOIR
    MURIER A FRUIT NOIR. — (Morus nigra). — Famille des Morées. Noms provençaux : Amourié, aubre d'or ; le fruit : Amouro. Originaire de la Perse.

    Cet arbre demande une exposition .au midi, une terre chaude et substantielle. Il se multiplie par marcottes ou par boutures que l'on fait au printemps. On peut le greffer sur mûrier blanc. Son fruit (mûre) qui est noir pourpre et à saveur douce, se mange frais. Il est employé en sirop pour les maux de gorge. La variété d'Espagne est aussi cultivée pour son fruit qui se récolte en juillet.

    Le mûrier blanc est cultivé surtout pour la récolte des feuilles que l'on donne à manger aux vers à soie. C'est une des grandes cultures de la Provence, de Vaucluse, du Gard, de l'Ardèche et de la Drôme.
    Feuillage : les feuilles de murier noir sont caduques, cordiformes et plus ou moins dentelées selon le cultivar. Contrairement aux feuilles du murier blanc, elles sont coriaces et velues ce qui explique leur peu d'aptitude à nourrir le ver à soie. Les feuilles de murier sont très polymorphes; on va rencontrer, selon les lieux, des muriers noirs avec des feuilles profondément échancrées et d'autres avec des feuilles modestement dentelées. A la cassure, les tiges et les feuilles laissent échapper une sève laiteuse et collante (latex). Le feuillage est abondant et donne une ombre très dense.

    Floraison : elle a lieu en avril-mai; ce n'est pas l'attrait principal du mûrier noir, ces fleurs qui ressemblent un peu à des chatons ne sont pas spectaculaires. Le murier noir porte à la fois des fleurs mâles et femelles; il est autofertile.

    Fruits : les mures apparaissent en juin-juillet (selon le climat local); elles peuvent atteindre la taille d'un pouce d'adulte et ne doivent pas être confondues avec les fruits des ronces sauvages de nos contrées. A maturité, les mures sont juteuses, très sucrées, d'une saveur agréable et bien typée. Elles sont d'abord roses, puis rouges et enfin noires quand elles sont mûres. On les consomme fraîches ou bien encore en gelée ou en sirop.

    Récolte : les fruits sont récoltés à maturité, l'idéal est de maintenir sous l'arbre un sol parfaitement tondu, les fruits mûrs y tombent sans se salir et on peut aisément les ramasser.

    Autres variétés : on trouve principalement le murier blanc Morus alba qui est cultivé pour ses feuilles dont on nourrit le ver à soie. Il en existe de nombreux cultivars et on peut aussi rencontrer le Morus rubra, originaire d'Amérique du nord, (Missouri). A côté de ces espèces utiles, on trouve maintenant de nombreuses variétés horticoles destinées à faire des arbres d'alignement; les jardins des pavillons et les parkings en sont les principaux utilisateurs. Autre variété cultivée en Chine depuis la nuit des temps : le murier à papier, Morus papyrifera. C'est l'écorce cette fois-ci qui est utilisée et donne un papier d'une qualité remarquable.

    Utilisations : mis à part sont effet ornemental (notable quand même pour son feuillage magnifique, jaune et doré en automne), le murier noir est cultivé depuis l'antiquité pour ses fruits agréables. Dans toute la Gasgogne et le sud-ouest on le plante traditionnellement au milieu des poulaillers où les fruits sont très appréciés de la volaille. Les petits oiseaux aiment bien les fruits, eux aussi, mais la production est tellement abondante... Le bois du murier est très dur, très dense, cassant, avec des couleurs et des veinures remarquables qui en font un bois recherché en marquetterie. Dans le Sud-Ouest de la France, on commence à le planter comme arbre de rapport pour le bois.

    Résistance au froid-Rusticité : bien qu'originaire des régions les plus tempérées, le murier noir pousse bien chez nous, grosso modo dans la même aire que la vigne. Lors de grands froids, les extrémités les plus minces des rameaux peuvent geler mais les bourgeons repartent sur toute la ramure. Les sujets adultes résistent sans problème à -10°/-15°

    Nature du terrain : le mûrier pousse bien en tous terrains.

    Exposition : plein soleil, éviter les zones balayées l'hiver par des vents glacés.

    Besoins en eau : le murier noir est gros consommateur d'eau, mais rassurez-vous, à part la première année où il faudra l'aider à s'enraciner par des arrosages abondants (comme tous les jeunes arbres), vous n'aurez pas à vous inquiéter de l'arrosage des muriers adultes. Le système racinaire des muriers est tellement puissant qu'il ira chercher l'eau là où elle est, même très loin. C'est donc un arbre à éloigner des constructions !

    Taille : Le murier noir est très vigoureux avec un feuillage très abondant. Les pousses de l'année peuvent être tellement grandes qu'un vent violent peut les casser. Si vous voulez un bel arbre de plein vent, agissez comme pour un pommier en formant une tige et en aérant l'intérieur de la ramure pour former un gobelet.

    Multiplication : le murier noir se multiplie par marcottage éventuellement; aussi par boutures semi-lignifiées (en juillet), mais surtout par semis de graines fraîches. Le semis fera bien sûr apparaître le polymorphisme propre au genre morus, alors que le bouturage conserve toutes les caractéristiques du pied-mère, mais au, fil du temps, il apprauvrit le patrimoine génétique de la plante. Le moyen le plus utilisé pour conserver les caractéristiques d'un cultivar est la greffe.

    Fertilisation : un engrais universel de type 17.17.17 déposé au fond du trou (pas en contact avec les racines) au moment de la plantation convient bien au murier noir.

    Ennemis : les tous jeunes plants de quelques centimètres de haut sont un met de choix pour les escargots et les limaces. Dans certaines contrées, des cicadelles peuvent trouer les feuilles, mais sans conséquences.



    JUJUBIER CULTIVÉ.
    Il est classé parmi les arbres fruitiers. Il en existe environ quatre-vingts variétés poussant sur tous les continents où le climat est chaud et sec.

    Il mesurera adulte près de huit mètres de haut malgré une croissance assez lente et vivra entre trente et quarante ans.

    On le reconnaît à son écorce fissurée rougeâtre et son port élancé un peu hirsute.

    Son feuillage est caduc composée de feuilles ovales, coriaces, brillantes et nervurés.
    Il ne craint pas trop le gel et pourra résister à -15°C en pointe.. — (Rhamnus ziziphus). —Famille des Rhamnées. Noms provençaux : Ginjourlié, chichourlié ; le fruit : Ginjourlo, chichourlo. Originaire de l'Orient.

    Arbrisseau de 4 à 5 mètres de haut, à végétation lente, à feuilles oblongues et lisses et à fleurs petites, produisant, en septembre, des fruits ovales devenant, en mûrissant, d'une couleur rouge brique. Il demande une exposition chaude et aérée, se multiplie par rejetons ou par graines et n'exige pas de soins spéciaux. Le fruit est employé en médecine comme calmant et il rentre dans la composition de certains sirops. Les enfants en sont très friands à l'état frais.Même s'il est ornemental de nos jours, dans son pays d'origine, il est toujours cultivé pour ses fruits.

    Son bois très coloré, dur et au grain fin est apprécié en ébénisterie.

    On notera la présence de quelques épines. Il pourra être utilisé comme haie défensive.

    La fleur

    Les fleurs de couleur claire apparaissent en fin de printemps et donnent naissance à de petits fruits (jujubes).

    Ils rougissent lorsqu'ils sont mûrs à l'automne. Ils possèdent un gros noyau. On en compte une cinquantaine par kilogramme.

    Plantation et multiplication

    Il se plante au printemps ou à l'automne en plein soleil ou à mi-ombre dans un sol léger voire pauvre et caillouteux à presque aride.

    Il supporte très bien le calcaire et la salinité. Il peut être planté en bord de mer.

    On le multiplie par semis de noyaux. Ils devront passer l'hiver dehors pour une meilleure germination. Certains recommandent même de casser le noyau.De culture facile, supportant la sécheresse, il faut juste arroser le jujubier un peu les premières années et lui apporter un peu de nourriture sous forme de compost.

    On peut le tailler l'hiver et supprimer le bois mort. En culture, les arbres sont écimés pour une récolte plus facile.

     

    Groseillier épineux
    Groseillier épineux

    GROSEILLIER ÉPINEUX ou GROSEILLIER À MAQUEREAU. — (Ribesuva crispa}. — Famille des Grossulariées. Nom provençal : Grouselié ; le fruit : Grousello. Originaire de Californie.

    Arbrisseau rustique qui sert à former des haies. Demande un sol frais, substantiel, argilo-siliceux ou argilo-calcaire et une exposition au nord. Il produit de petits fruits rouges excellents qui servent notamment à faire des confitures. On le taille en buisson ou en corbeille, il demande trois binages à la pioche on à la houe et une fumure en plein champ où le groseillier ne peut profiter des engrais d'autres cultures. (1ère année, 200 k. fumier décomposé par 100 mètres carrés ; 2e année, scories et 2 k. sulfate potasse ; 3e année, 2 k. sulfate de soude). On le multiplie par marcottes, boutures ou divisions des touffes, en espaçant de 1 m. sur 1 m. 20 dans les jardins et 1 m. 20 sur 1 m. 40 dans la grande culture.Sols : Tous sols, eviter les extremes, trop sec, trop calcaire, eau stagnante, etc...
    Exposition : Ensoleillé ou ombre légère pour les climats chauds
    Récolte : autour de juillet suivant les variétés et les régions
    Taille : Eclaircir en hiver
    Multiplication : par bouture (vers octobre) , division de la touffe ou marcottage
    Maladie : traiter contre l'oïdium.
    Méthode de multiplication:
    marcottage, division des touffes, bouturage au printemps.

    Le groseillier à maquereau est originaire du Caucase et du nord de l'Ukraine. Il a été importé en France pendant le Moyen-Âge par les Danois et les Normands. Si les Français le cultivent souvent dans leurs jardins, il est surtout plébiscité par les Hollandais, les Allemands et les Anglais en raison notamment de sa très bonne résistance au froid. En effet, le groseillier à maquereau affectionne tout particulièrement les zones froides qui présentent un été humide et un hiver rigoureux.

    Le groseillier à maquereau se présente sous la forme d'un arbrisseau très épineux. Il est assez bas, entre 50 cm et 1,5 mètres. Il se  ramifie dès les premiers centimètres du sol. Les fruits se développent en solitaire et non en grappe en juillet et août. Ils peuvent prendre une couleur blanche, vert-jaune ou encore rouge-violet selon les espèces. La peau du fruit est lisse et duveteuse.

    Pour obtenir les meilleurs récoltes, le groseillier à maquereau doit être installé de préférence dans un sol frais et humide même en été. Cette plante a besoin de beaucoup d'eau pour prospérer. Si elle est trop exposée au soleil, elle risque de voir ses feuilles bruler et ses fruits blanchir. Une bonne circulation d'air est aussi recommandée.

    L'époque de plantation privilégiée se situe en début d'automne pour que le plant ait le temps de s'acclimater à son nouvel environnement avant l'hiver. Des les premières lueurs du printemps, la plante repartira ainsi plus facilement. Avant de planter, il convient de rabattre les plants entre 15 et 30 cm du sol et de le débarrasser des racines abîmées. Les plants doivent être espacés de 1,50 m environ pour favoriser la circulation d'air. Privilégiez les plants d'un an voire de deux ans pour augmenter les chances de reprise.




    Grenadier
    Grenadier

    GRENADIER. — (Punica GranaTum). — FamILLE des Granatées. Noms provençaux : Mióugranié, granadié ; le fruit : Mióugrano. Originaire d'Afrique.

    Arbre atteignant 5 mètres de haut, donnant, en juillet, des fleurs écarlates et produisant en novembre-décembre des fruits à teinte rougeâtre, de la grosseur d'une orange, qui, une fois mûrs, ont une saveur douce et rafraîchissante. Cet arbre réussit bien dans les pays chauds de l'Europe, à une bonne exposition et sur une terre plutôt pierreuse, se multiplie par marcottes, boutures ou par semis. On le place de préférence en espalier contre un mur au midi à 2 m. de distance.Le grenadier serait originaire du nord de l'inde, à l'époque de l'égypte ancienne, il avait déja atteint les rives de la méditerranée.En France on commence à le cultiver en provence à l'époque de Louis XIV
    Le grenadier peut vivre pendant deux cents ans.

        Il aime bien les expositions ensoleillées et protégées, peut pousser sur des terrains calcaires et supporter la sécheresse et les sols salins une fois qu'il est installé.
        Pour le grenadier les meilleurs sols sont argilo-limoneux avec irrigation (bord des courts d'eau)
        Il resiste à la sécheresse mais cela compromet sa croissance et la fructification
        A besoin d'un peu de froid en hiver pour fleurir
        Il résiste au froid jusqu'à -15°C, pour des situations protégées et pour les variétés les plus resistantes et a besoin de beaucoup de chaleur pour fructifier.
        En cas de gel severe, la souche etant plus résistante, rabattre les rameaux gelés.
        Fertilisation : surveiller le fer et le manganese.    Son feuillage vert luisant en été, devient doré et très lumineux en automne.
        Les fleurs males (forme de cloche) et hermaphrodites (forme de vase) sont présentes sur le même arbre, les grenadiers sont autofertiles
        La fructification est (bien) amélioré par une pollinisation croisée
        Ses fleurs (décoratives) ont des pétales froissés de couleur orange.    2 groupe de grenades : à pépins doux pour une consommation en frais, grenades acides pour l'industrie de la transformation
        Pour produire de gros fruits, il vaut mieux l'arroser copieusement
        Quand les fruits sont à maturité leurs écorces commencent à rougir et éclatent.
        L'irrigation peut diminuer l'éclatement des fruits.
        Il faut les conserver quelques semaines avant de les consommer
        On obtient entre 30 à 50 ml de jus pour 100 gr de graines.    Eliminer les rejets au pied de l'arbre si vous ne voulez pas un port buissonneux.
        Il n'est pas obligatoire de tailler l'arbre pour obtenir une fructification. un eclaircissage du bois mort ou des branches qui se chvauche suffit.
        La fructification se fait sur les branches extérieurs des années précedentes.

    Multiplication

        Par semis apres une stratification de quelques semaines (conservation au froid (2 à 4°C) pour levée la dormance des graines).
        Facilement par bouturage à la fin de l'été (prendre des baguettes aoutés de 30cm de longueur, les enfoncées des 2/3 de leur hauteur dans un sol preparé).
        Par prelevement des rejets du pied.



    Framboisier
    Framboisier

    FRAMBOISIER. — (Rubus idoeus). — Famille des Rosacées. Noms provençaux : Amourèu, frambousié ; le fruit : Ambrous, fragousto, framboueso.

    Les framboisiers demandent une exposition demi-ombragée et de préférence un sol frais et léger, mais on peut les planter dans tous les terrains. Se reproduit par éclats et surtout par drageons que l'on prépare en automne et en hiver. Après un défoncement à 0 m. 50 et une fumure abondante, on plante à environ 1 mètre de distance soit en lignes, soit dans des trous de 20 cent. de profondeur, de manière que la terre rejetée en dehors puisse servir à les chausser chaque année. On peut faire la première année une culture intercalaire, salades, carottes, etc. On laboure très superficiellement en automne, on bine deux ou trois fois pendant la belle saison et on fume abondamment en décembre avec du fumier bien pourri ou du terreau.

    Chaque année, il convient de détruire les tiges qui ont produit, en ménageant à la base quatre ou cinq bourgeons dont les branches se taillent en hiver ou au printemps à 60 cent. de haut. On cultive aussi le framboisier sur fil de fer (méthode Hollandaise, avantageuse pour les petits jardins) ou sur échalas.

    Son fruit est rafraîchissant et il sert à faire d'excellentes confitures, soit seul, soit avec un mélange de groseilles.Qu’il soit à racines nues ou en pot/conteneur, il est préférable de le planter à l’automne pour favoriser l’enracinement, la reprise et donc la fructification.
    Vous pourrez néanmoins planter votre framboisier jusqu’au printemps, en évitant les périodes de gel.La culture du framboisier peut vite devenir envahissante si on le laisse pousser sans le contenir.On fait alors ce que l’on appelle un palissage, permettant ainsi de contrôler la croissance, la taille et d’avoir une meilleure récolte.Voici un bon moyen de favoriser la croissance de votre framboisier et d’assurer la production de belles framboises.La méthode consiste à planter en ligne et à tendre des fils de fer, à 40 puis à 80 cm de haut.Créez 2 rangées de fils, de part et d’autre du rang de framboisier, écartées d’environ 60 cm. Les framboisiers pourront alors pousser entre ces 2 rangées de fils.Cette méthode améliore la fructification, la production et la récolte.La framboise est un fruit délicieux que l’on a beaucoup de plaisir à cueillir durant l’été.

    L’arbuste qui produit ce fruit, le framboisier, est facile à cultiver et ne réclame que peu d’entretien.

    Un arrosage régulier mais limité en été et un paillage à l’automne afin de protéger les racines du froid suffiront.

    Sachez enfin qu’il existe 3 sortes de framboisiers, les remontants (qui peuvent donner des framboises plusieurs fois dans l’année) et les non remontants (qui ne produiront qu’une seule fois)

     

    FIGUIER
    Figuier

    FIGUIER. — (Ficus Carica). — Nom provençal : Figuiero ; le fruit : Figo. Famille des Morées. Originaire de l'Orient.

    Cet arbre ne réussit bien que dans les pays chauds du midi de l'Europe, surtout en Provence, et partout où la température ne descend pas au-dessous de 10°. Il demande, de préférence, un sol léger, sain, un peu calcaire; une exposition au midi, bien qu'il réussisse dans tout terrain, mais jamais en espalier. Il se greffe en flûte sur franc dit sauvageon. Il se multiplie aussi par boutures, semis, drageons et surtout par marcottes, en espaçant les pieds de 4 à 5 mètres.

    On taille au commencement, de la deuxième année et une seconde fois au printemps suivant à 30 cent.

    On fume avec du fumier ou des gadoues fermentées que l'on répand à la fin de l'hiver, mais on se gardera de biner en avril-mai au moment de la fleur pour éviter la coulure. On peut, pour avancer la cueillette de 8 à 10 jours, procéder à la touche ou caprification qui consiste à déposer avec un brin de paille une goutte d'huile d'olive sur l'œil du fruit dès qu'il prendra une teinte rouge, en choisissant les plus belles figues. Ne pas exagérer l'effeuillage ou suppression des quelques feuilles qui semblent gêner les rayons du soleil. La récolte se fait de juin (figues-fleurs) en octobre (figues d'automne).

    Du figuier sauvage qui croît naturellement dans le midi de l'Europe, on a obtenu, par sa culture perfectionnée, de nombreuses variétés dont les fruits sont très appréciés aussi bien secs que frais.Il est recommandé de planter votre figuier au mois de mars-avril ou à l’automne.

    Un endroit abrité du vent et bien ensoleillé conviendra parfaitement à votre fruitier dont la culture est très facile.

    On dit que le figuier aime avoir les pieds dans l’eau et la tête au soleil car le sol doit être frais pour avoir une belle croissance.La taille du figuier est importante.

    En taillant votre figuier, vous allez accélérer sa croissance et améliorer la productivité de figues.

        Privilégiez une taille au début du printemps lors de la montée de sève.
        Les figues se développent sur les pousses d’un an et sur celles de l’année.
        En avril, il est donc recommandé de pincer les jeunes rameaux, c’est à dire de sectionner l’extrémité avec ses ongles.
        Pour les figuiers déjà bien formés, utilisez un sécateur et coupez au dessus du 2ème œil les pousses de l’année.
        De septembre à décembre, vous pouvez couper les pousses qui ont fructifié afin d’améliorer la prochaine fructification et la récolte à venir.Le figuier enchante par la beauté de sa ramure et la qualité des fruits qu’il offre.

    C’est sans aucun doute l’un des plus beaux arbres fruitiers, également renommé pour la qualité de ses fruits.

    Le vert foncé de son feuillage, la forme et la taille de ses feuilles feront également de lui un formidable coin d’ombre lors des chaleurs estivales.

    Il est rustique et s’adapte à la plupart des sols, vous n’aurez donc aucun mal à le faire pousser et, d’ici quelque temps, à récolter de merveilleuses figues .Utilisation : le figuier est un des premiers arbres fruitiers cultivés par les hommes. Les Grecs appréciaient les figues et en réglementèrent l'exportation. La figue est riche en calcium, potasse, phosphore et fer, et elle se conserve bien une fois desséchée (comme les dattes). La figue est consommée fraîche ou desséchée. Récoltée à maturité, elle se conserve peu de temps. Les principaux pays producteurs européens sont la Grèce, l'Espagne, le Portugal et l'Italie. Parmi les variétés cultivées, les plus connues sont Lob Injir de Smyrne, Dottato et San Piero d'Italie, et Aubique noire en France.Maladies : la seule maladie ayant une incidence économique est le Chancre du Figuier (Diaporthe cinerescens). Les viroses (mosaïque transmise par un acarien : Aceria fiens), quoique fréquemment visibles, semblent peu nuisibles.Plantation : par bouturage. A l'abri des vents et près d'un mur ensoleillé. Pensez à arroser (comme pour toute plantation) dans les premières semaines. Pas de taille recommandée.

    Botanique : espèce dioïque (pieds mâles et pieds femelles séparés). Pollinisation et fécondation font appel à un hyménoptère (minuscule guêpe), le blastophaga plenes. Il pond dans l'ovaire du figuier mâle à l'automne. Les fruits mûrissent en mai (les mammes). Ils ne sont pas comestibles. La larve se développe à l'abri du fruit et s'envole en mai pour polliniser les fleurs femelles. Les fruits mûrissent en juillet (les profichis) et ne sont toujours pas sont comestibles. Ils libèrent les larves qui fécondent les fleurs fichi qui, elles, donnent enfin les figues, sans larve, qui seront mûres (et comestibles) en septembre.



    Cognassier
    Cognassier

    COGNASSIER. — (Çydonia vulgaris). — Nom provençal : Condounié ; le fruit : Coudoun. Famille des Rosacées. Originaire de l'Asie.

    Arbre ou arbuste donnant, en mai, des fleurs rosées odorantes. Il réussit bien à une bonne exposition et dans un sol léger et frais. Dans les mauvais terrains il se rabougrit au point de prendre la forme d'un buisson ; aussi peut-on l'employer, dans ce cas, à former de solides haies. On le greffe sur franc pour terrain humide ou sur aubépine pour terrain sec. On l'emploie généralement comme sujet et non comme greffe. Il se multiplie par semis, marcottes, drageons ou boutures ; cette dernière méthode est la plus employée. Le bouturage se fait en février.

    Le coing, fruit du cognassier, se récolte en octobre-novembre ; il devient jaune en mûrissant et il est employé exclusivement pour faire des confitures, des gelées et des sirops. Dans les ménages, il sert à faire une liqueur exquise : le coudounat.Le cognassier est un petit arbre sans souci. Il s'adapte bien aux climats de la plupart de nos régions et résiste très bien au gel hivernal, même s'il est tout particulièrement adapté au Midi. Peu exigeant sur la nature du sol, il se plaira dans toute bonne terre de jardin qui ne se dessèche pas en été ; l'idéal sera un sol neutre ou légèrement acide, fertile et restant frais. Choisissez un endroit dégagé et abrité des vents froids. Arrosez en cas de sécheresse et veillez à conserver le sol propre dans un rayon de 50 cm autour du tronc.Contrairement aux autres fruitiers, la taille du cognassier n'est pas indispensable pour obtenir de beaux fruits, ce qui simplifiera votre vie de jardinier. Il suffit de supprimer le bois mort et de tailler les branches inutiles ou mal placées. Chaque printemps, donnez-lui un peu d'engrais pour arbres fruitiers.De l'ancienne Perse à l'Anatolie, le coing est cultivé depuis plus de 4 000 ans. Les anciens l'appelaient du joli nom de "Poire de Cydonie" en l'honneur de Cydon, ville de Crète où les Grecs en ont fait leurs délices, fourrés de miel. Savez-vous que la Pomme d'or offerte à Aphrodite par Pâris était en réalité un coing ? Le héros désignait ainsi la plus belle des déesses, en échange de la promesse qu’il pourrait épouser Hélène. Cette promesse sera source de la Guerre de Troie. A Rome aussi, le coing était gage d’amour et les nouveaux époux plaçaient leur vie conjugale sous les meilleurs auspices en offrant une corbeille de coings à Vénus. La déesse était toujours représentée avec un coing dans la main droite, vous pourrez retrouver trace du fruit sur certaines fresques de Pompéi. Cette association du coing et du mariage s’est poursuivie longtemps, puisque l’on peut voir ce fruit bien présent sur les tableaux représentant les mariages princiers dans la peinture flamande des XVe et XVIe siècles.Méthode de multiplication:
    semis, bouturage, greffage sur cognassier commun ou poirier franc.



    Châtaignier
    Châtaignier

    CHÂTAIGNIER. — (Castanea vesca). Famille des Cupulifères. Noms provençaux : Castagnié, peloussié ; le fruit : castagno. Indigène.

    Cet arbre qui est en même temps forestier, fruitier et d'ornement, s'élève souvent à 20 mètres de haut. Il réussit bien dans les sols légers, terreautés, schisteux à sous-sols frais et profonds et à exposition au levant ou au nord.

    Il se multiplie par semis ou par greffe sur franc ou sur chêne rouvre. La plantation a lieu de novembre en janvier, en espaçant les arbres que l'on met à demeure à 13 mètres de distance environ. Comme taille, on se contente, tous les deux ans, d'enlever le bois mort. On le cultive en taillis pour obtenir des échalas. Son bois est utilisé pour la construction.

    Il produit un fruit très nourrissant qui se récolte de fin septembre à décembre et qui est d'une grande ressource pour les habitants des régions montagneuses.

    Les pays qui produisent le plus de châtaignes sont le Var, l'Isère, la Drôme, l'Ardèche, la Corse et la plupart des régions montagneuses du centre de la France.

    Les principales variétés sont connues sous le nom de marrons de Lyon et de la Drôme. — Marrons du Luc, de Collobrières (Var) ou de la Garde. — Châtaigne du Limousin, de l'Ardèche, du Tarn, de la Corse, de l'Auvergne, etc.Origine : Asie Mineure, introduit dans les Cévennes par les Romains.
    Espèces : châtaigniers japonais et chinois.
    Habitat : essence de lumière ou de demi-ombre. Les jeunes châtaigniers préfèrent l'ombre. Il craint le grand froid et n'apprécie pas les terrains calcaires.Le Châtaignier fleurit dans sa 20 ème année.Fleurs mâles en chatons jaunes, dressés de 12-20 cm, en juin-juillet. Fleurs femelles petites, à la base des chatons.Fruits secs (akènes) dans une bogue : la châtaigne. Elle contient de la saponine et de la pectine (à effet antispasmodique). La production de châtaigne est la plus importante entre 40 et 60 ans d'âge du châtaignier. autrefois, les pauvres récoltaient les châtaignes, riches en glucides, sels minéraux et vitamines, pour en faire une sorte de pain (indigeste). A Privas, la confiserie produisait les "marrons glacés", au XVIIIème siècle. Le bois est imperméable et élastique. Il sert à fabriquer des piquets, notamment des piquets de vignes, des parquets, des tonneaux, mais aussi des panneaux de particules, de la pâte à papier, de la vannerie, des castagnettes, des meubles et lambris.
    C'est aussi un excellent bois de charpente. Son odeur repousse les mouches. De ce fait, les araignées n'y tissent pas leur toile .Méthode de multiplication:
    semis, greffage.



    Cerisier
    Cerisier

    CERISIER. — (Cerasus). — Famille des Rosacées. — Noms provençaux : Cereisié, grafiounié ; le fruit : Cerieso, grafioun. Originaire de l'Europe.

    Cet arbre réussit bien partout, mais redoute aussi bien une grande humidité qu'une grande sécheresse, il faut choisir les porte-greffes. Greffé sur merisier sauvage, il convient pour haute tige ou plein vent et aux sols profonds, même un peu frais. On peut aussi greffer sur franc. On prépare le porte-greffe en semant un noyau quelconque en mars après une stratification dès l'automne précédent. Dans ce cas, il convient pour haute tige et préfère les terrains siliceux ou argilo-siliceux mais non calcaires. Greffé sur Sainte-Lucie ou Mahaleb, il convient pour nain, quenouille et espalier (par ce porte-greffe on peut lui donner la taille que l'on désire). On doit lui préférer pour ce greffage les terrains secs, pierreux et calcaires, et la greffe en écusson en août. On plante à intervalle de 6 à 8 m. pour les grandes formes, 5 m. pour les demi-tiges, 4 m. pour les nains, quenouilles et espaliers.

    Pas de nitrate, ni de produits azotés pendant la formation (4 ou 5 ans). Ne fumer que tous les 2 ans, 800 k. de fumier décomposé par are pour restituer.

    Le cerisier, guigne et bigarreau surtout, n'aime guère la taille que l'on pratique seulement pour donner une forme correcte.

    Le fruit du cerisier est très apprécié ; il sert à faire des sirops, des confitures, etc. Les pédoncules du fruit sont utilisés en médecine comme diurétique.Rusticité : zone 8 (il supporte le froid jusqu'à -12°).
    Durée de vie : 50 ans, jusqu'à 100 ans (les branches deviennent cassantes et dangereuses). Des maladies réduisent parfois la durée de vie.
    Taille maximale : 9-10 m.
    Port : étalé. Les branches sont ascendantes quand l'arbre est jeune.
    Écorce lisse noir à pourpre, se détachant par bandes circulaires. Des lenticelles elliptiques, horizontales, caractérisent le Cerisier (et le Merisier).Feuillage caduc. Feuilles elliptiques, de 12 cm de long, à base légèrement cordée chez certaines variétés (Cerisier à grappes, Prunus padus), pointe (apex) aiguë (acuminée), bordure grossièrement dentée. Sur la face inférieure, les côtés de la nervure sont garnis de poils roux. A la base du limbe, deux ou trois nectaires (glandes mellifères) sécrètent un liquide sucré qui attire les fourmis, lesquelles remercient le cerisier en le protégeant des insectes susceptibles de ronger les feuilles (caractéristique des espèces du genre Prunus).
    Fleurs : blanches de 2 cm de diamètre, portées par un pédicelle de 2 cm et groupées en grappes. Elles apparaissent en mars-avril avant les feuilles ou au début du débourrage des feuilles. La floraison dure 3-4 semaines. Les fleurs attirent les insectes et les abeilles qui se chargent de la pollinisation. Il est nécessaire de planter au moins deux pieds de parents distincts pour obtenir la fructification.
    Fruits : les différentes variétés de cerisiers produisent des cerises de table. Les griottes proviennent de certaines variétés de cerisiers, tandis que les guignes et les bigarreaux proviennent du Merisier. Si les cerises et les bigarreaux sont le plus souvent mangés crus, les griottes sont réputées en confiture ou macérées dans de l'eau-de-vie. On tire encore des cerises le kirsch et le marasquin. Utilisations : en dehors du verger, le cerisier et réputé et recherché pour son bois : il présente un grain fin, de belle couleur ambrée ou lie-de-vin et se polit très bien ; son grand défaut est d'être peu durable, même quand les pièces ne sont pas exposées aux intempéries. Notons que les espèces végétales ne portent pas le même nom en ébénisterie

    Taille du cerisier :

    Voici un sujet qui porte à controverse car la taille du cerisier a tendance à affaiblir l’arbre et devient source de nombreuses maladies.

    Il est pourtant parfois nécessaire de tailler si le cerisier devient trop grand ou que certaines branches deviennent trop fragiles.

        Le cerisier supporte donc mal la taille.
        Elle doit donc être réduite au strict minimum.
        Supprimez les branches mortes, fragiles ou cassées.
        Si une branche casse, appliquez immédiatement un mastic de cicatrisation sur la plaie.
        Le mastic de cicatrisation évite l’apparition de maladies et de champignons.
        Si vous avez un cerisier trop grand, taillez le en août ou septembre et protégez le immédiatement d’un mastic de cicatrisation.

     

    Groseillier à grappes
    Groseillier à grappes

    GROSEILLIER A GRAPPES et CASSISSIER. — (Ribes rubrum). — Famille des Grossulariées.

    Il demande de préférence un terrain frais et doux et réussit bien en plein air. On le taille en buisson ou en corbeille, à 0 m. 50 du sol ; le fruit vient sur les rameaux et bouquets de l'année précédente. On le multiplie par divisions de touffes, par greffes, par boutures ou par marcottes. Se plante à la distance de 1 m. 50. Le cassissier se reproduit exclusivement par boutures. Mêmes soins culturaux et fumures que pour le groseillier épineux.

    Le fruit du groseillier est doux, aigrelet et rafraîchissant ; il se mange frais ou en confiture.

    Les meilleures et principales variétés sont les suivantes : Groseillier Belle de Fontenay, à fruit rouge. — Groseillier la Versaillaise, à fruit rouge. — Groseillier blanche de Hollande. — Groseillier rouge de Hollande. — Groseillier Victoria à gros fruits rouges. — Groseillier cerise à gros fruits rouges. — Groseillier ou cassissier à fruits noirs ordinaires et de Naples, employé surtout à la fabrication de la liqueur le «Cassis».Facile à cultiver
    Plantez le groseillier à grappes dans un endroit bien dégagé, à exposition semi-ombragée. Un sol pas trop calcaire, bien drainé, pas trop sec, mais plutôt siliceux, profond, bien préparé est idéal. Le groseillier réussit à pousser en pot de 30 cm de diamètre, mais il produit beaucoup moins.

    Au printemps, apportez à chaque plante une poignée d'engrais pour arbres fruitiers. Binez avec précaution et paillez le sol durant la végétation. Dans le courant février, éliminez les branches de plus de trois ans. Équilibrez la ramure de l'arbuste. Taillez en dégageant le cœur de la plante pour que l'air et la lumière y pénètre. Traitez contre les pucerons. Le bouturage à bois sec en hiver est la méthode de multiplication la plus courante.

    Lors de la maturation des fruits, déposez un filet pour éviter que les oiseaux ne les dévorent. Cueillez les groseilles à complète maturité. Elles se conservent jusqu'à cinq jours au réfrigérateur ou se congèlent.

    Riches en fibres et en vitamines
    Les groseilles sont peu nutritives avec 35 Kcal/100 g. Riches en vitamines A, B, C, elles contiennent des fibres, 8 g/100 g, soit quatre fois plus que les fraises. Ce sont des fruits très bien adaptés aux besoins des femmes. Méthode de multiplication:
    bouturage en automne en récupérant des rameaux coupés en tronçon de 20 cm que l'on replantent groupés par trois, marcottage.



    Azerolier
    Azerolier

    AZEROLIER. — (Cratagus azerolus). — Famille des Rosacées. Arbrisseau rustique. Originaire de l'Orient.

    Cet arbre s'accommode de tous les terrains, sa longévité est très grande, il se greffe sur aubépine. Le fruit à pépins, en forme de petite pomme, se récolte en juillet ; il est assez doux, mais un peu acide.Azérolier : Ou acerolier, et communément épine d'Espagne. C'est un arbre fruitier de la même famille que les aubépines. A noter que cet arbre est épineux et nectarifère, il est donc indispensable à la biodiversité. Il est moyennement rustique et ne supporte pas les gelées au delà de -10°.Culture : D'une grande rusticité, il supporte tous les sols. il donne des fruits commestibles appelés azeroles, pomettes, ou cenelles de couleur rouge, suivant une floraison hermaphrodite de couleur blanche, ces fleurs sont très appréciées des abeilles et autres insectes butineurs.Taille de l'azérolier : Lentement, vous le verrez atteindre 6 à 10 mètres de hauteur.Les fruit sont comestibles .



    Arbousier
    Arbousier

    ARBOUSIER COMMUN. — (Arbustus unedo), appelé aussi Arbre à fraises. — Famille des Ericacées. — Originaire du Midi de la France.

    Joli arbrisseau toujours vert atteignant 4 à 5 m de hauteur. Demande une bonne terre plutôt légère, une exposition au N.-O. et se multiplie par marcotte ou par graines. Le semis se fait au printemps sur couche pour repiquer en pépinière. Lorsque les plants atteignent 20 à 25 cent. de haut, on peut les mettre en place, mais il faut avoir soin en hiver de les préserver de la gelée. La récolte a lieu en août ; le fruit ressemble à la fraise, il ne se mange que bien mûr, le goût est cependant plus fade et plus âpre.Étymologie : le nom "unedo"est décrit par Pline l'Ancien comme étant dérivé de " unum edo " "J'en mange un", allusion au fruit comestible.
    Origine des espèces : arbutus andrachne et arbutus unedo (images ci-contre) sont des espèces méditerranéennes, arbutus menziesii est une espèce américaine, découverte par Menziès en 1792 (arbre de 30 m).
    Habitat : l'Arbousier préfère les terres acides (terre de bruyère). Il s'accommode d'un emplacement exposé au soleil ou de demi ombre. Il se développe mieux dans les régions douces, sur la bordure atlantique de l'Europe par exemple ou sur la côte méditerranéenne. Sa fructification est freinée dans les climats moins doux. Mais le réchauffement de la planète lui permet de s'adapter progressivement dans des climats continentaux.
    Rusticité : zone 7 (il supporte le froid jusqu'à -17°).
    Durée de vie : 100-400 ans.
    Écorcebrun-rouge foncé, se détachant en lanières fibreuses.
    Feuillage persistant. Il est recommandé de planter l’arbousier à l’automne mais vous pourrez aussi sans trop de problème le planter jusqu’au printemps en évitant les périodes de gel.
    Pour les haies, espacez chaque pied d’au moins 80 cm.La taille des haies s’opère au printemps.
    Évitez la taille à l’automne car vous risquez de compromettre l’arrivée de magnifiques baies qui resteront sur l’arbre durant tout l’hiver.

    L’Arbousier est un très bel arbuste qui offre de jolis fruits comestibles pendant la floraison.

    On l’appelle aussi « Arbre aux fraises » pour leur forme et leur couleur.

    D’entretien facile, il s’adapte à toutes les terres que ce soit en massif ainsi qu’en haie, mais également en bac ou en pot pour votre terrasse.

     

    Amandier
    Amandier

    Prunus amygdalus, Prunus dulcis — Famille des Rosacées. Noms provençaux : Amélié, amendié ; le fruit, amelo, amendo. Originaire du Midi de la France.

    Cet arbre ne réussit bien que dans les terres chaudes. pierreuses et calcaires. Il craint les gelées tardives, mais résiste à la sécheresse. Il se greffe ordinairement sur franc de pied, dit sauvageon. On le taille a peu .près comme le pêcher, mais moins souvent une demi-taille surtout aussitôt après la plantation. L'amandier en plein vent doit être dirigé comme l'abricotier. On le multiplie par la greffe et le semis. Pour le semis on se sert de préférence de l'amande à coque dure et douce que l'on met en terre en octobre, ou plutôt au printemps après stratification pendant l'hiver, sur place tous les 8 mètres en mettant deux graines, pour ne choisir et laisser en été que le plant le plus vigoureux. Lorsque la tige a 5 ou 6 cent. de circonférence, on la coupe à environ 2 m. au-dessus du sol pour former la tête On greffe surtout en écusson les variétés ne se reproduisant pas très exactement. On plante, d'octobre à novembre, à 6 m. environ de distance les sujets que l'on achète ou que l'on repique.

    On fume le sol avant la plantation avec 1200 k. de bon fumier par 100 mètres carrés au moment du défoncement, on peut y ajouter des engrais potassique et phosphatés, mais il faut aussi chaque année ou tous les deux ans entretenir le sol, en répandant, au pied de chaque arbre, en novembre-décembre, du fumier décomposé ou des tourteaux (2 k. environ par pied) 0 k. 300 sulfate de potasse, 0 k. 400 superphosphate. En avril et mai de chaque année, répandre aussi 200 gr. chaque fois, à deux reprises, de nitrate de soude.

    Son fruit, très comestible, se mange vert ou sec. On l'utilise aussi pour la confiserie, la pharmacie et la parfumerie. Son bois, très dur, est employé par les tourneurs. C'est la région provençale qui produit les meilleures amandes.

    Utilisation : on distingue la variété sativa qui produit l'amande douce consommable et la variété amara. L'amande douce est riche en acides gras, protéines, calcium, fer, magnésium, phosphore, potassium, vitamines B1, B2 et E. L'amande douce est consommée fraîche, séchée ou sous forme de pâte, et fournit une huile très fine de couleur claire, qui est utilisée en cosmétique et en pharmacie. Ses propriétés sont anti-inflammatoires, adoucissantes, émollientes, expectorantes, hydratantes et tonifiantes pour traiter les peaux sèches et certaines affections dermiques (psoriasis, érythèmes fessiers), buccales (dartres) ou oculaires.
    L'amande amère renferme de l'amygdaloside, engendrant au broyage de l'acide cyanhydrique, produit particulièrement toxique, mais utilisé en médecine.
    Conseils d'entretien : pour la taille des arbres fruitiers, voir la fiche.
    Comme la plupart des arbres fruitiers, l'amandier est menacé par des bactéries, des insectes et d'autres maladies : tavelure, moniliose, acarien.

    Légende et tradition grecques :
    Les amandes sont associés à l'amour : Un jeune homme, qui devait épouser la femme qu'il aimait, dut retourner à Athènes juste avant le mariage car son père venait de mourir. Il promit à sa fiancée de revenir pour la date du mariage, mais les transports étant aléatoire, il ne revint que trois mois plus tard. Entre temps, le jeune femme, persuadée que son amour ne reviendrait pas, se donna la mort par pendaison. Les Dieux, touchés par cette preuve d'amour si intense, la transformèrent en amandier, arbre qui se met à fleurir lorsque le jeune homme lui offre son amour éternel…
    Dans la Grèce Antique, on servait en dessert des amandes trempées dans du miel.
    En France, c'est à Verdun, en 1220, qu'un apothicaire invente la dragée, amande enrobée de sucre et de miel durcis à la cuisson, pour faciliter la conservation et le transport des amandes. A cette date, les dragées sont vendues aux femmes enceintes par les apothicaires, comme bienfaisantes pour leur grossesse.

    Le dicton : Pour la Sainte-Berthe (4 juillet),
    Se cueille l'amande verte,
    Si elle n'est pleine que de lait,
    Il faut laisser mûrir le blé.



    Abricotier
    Abricotier

    ABRICOTIER. — (Armeniaca vulgaris). — Famille des Rosacées. Nom provençal : Aubricoutié ; le fruit : aubricot. Originaire de l'Arménie ou de la Chine.

    Cet arbre réussit bien dans les terres sèches, légères et profondes, mais s'accommode aussi des terres argileuses qui ne sont pas trop humides. Il se cultive en espalier, en espaçant de 2 à 4 mètres suivant le développement qu'on doit lui donner, ou en plein vent, à 5 à 6 mètres d'écartement. L'abricotier se multiplie par semis et greffage. Le semis est employé par les pépiniéristes et se fait en mars après avoir stratifié le noyau, à 30 cent. de distance et en recouvrant de 2 cent. de terre. Les plants peuvent être greffes en août et surtout un an après. Le greffage se fait en écusson, en août, à 5 cent. au-dessus du collet pour l'espalier et à 1 m. 50 environ pour le plein vent. L'abricot se greffe sur prunier pour les terres arrosables et sur amandier et sur «franc» pour les terres sèches. La greffe sur amandier étant susceptible de se décoller, on doit, de préférence, ne planter que les arbres sur franc. En espalier, l'abricotier placé au levant et au midi donne des fruits plus volumineux. En plein vent, à haute tige, en pyramide, en vase (gobelet) ou en buisson, l'abricotier donne des fruits plus petits, mais plus parfumés et de meilleure qualité.

    Cet arbre doit être abrité des vents et des gelées tardives afin que la récolte ne soit pas compromise. Il se taille très peu, mais il convient, pendant les première année de la plantation, de diriger le mieux possible sa végétation. On coupe en mars, de préférence avec une serpette ou un sécateur pour le pincement, l'extrémité des rameaux qui s'écartent un peu trop, ainsi que les branches qui sont inutiles à produire. Ne pas tailler par la gelée et ne pas faire éclater le bois pour éviter la gomme. Le sol doit être bêché avant l'hiver en laissant les mottes, et biné en été. L'abricotier doit être fumé chaque année, en novembre-décembre, avec du bon fumier pour restituer les matières enlevées au sol (potasse et phosphate). La récolte des fruits a lieu en juin lorsqu'ils prennent une teinte jaunâtre ou rougeâtre, de préférence deux jours avant maturité complète. On mange le fruit mûr et on l'utilise pour les compotes, les confitures et les conserves. Il se cultive en grand dans les départements du Var, Vaucluse. Gard, Bouches-du-Rhône, Pyrénées-Orientales, etc.



    Les arbres fruitiers

    Les arbres fruitiers ont leur place dans tous les jardins. Au printemps, leur floraison éblouissante ajoute le plaisir des yeux à la gourmandise. Il ne s'agit pas ici de parler de tous les arbres fruitiers, tant ils sont divers. Jardiniers professionnels ou jardiniers amateurs, n'hésitez pas à planter des arbres fruitiers, tant pour leur qualité d'arbres ou d'arbustes d'ornement que pour leur côté jardin gourmand. Les formes et les tailles sont extrêmement variées.

    planter vos arbres fruitiers?

    Les arbres fruitiers aiment en général une exposition ensoleillée, voir mi-ombragée. Certains, d'origine méditerranéenne, sont à rentrer en hiver (les agrumes, par exemple).
    Sur la plupart des arbres fruitiers, la pollinisation est "croisée", c'est-à-dire qu'elle se produit d'un arbre à l'autre. Il faut donc souvent planter plusieurs fruitiers ensemble; c'est le cas des pommiers et des poiriers.

    Le sol doit être de bonne qualité et bien profond, l'idéal est une terre silico-argileuse. Le type de votre sol et le climat de votre région dicteront le choix des variétés de fruitiers à y cultiver (cf guide d'achat Choisir son fruitier).

    Si la place manque, pensez aux fruitiers formés qui se palissent le long d'un mur et offrent un rendement aussi bon que les arbres fruitiers de plein vent. Si vous ne possédez qu'une terrasse ou un balcon, optez pour un fruitier nain cultivable en bac, la gamme de variétés est aujourd'hui très large !
    Conseil jardinage : quand planter vos arbres fruitiers?

    Plantez les arbres fruitiers de préférence à l'automne ou au début de l'hiver, hors période de gel, neige ou fortes pluies.
    Incorporez une fumure de fond dans le trou de plantation 15 jours avant.
    Conseil jardinage : comment planter vos arbres fruitiers?

    - Le trou de plantation ne doit pas être trop profond : une fois l'arbre en terre, le point de greffe doit se situer entre 0 et 2cm au-dessus du niveau du sol.
    Astuce : posez une planche de bois en travers du trou de plantation qui vous servira de niveau.
    - Au fond du trou de plantation, au-dessus d'une couche de drainage (gros graviers, tessons de pots, tuiles cassées...) aménagez une butte de terre sur laquelle viendront se poser les racines. Installez également le tuteur de votre arbre.
    - Supprimez toutes racines abîmées et équilibrer la ramure. Pralinez les racines en les enduisant d'un mélange de boue argileuse que vous
    pouvez vous procurer dans le commerce. Placez l'arbre au centre du
    trou, en plaçant les racines autour de la butte de terre
    - Comblez le trou et tassez régulièrement la terre avec le pied.
    - Aménagez une cuvette d'arrosage autour du jeune tronc, et arrosez abondamment (comptez 15L d'eau).
    Choix des variétés de fruitiers

    Il faut savoir que tous les arbres fruitiers ont une abondance de variétés. Cela permet d'avoir des récoltes à des périodes différentes, des fruits de taille et de goût différents... De nombreuses variétés de pommiers, poiriers, cerisiers ou de pruniers sont disponibles.
    Les fruitiers s'utilisent de diverses façons dans le jardin :
    - Pour constituer un verger ; les arbres seront plus ou moins alignés.
    - Pour accompagner un chemin (en arbres d'alignement).
    - Pour les plantations en bacs, mais ils sont moins fructifères.


    Conseils de jardinage : Comment entretenir son arbre fruitier

    - La taille est en général indispensable pour obtenir de bonnes récoltes.
    Elle se fait en général à l'automne ou en hiver mais varie en fonction des espèces.

    - Au mois de mai : supprimez les nouvelles pousses, apparues après la taille, qui ne sont utiles ni à la formation ni à la fructification.
    - Eclaircissez les fruits sur l'arbre qui en produit en grand nombre. Les fruits récoltés seront plus gros et plus savoureux!
    - Sur pommiers et poiriers, ensachez les fruits. Ils seront protégés des insectes nuisibles et maladies, ils développeront qui plus est, un épiderme plus fin.
    - Les fruitiers sont des gourmands : enrichissez le sol à l'automne et apportez un engrais riche en potasse et phosphore chaque printemps.
    - Un traitement d'hiver est souvent nécessaire : brûlez toutes les feuilles mortes et les déchets de taille et badigeonnez tronc et branches avec un traitement d'hiver pour éliminer les larves et les œufs cachés.
    Attention! les maladies à traiter sont fréquentes sur les arbres fruitiers.